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NEP Mali : Rapport de l’étude qualitative sur la planification familiale et de l’accouchement assisté par un personnel qualifié dans la région de Mopti, Mali

L’objectif général de ce travail était d’étudier les facteurs (géographiques, sociodémographiques, socio-culturels) qui influencent l’accès aux services de Planification Familiale (PF) et de l’Accouchement Assisté par un Personnel Qualifié (AAPQ) dans la région de Mopti au Mali. A partir d’une étude qualitative, l’enquête s’est déroulée du 13 au 22 novembre 2017 pour le cercle de Bandiagara et du 11 au 20 novembre pour celui de Tenenkou.

Celui-ci est situé en zone inondée tandis que Bandiagara est situé en zone exondée. En plus des critères relatifs à la diversité socio-culturelle, à l’accessibilité géographique, le choix de ces deux cercles s’explique aussi par la faiblesse du niveau des indicateurs en matière de l’AAPQ et de la PF dans ces deux districts sanitaires comparés aux autres districts de Mopti. Les taux de couverture des indicateurs de santé de la mère et de l’enfant sont particulièrement faibles dans la région Mopti comparée aux autres régions, le taux de PF était par exemple de 3,1% à Mopti contre 23,5% à Bamako  en 2012.

Afin de collecter des données, plusieurs guides d’entretien ont été adressés à différentes catégories de répondants. Ces guides comportaient des questions portant sur la connaissance de la PF, la disponibilité des services de santé reproductive et maternelle au niveau des structures de santé, les prises de décisions sur les motifs de consultations, l’accessibilité, l’utilisations des services des soins et les perceptions des services et de la qualité de soins.

A l’issue de l’étude, plusieurs constats ont été faits.

A Bandiagara tout comme à Tenenkou, la disponibilité des méthodes contraceptives dans les structures de santé ainsi que dans les boutiques est apparu comme un facteur positif. La possibilité d’éviter les grossesses, des grossesses rapprochées, la possibilité de se consacrer à d’autres activités telles que le petit commerce, le maraîchage, la réduction des dépenses sanitaires ainsi que les bénéfices sur la santé des utilisatrices sont aussi des motivations relevées.

Toutefois, malgré la disponibilité des méthodes de PF et l’existence de personnel qualifié, de nombreuses barrières subsistent à l’accès à ces services. Certaines sont liées à la prégnance de la culture, d’autres aux effets secondaires et au comportement du personnel de santé, qui est jugé souvent indisponible et indiscret.
Télécharger le rapport complet ci-dessous.

Dernière modification lemercredi, 16 octobre 2019 11:30
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