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Lancement de la Journée maternelle à moindre risque

Le Mali a célébré  pour la septième année consécutive, la journée nationale de la maternité à moindre risque avec comme thème « Le rôle des familles et des communautés  dans la prise de décision pour le recours aux soins et une meilleure utilisation des services de santés » C’était le Jeudi dernier, 14 Juillet au CSCom de Magnambougou.

L’occasion était appropriée pour rendre hommage à Madame TOURE Lobbo TRAORE, Présidente de la Fondation l’Enfance, Epouse du Chef  de l’Etat, pour son engagement dynamique dans le combat contre les maux dont souffrent les femmes et les enfants de notre pays.

Il ressortait de son discours des données statistiques témoignant de l’importance de la mortalité maternelle

Journée nationale de la maternité à moindre risque

Au Mali les efforts en matière de réduction de la mortalité et de la morbidité maternelles et néonatales ont été constants et soutenus. En témoignent l’organisation de la référence dans 85% des districts sanitaires et la gratuité de la césarienne, les CTA chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans, les moustiquaires imprégnées (MII) et les ARV sur toute l’étendue du territoire national. Toutes ces initiatives contribuent à réduire de façon significative le deuxième et le troisième retard responsables des taux élevés de mortalité et de morbidité maternelles, néonatales et infantiles.

C’est pourquoi le thème de cette édition 2011 de la Journée de la maternité à moindre risque s'intitule « Rôle des familles et des communautés dans la prise de décision pour le recours aux soins et une meilleure utilisation des services de santé ».

Journée mondiale du don de sang: Édition 2011

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale commémore à travers le ministère de la santé le 14 juin 2011 la journée Mondiale du donneur de sang avec comme thème « Plus de Sang, c’est plus de vie ».

A travers ce thème la journée mondiale du donneur de sang Vise à encourager les dons de sang et montrer qu’il est urgent qu’un grand nombre de personnes fassent régulièrement don de leur sang pour sauver des vies humaines.

C'est pour cela, que le centre national de transfusion Sanguine vous prie de bien vouloir honorer de votre présence  la cérémonie de lancement de la journée mondiale du donneur de sang le mardi 14 juin 2011 au Centre International de Conférence de Bamako( CICB). Ce lancement sera sous la présidence de son excellence Mme le ministre de la santé.

La coelioscopie, pas un luxe pour les africains

Un autre sujet, un autre intérêt, la cœlioscopie est une technique chirurgicale profitant des nouvelles technologies. La cœlioscopie a été introduite au Mali en 2001, depuis cette technique est sollicité pour différentes indications mais aussi pour redresser certains diagnostics. De 2001 à 2010, 53% des interventions réalisées en urgence par l’équipe du Professeur Djibril SANGARE était des appendicectomie et 22% de cholécystite  aiguë. Un des grands progrès de la cœlioscopie fut la première pose mondiale d’un anneau gastrique cœlioscopique par un Éthiopien le 1er septembre 1993, le professeur MITUKU Belachew qui pour la promotion de cette technique chirurgicale a initié une école de chirurgie laparoscopique à Addis Ababa.

Ouverture du cinquième congrès mondial francophone de chirurgie

l’ouverture  du cinquième congrès mondial francophone de la chirurgie a eu lieu ce jeudi 2 décembre 2010 au CICB, présidé par le Premier ministre, Modibo SIDIBE Chef du Gouvernement en compagnie du ministre de la santé et d’autres représentants du gouvernement. Cette première édition africaine riche de contenu verra au programme  près 40 conférences, une table ronde, trois cent communications orales et des stands d’exposition. La société malienne de chirurgie a été félicité et encouragé à travers le Professeur KOUMARE Abdel Karim pour leur effort constant dans l’amélioration de la qualité des soins par l’organisation de congres nationaux, africain et enfin mondiale, une première en Afrique.

