Erreur
  • JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63
Menu
A+ A A-

INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE EN SANTE PUBLIQUE

La structure concentre ce qu’il y a de mieux au Mali en matière de recherche en santé publique

L’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) est l’un des centres de référence de niveau national dans le domaine du diagnostic biologie et de la recherche-action en santé publique. Il a pour missions de promouvoir la recherche médicale et pharmaceutique en santé publique notamment dans les domaines des maladies infectieuses, génétiques, néoplasiques, de la médecine sociale, de la santé de la reproduction, de la biologie clinique appliquée à la nutrition et aux affections endémo-épidémiques, de l’hygiène du milieu, de l’éducation sanitaire, de la socio-économie, de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle. Assurer la production et la standardisation des médicaments traditionnels améliorés, de vaccins et de réactifs biologiques de laboratoires ; la protection du patrimoine scientifique relevant de son domaine ; et la promotion de  la coopération scientifique nationale et internationale dans le cadre d’accord d’assistance mutuelle.  
Pr Flabou Bougoudogo, directeur général de l’INRSP, a indiqué que sa structure comprend cinq départements : le département de diagnostic et recherche biomédicale, le département de santé communautaire, le département de médecine traditionnelle et le département de formation.
L’INRSP dispose également des centres de formation et de recherche en zone rurale que sont : le centre de Sélingué qui s’occupe de la supervision des activités des centres de santé communautaires (CSCOM) et de la surveillance épidémiologique des pathologies liées au barrage. Le centre de Kolokani situé à 150 km de Bamako s’occupe de la formation des étudiants en médecine dans le domaine de la santé publique et le centre de Bandiagara à 700 km de Bamako pour la recherche sur la médecine traditionnelle et la production de médicaments traditionnels améliorés (MTA). Dans le cadre du  Programme de développement socio-sanitaire(PRODESS), l’INRSP a pour principales missions  de développer la capacité de recherche et la formation à la recherche dans le domaine de la santé.
Le  département de diagnostic et de recherche biomédicale (DDRB) est le plus grand département de l’INRSP. Il a pour principales missions la réalisation des analyses biologiques de routine, la recherche bio-médicale et la formation.
Le DDRB se compose des services suivants : l’anatomo-pathologie, l’hématologie, la biochimie, la parasitologie, la cytogénétique et la biologie de la reproduction, la bactériologie-virologie et la biologie.

Les recherches de la DDRB sont axées sur les IST/VIH, la tuberculose, la méningite à méningocoque, les schistosomiases et les géo-helminthiases, le paludisme, l’hypofertilité masculine, la cytogénétique/caryotype, les diarrhées infectieuses, l’hépatite virale, les anémies et les hémoglobinopathies et la biochimie des maladies métaboliques.
Comme difficulté, le patron de l’INRSP a cité l’insuffisance des ressources humaines qualifiées, la faible mobilisation de ressources pour la recherche, l’insuffisance d’équipement de laboratoire, d’outil informatique pour les analyses de routine et la recherche biomédicale, l’absence de personnel qualifié pour la maintenance des matériels et équipement  de laboratoire.


Drissa Diallo, chef du département médecine traditionnelle, a indiqué qu’au Mali, près de 80% de la population utilise la médecine traditionnelle.
Le DM, centre collaborateur de l’OMS a pour missions de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations par l’utilisation des ressources locales, d’organiser la médecine traditionnelle pour assurer une bonne collaboration entre les systèmes de médecine traditionnelle et médecine conventionnelle.  Il a ajouté que depuis toujours les plantes médicinales ont été source de nouvelles molécules utilisées par l’industrie pharmaceutique. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’assurer la
protection des sites de peuplement naturel des plantes médicinales et prendre des mesures spécifiques pour la domestication et la réintroduction des espèces médicinales en voie de disparition ou disparues, ainsi que pour la culture des plantes médicinales les plus largement utilisées.
La politique nationale de médecine traditionnelle a pour finalité d’accroître la couverture des soins de santé aux différents niveaux de la pyramide sanitaire par la mise en place d’un partenariat entre les systèmes de médecine occidentale et traditionnelle, tout en reconnaissant le rôle et en garantissant les droits de propriété intellectuelle des collectivités et des détenteurs des savoirs traditionnels de santé. Le but est, entre autres, de définir avec clarté et précision le rôle de la médecine traditionnelle par rapport au PRODESS, à la politique pharmaceutique nationale et aux autres politiques et programmes y faisant recours.
Il y sera défini comment valoriser davantage le rôle des acteurs de la médecine traditionnelle dans la sauvegarde de la diversité biologique et dans l’exploitation rationnelle de la filière des plantes médicinales. Ces 3 dernières années les  principales activités de recherche ont été effectuées sur les plantes utilisées dans le traitement de plaies au Mali, combretaceae médicinales, Screening biologique de quelques plantes médicinales au Mali, activités molluscide, antifongique, antibactérienne, anti-oxydante larvicide. Le département médecine traditionnelle a mis sur le marché des médicaments contre la dysenterie, le malaria, l’hépatite et la gastrite.
Nana S. Haïdara
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06

Retour en haut