5ème Congrès mondial francophone de chirurgie

Le Cinquième Congrès Mondial Francophone de Chirurgie se tiendra au centre international de conférence  de Bamako du 2-4 Décembre 2010 après celui de Paris. Organisé en collaboration avec la société de chirurgie du Mali ,l'association française de chirurgie et de la chirurgie pédiatrique, la société africaine francophone de chirurgie, l'association africaine de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, et  l’association de chirurgie d’Afrique francophone, ce congrès a pour objectif de créer un partenariat  inter-universitaire autour des pathologies de 4e référence, d'échanger les expériences entre les chirurgiens , de renforcer l’enseignement de la chirurgie et de la morphologie dans le système LMD et de Développer la recherche scientifique en chirurgie.

Programme du Congrès

TDR du congrès

Différents thèmes seront abordés lors de ce congrès notamment :

COMPACT

De nombreux efforts sont menés depuis une dizaine d’années, visant à améliorer les systèmes de gestion de l’aide au développement afin de la rendre plus efficace. La plupart des agences de coopération internationale et des bailleurs de fonds bilatéraux, de même que de nombreux pays en développement dont le Mali, ont ainsi signé en mars 2005 la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement. Celle-ci repose sur les piliers de l’appropriation, de l’harmonisation, de l’alignement, de l’orientation vers les résultats et de la responsabilité mutuelle, et sa mise en oeuvre s’accompagne de grands changements dans l’approche et les outils de la coopération en général. Ainsi par exemple, le Mali a développé son propre Plan national d’actions sur l’efficacité de l’aide au développement – Déclaration de Paris (2007-2009), et la majorité des aides publiques au développement doivent s’inscrire dans les priorités nationales énoncées dans le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de
la Pauvreté (CSCRP) 2007-2011 et son cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) développé par le Ministère des Finances. En outre, l’appui budgétaire est devenu l’un des instruments de financement privilégiés par le gouvernement du Mali.
Dans beaucoup de pays en développement et en particulier en Afrique subsaharienne, le secteur de la santé fait l’objet depuis longtemps d’une coopération intensive émanant de nombreux bailleurs de fonds (agences des Nations-Unies, bailleurs bilatéraux et ONG). Afin de coordonner ces nombreuses coopérations et d’en tirer le meilleur profit, le Mali s’est lancé en 1998 dans une approche sectorielle en soutien au Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). L’approche sectorielle est gérée par les structures pérennes du gouvernement malien au cours d’un processus bien institutionnalisé et plusieurs outils financiers ont été développés afin de permettre la gestion des fonds extérieurs par les systèmes nationaux. Le Ministère de la Santé (MS) a ainsi commencé à développer son Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT) incluant l’entièreté des ressources disponibles pour financer le secteur, et l’actualise régulièrement. Il existe des procédures spécifiques au PRODESS qui permettent de gérer un « pot commun » et plusieurs partenaires techniques et financiers (PTF) se sont lancés depuis 2006 dans l’appui budgétaire sectoriel (ABS).
Outre les partenaires traditionnels du secteur, la prise de conscience de l’urgence de s’attaquer aux problèmes de santé de l’ensemble de ce monde globalisé et de mettre en commun tous les efforts en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) a fait naître au cours des dernières années une multitude d’initiatives et d’organisations actives dans le domaine de la « santé globale ». Beaucoup de ces initiatives dépassent d’ailleurs le strict cadre gouvernemental ou onusien et consistent en des partenariats public-privé (comme par exemple le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme) ou des organismes purement privés (par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates, très active en Afrique), qui ont chacun leurs propres priorités et leur propre mode de fonctionnement.
Le rapprochement de l’échéance des OMD et la récente multiplication de ces initiatives, programmes et organisations actives dans le secteur de la santé globale ont fait naître un besoin accru de coordonner les diverses activités et de les aligner autour d’un même programme, piloté par le gouvernement des pays récipiendaires. C’est dans ce contexte que sont nés le Partenariat International pour la Santé (IHP+), l’initiative «Harmonisation pour la Santé en Afrique» (HHA), la Campagne des OMD Santé et les initiatives connexes.
Le présent document appelé Compact «Accroître les efforts et les ressources pour la Santé en vue de l’atteinte des OMD», entend mettre ensemble tous les efforts du gouvernement, de la société civile et des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour obtenir plus d’efficience dans la mise en oeuvre du programme commun le PRODESS II prolongé.
Ainsi, dans un contexte de passage à échelle, il permettra d’atteindre plus rapidement les OMD.
Le Compact est un engagement éthique et moral, entre le Gouvernement du Mali et ses partenaires pour soutenir la mise en oeuvre du PRODESS à l’effet d’accélérer l’atteinte des OMD.
Il a été conçu suite à la Réunion interrégionale des équipes du secteur national de la santé tenue à Lusaka du 28 février au 1er mars 2008 dans le cadre de l’International Health Partnership (IHP+) et de l’Harmonization for Health in Africa Framework (HHA), et s’inscrit dans la droite ligne de la dynamique en cours dans le secteur depuis une dizaine d’années.

Télécharger le document Compact

CADRE DE DEPENSES A MOYEN TERME 2009-20111

Le Gouvernement du Mali a exprimé sa volonté de faire de la lutte contre la pauvreté la priorité de tous les projets et programmes de développement. Cette volonté répond d’une part à rendre les actions de développement plus efficaces et d’autre part à définir de nouvelles politiques et de nouveaux instruments. Ceci permet au gouvernement de prendre des mesures appropriées à court et à moyen terme et
d’utiliser rationnellement les ressources internes et externes.
L’amélioration de la gestion des dépenses publiques passe par le renforcement du secteur public. A cet effet des réformes budgétaires ont été entreprises pour améliorer la gouvernance et la transparence des finances publiques. L’objectif visé est de passer progressivement d’une logique de gestion axée sur les moyens à celle d’une gestion axée sur les résultats et la performance , tout en restant attentif aux coûts , intrants et produits ; traduisant ainsi l’efficacité des dépenses publiques .
En plus de la production des projets de loi de finance et de budget-programme au niveau sectoriel, le département de la santé qui a entrepris la révision du PRODESS II et sa prolongation jusqu’en 2011, prévoit la révision et la publication du document
du CDMT. Il sert d’outil pour établir des paramètres réalistes d’évolution de la croissance des dépenses du département de la santé en fonction des missions et des engagements du Gouvernement.
L’instrument CDMT permet, dans un contexte de gestion axée sur les résultats, de faire les liens entre les ressources utilisées et les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs. Aussi, il facilite l’élaboration du budget programme.
Le C.D.M.T du secteur sanitaire est un instrument de programmation et de plaidoyer permettant au Ministère de la santé de matérialiser les orientations stratégiques du secteur sanitaire telles que stipulées dans le cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté et autres documents de référence. Le CDMT s’inscrit dans le cadre des reformes de la gestion publique en cours au Mali visant à améliorer la santé et faire reculer la pauvreté. Ainsi, le présent CDMT permet de :
- Dégager, dans le cadre d’un budget programme cohérent, les principales stratégies et actions qui conditionnent la performance du secteur et en
estimer les coûts additionnels nécessaires ;
- Prévoir les ressources budgétaires nécessaires à l’atteinte des objectifs assignés au secteur ;
- Déterminer ainsi, de manière prévisionnelle, l’enveloppe budgétaire annuelle 2009-2011 du secteur en tenant compte de l’évolution budgétaire globale du pays, des apports attendus de l’Etat, du recouvrement de coûts, des collectivités, des communautés et des Partenaires Techniques et Financiers.
Le CDMT est structuré en objectifs à atteindre, en besoins de financement et en financements disponibles. Il repose sur :
- des projections de dépenses issues d’un budget programme dont les coûts sont chiffrés et actualisés sur une base pluriannuelle;
- des projections pluriannuelles de ressources disponibles pour le financement de la politique de santé conformément aux accords, conventions et protocoles de financement ;
- un dispositif de suivi et d'évaluation en vue de la prise de décisions.
Un dispositif institutionnel efficace, en permanence focalisée sur la poursuite des objectifs de la politique de santé dans un environnement sous contraintes.

Télécharger le document CDMT Révisé

Enquête Démographique et de Santé du Mali 2006

Ce rapport présente les principaux résultats de la quatrième Enquête Démographique et de Santé du Mali (EDSM-IV), réalisée d’avril à décembre 2006 par la Cellule de Planification et de Statistique (CPS) du Ministère de la Santé et la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce avec la collaboration de l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) pour l’analyse des prélèvements de sang pour le test de VIH.

L’EDSM-IV, initiée par le Gouvernement du Mali, fait partie du programme mondial MEASURE DHS dont l’objectif est de collecter, d’analyser et de diffuser des données relatives à la population et à la santé de la famille, d’évaluer l’impact des programmes mis en oeuvre et de planifier de nouvelles stratégies pour l’amélioration de la santé et du bien-être de la population. L’enquête a été réalisée avec l’appui technique de Macro International Inc. Elle a bénéficié de l’appui financier du Ministère de la santé, de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de la Coopération Néerlandaise et de la Banque Mondiale. Ce rapport est l’oeuvre des auteurs et ne représente nécessairement pas la politique des organismes de coopération.
D’autres organismes nationaux tels que l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) pour l’analyse des prélèvements de sang pour le test de VIH ont apporté leur soutien à la réalisation de cette opération.


Des informations complémentaires sur l'EDSM-IV peuvent être obtenues auprès de la Cellule de Planification et de Statistique (CPS) : B.P. 232, Bamako, Mali, Téléphone (223) 223 27 25, Fax (223) 223 27 26 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., et la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) : B.P. 12, Bamako, Mali, Téléphone (223) 222 24 55, Fax (223) 222 71 45 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Internet:http://www.dnsi.gov.ml. Concernant le programme MEASURE DHS, des renseignements peuvent être obtenus auprès de Macro International Inc., 11785 Beltsville Drive, Calverton, MD 20705, USA, Téléphone : (301) 572-0200 ; Fax (301) 572-0999 ; E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; Internet : http://www.measuredhs.com).

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PRODESS II Prolongé

Le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS), 1998-2007, est mis en oeuvre à travers le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). Le démarrage du PRODESS I (quinquennat 1998-2002), était initialement prévu pour mars 1998, mais le lancement du Programme n’a été effectif qu’une année plus tard. La programmation de la deuxième phase quinquennale du PDDSS (PRODESS II) a accusé en conséquence du retard, d’où le décalage de la fin du PDDSS à 2009.
Le CSLP II, dénommé « Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté » (CSCRP), 2007-2011, adopté par le Gouvernement le 26 décembre 2006 doit être considéré comme la première tranche quinquennale d’opérationnalisation du Plan décennal (2006-2015) d’atteinte des
OMD au Mali. S’appuyant sur les acquis et les leçons tirées de la réalisation du CSLP I, le CSCRP a pour objectif global l’impulsion d’une croissance forte et soutenue (environ 7% par an) et la réduction significative de la pauvreté. Ses trois orientations stratégiques sont le développement du secteur
productif, la poursuite et la consolidation des réformes structurelles, et le renforcement du secteur
social.
Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) du Ministère de la Santé, élaboré en 2003 pourintégrer ces orientations, été révisé en 2005 pour  prendre en compte les nouvelles préoccupations du secteur de la santé et le cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) du Ministère de l’Economie et des Finances conformément aux prévisions du cadrage macro économique. Une nouvelle révision est en cours de préparation, qui prendra en compte la période de prolongation du PRODESS II et la mise en oeuvre de la politique nationale de développement des ressources humaines, entre autres.
Le contexte est caractérisé par la mise du Projet de Développement Economique et Social (PDES), 2007-2012. Les orientations dans le domaine social visent, entre autres, l’amélioration de la santé reposant sur l’extension ainsi que la garantie de l’accessibilité et de la qualité des soins ; le développement de la télémédecine ; le développement de des ressources humaines qualifiées ; la mise à échelle des interventions à grand impact pour l’atteinte des OMD ; la problématique de la protection sociale.
D’autres priorités sont apparues, notamment le développement de la maintenance, la lutte contre le cancer, les maladies dites de génération, les maladies tropicales négligées,…
Des stratégies novatrices ont été initiées et mises en oeuvre (gratuité de la césarienne, de la prise en charge du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et la femme enceinte,…), à l’effet d’accélérer l’atteinte des objectifs.
Dans un contexte de recherche d’efficacité de l’aide publique au développement, les faits marquants sont :
- l’option du Gouvernement du Mali, suite à la table ronde de Genève organisée en mars 2004, d’un passage progressif vers l’appui budgétaire afin que le soutien des PTF apporté au CSLP aille dans le sens des procédures nationales. Il en a résulté une harmonisation effective, à partir de 2006, du cycle de planification sectoriel avec le cycle de préparation de la loi des finances ;
- la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’Aide au Développement. Elle concerne l’harmonisation  pour la santé en Afrique (HHA) un mécanisme régional par lequel les partenaires collaborateurs conviennent de mettre l’accent sur la fourniture d’un soutien aux pays de la Région africaine en
vue d’atteindre les OMD liés à la santé ;
- le Partenariat international pour la santé (IHP) dont le but est d’accélérer les progrès réalisés concernant les OMD liés à la santé. Il vise à mobiliser davantage de ressources pour mettre en place des systèmes de santé durables et améliorer les résultats dans le domaine de la santé dans
les pays à bas et moyens revenus ;
- la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afrique qui vise l’amélioration de la santé en Afrique au cours du nouveau millénaire par le renforcement des systèmes de santé sur la base de l’approche soins de santé primaires ; à travers des partenariats fondés sur la concertation, en particulier avec la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement pour la traduction des engagements en actions ; et l’accroissement des investissements dans les systèmes de santé nationaux avec un accent particulier sur la production des personnels de santé.
L’évaluation à mi- parcours du PRODESS II qui était prévue en 2007 n’a pu être réalisée à cause de nombreuses perturbations intervenues. Par ailleurs, étant entendu que le CSRP prend fin en 2011, le Comité de Pilotage du PRODESS dont sont membres entre autres, les PTF et la société civile, en sa session du 13 février 2008 a décidé de prolonger la période du PRODESS dans un souci d’harmonisation avec le cycle de planification du CSCRP. Ceci a rendu non pertinente la réalisation de l’évaluation à mi-parcours du programme en 2008. L’appréciation de la situation sanitaire, en l’absence d’évaluation à mi - parcours du PRODESS II, repose sur une analyse documentaire et des entretiens avec les différents acteurs. L’extension de la couverture sanitaire a augmenté avec une augmentation des indicateurs d’utilisation des services.
Cependant, la situation sanitaire demeure caractérisée, en dépit des progrès réalisés, par une morbidité et une mortalité élevées surtout en ce qui concerne la mère et l’enfant. Selon les résultats de l’EDSM IV (2006), les taux sont les suivants : mortalité infantile : 96 pour 1000 naissances vivantes
(EDSM IV) ; mortalité infanto-juvénile : 191%o ; mortalité maternelle : 464 pour 100 000 naissances vivantes. La prévalence contraceptive reste faible (6,9%).
La malnutrition constitue toujours un problème de santé publique ; 27% d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’insuffisance pondérale (EDSM IV). L’évaluation du CSLPI a montré qu’au Mali, le niveau de pauvreté est passé de 68,3% en 2001 (base revenu) à 59,2 % en 2005. L’objectif, pour la période 2001- 2006, visant à ramener ce niveau à 47,5% en 2006 n’a donc pas été atteint. L’analyse dénote un décalage significatif entre le milieu rural (73,04%) et le milieu urbain (20,12%).
Les résultats de l’EDSM IV (2006), ont montré que le financement des dépenses de santé pour les pauvres et les personnes indigentes se pose dans un contexte d’équité.
Dans le domaine de la santé, les efforts seront centrés sur la poursuite de l’extension de la couverture sanitaire, notamment dans les zones pauvres ; l’amélioration de l’accès au PMA ; la mise en oeuvre et/ou la mise à échelle de stratégies novatrices ; l’amélioration de la qualité de l’offre de soins ; le
renforcement de la disponibilité et de l’accessibilité du paquet de soins obstétricaux et néonataux essentiels le renforcement de la lutte contre les maladies infantiles et maternelles, le VIH/Sida et la tuberculose; le renforcement de la référence/évacuation.
Des actions seront entreprises pour améliorer la collecte des données et renforcer les activités de repositionnement de la planification familiale pour augmenter le niveau d’utilisation de la contraception et réduire le niveau des besoins non satisfaits.
Concernant la lutte contre la malnutrition, il s’agira de mettre en oeuvre le plan stratégique national pour l’alimentation et la nutrition (PSNAN) ; une attention sera accordée à la dissémination des normes et procédures en nutrition d’une façon, et sur celle du protocole National de prise en charge
de la malnutrition aigue.
En matière de lutte contre le VIH/Sida, les actions devront contribuer à la réduction de la transmission du VIH et de l’impact du SIDA au Mali. Elles devront intégrer, entre autres, le renforcement du plateau technique des laboratoires des hôpitaux au niveau des régions pour le suivi biologique des malades sous ARV ; l’élaboration de Normes et Procédures pour le suivi psychosocial des séropositives ; l’institution de la prise en charge globale y compris la bi ou tri thérapie dans les sites PTME.

Télécharger le document PRODESS II Prolongé

Le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS), 1998-2007, est mis en oeuvre à
travers le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). Le démarrage du PRODESS I
(quinquennat 1998-2002), était initialement prévu pour mars 1998, mais le lancement du Programme
n’a été effectif qu’une année plus tard. La programmation de la deuxième phase quinquennale du
PDDSS (PRODESS II) a accusé en conséquence du retard, d’où le décalage de la fin du PDDSS à 2009.
Le CSLP II, dénommé « Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté »
(CSCRP), 2007-2011, adopté par le Gouvernement le 26 décembre 2006 doit être considéré comme la
première tranche quinquennale d’opérationnalisation du Plan décennal (2006-2015) d’atteinte des
OMD au Mali. S’appuyant sur les acquis et les leçons tirées de la réalisation du CSLP I, le CSCRP a
pour objectif global l’impulsion d’une croissance forte et soutenue (environ 7% par an) et la réduction
significative de la pauvreté. Ses trois orientations stratégiques sont le développement du secteur
productif, la poursuite et la consolidation des réformes structurelles, et le renforcement du secteur
social.
Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) du Ministère de la Santé, élaboré en 2003 pour
intégrer ces orientations, été révisé en 2005 pour prendre en compte les nouvelles préoccupations du
secteur de la santé et le cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) du Ministère de l’Economie et des
Finances conformément aux prévisions du cadrage macro économique. Une nouvelle révision est en
cours de préparation, qui prendra en compte la période de prolongation du PRODESS II et la mise en
oeuvre de la politique nationale de développement des ressources humaines, entre autres.
Le contexte est caractérisé par la mise du Projet de Développement Economique et Social (PDES),
2007-2012. Les orientations dans le domaine social visent, entre autres, l’amélioration de la santé
reposant sur l’extension ainsi que la garantie de l’accessibilité et de la qualité des soins ; le
développement de la télémédecine ; le développement de des ressources humaines qualifiées ; la mise
à échelle des interventions à grand impact pour l’atteinte des OMD ; la problématique de la protection
sociale.
D’autres priorités sont apparues, notamment le développement de la maintenance, la lutte contre le
cancer, les maladies dites de génération, les maladies tropicales négligées,…
Des stratégies novatrices ont été initiées et mises en oeuvre (gratuité de la césarienne, de la prise en
charge du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et la femme enceinte,…), à l’effet d’accélérer
l’atteinte des objectifs.
Dans un contexte de recherche d’efficacité de l’aide publique au développement, les faits marquants
sont :
- l’option du Gouvernement du Mali, suite à la table ronde de Genève organisée en mars 2004, d’un
passage progressif vers l’appui budgétaire afin que le soutien des PTF apporté au CSLP aille dans
le sens des procédures nationales. Il en a résulté une harmonisation effective, à partir de 2006, du
cycle de planification sectoriel avec le cycle de préparation de la loi des finances ;
- la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’Aide au Développement. Elle concerne l’harmonisation
pour la santé en Afrique (HHA) un mécanisme régional par lequel les partenaires collaborateurs
conviennent de mettre l’accent sur la fourniture d’un soutien aux pays de la Région africaine en
vue d’atteindre les OMD liés à la santé ;
- le Partenariat international pour la santé (IHP) dont le but est d’accélérer les progrès réalisés
concernant les OMD liés à la santé. Il vise à mobiliser davantage de ressources pour mettre en
place des systèmes de santé durables et améliorer les résultats dans le domaine de la santé dans
les pays à bas et moyens revenus ;
- la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en
Afrique qui vise l’amélioration de la santé en Afrique au cours du nouveau millénaire par le
renforcement des systèmes de santé sur la base de l’approche soins de santé primaires ; à travers
des partenariats fondés sur la concertation, en particulier avec la société civile, le secteur privé et
les partenaires au développement pour la traduction des engagements en actions ; et
l’accroissement des investissements dans les systèmes de santé nationaux avec un accent
particulier sur la production des personnels de santé.
L’évaluation à mi- parcours du PRODESS II qui était prévue en 2007 n’a pu être réalisée à cause de
nombreuses perturbations intervenues. Par ailleurs, étant entendu que le CSRP prend fin en 2011, le
Comité de Pilotage du PRODESS dont sont membres entre autres, les PTF et la société civile, en sa
session du 13 février 2008 a décidé de prolonger la période du PRODESS dans un souci
d’harmonisation avec le cycle de planification du CSCRP. Ceci a rendu non pertinente la réalisation de
l’évaluation à mi-parcours du programme en 2008.
L’appréciation de la situation sanitaire, en l’absence d’évaluation à mi - parcours du PRODESS II,
repose sur une analyse documentaire et des entretiens avec les différents acteurs. L’extension de la
couverture sanitaire a augmenté avec une augmentation des indicateurs d’utilisation des services.
Cependant, la situation sanitaire demeure caractérisée, en dépit des progrès réalisés, par une
morbidité et une mortalité élevées surtout en ce qui concerne la mère et l’enfant. Selon les résultats de
l’EDSM IV (2006), les taux sont les suivants : mortalité infantile : 96 pour 1000 naissances vivantes
(EDSM IV) ; mortalité infanto-juvénile : 191%o ; mortalité maternelle : 464 pour 100 000 naissances
vivantes. La prévalence contraceptive reste faible (6,9%).
La malnutrition constitue toujours un problème de santé publique ; 27% d’enfants de moins de 5 ans
souffrent d’insuffisance pondérale (EDSM IV). L’évaluation du CSLPI a montré qu’au Mali, le niveau
de pauvreté est passé de 68,3% en 2001 (base revenu) à 59,2 % en 2005. L’objectif, pour la période 2001-
2006, visant à ramener ce niveau à 47,5% en 2006 n’a donc pas été atteint. L’analyse dénote un
décalage significatif entre le milieu rural (73,04%) et le milieu urbain (20,12%).
Les résultats de l’EDSM IV (2006), ont montré que le financement des dépenses de santé pour les
pauvres et les personnes indigentes se pose dans un contexte d’équité.
Dans le domaine de la santé, les efforts seront centrés sur la poursuite de l’extension de la couverture
sanitaire, notamment dans les zones pauvres ; l’amélioration de l’accès au PMA ; la mise en oeuvre
et/ou la mise à échelle de stratégies novatrices ; l’amélioration de la qualité de l’offre de soins ; le
renforcement de la disponibilité et de l’accessibilité du paquet de soins obstétricaux et néonataux
essentiels le renforcement de la lutte contre les maladies infantiles et maternelles, le VIH/Sida et la
tuberculose; le renforcement de la référence/évacuation.
Des actions seront entreprises pour améliorer la collecte des données et renforcer les activités de
repositionnement de la planification familiale pour augmenter le niveau d’utilisation de la
contraception et réduire le niveau des besoins non satisfaits.
Concernant la lutte contre la malnutrition, il s’agira de mettre en oeuvre le plan stratégique national
pour l’alimentation et la nutrition (PSNAN) ; une attention sera accordée à la dissémination des
normes et procédures en nutrition d’une façon, et sur celle du protocole National de prise en charge
de la malnutrition aigue.
En matière de lutte contre le VIH/Sida, les actions devront contribuer à la réduction de la
transmission du VIH et de l’impact du SIDA au Mali. Elles devront intégrer, entre autres, le
renforcement du plateau technique des laboratoires des hôpitaux au niveau des régions pour le suivi
biologique des malades sous ARV ; l’élaboration de Normes et Procédures pour le suivi psychosocial
des séropositives ; l’institution de la prise en charge globale y compris la bi ou tri thérapie dans les
sites PTME.