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Hadj 2009 : Organisation et Prévention contre la grippe porcine A (H1N1)

Organisation :
Suite au constat fait par les autorités saoudiennes au cours du Hadj 2008 que certaines délégations étrangères ont pris en location des bâtiments pour leurs pèlerins sans en aviser les autorités compétentes et ont autorisé certains de leurs pèlerins à se faire loger dans des appartements hors de leur site, le Ministre du Hadj d’Arabie Saoudite, le Docteur Fouad Abdul Salam exhorte les délégations étrangères  du Hadj au respect scrupuleux des instructions sur l’organisation du Hadj et des termes des accords convenus concernant entre autres  l’hébergement à la Mecque et à Médine.
Prévention :
Dans le cadre de la prévention contre la grippe porcine A (H1N1) pour le Hadj 2009, le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite informe des nouvelles mesures qui ont été prises. Les dites mesures entreront en vigueur au cours de la campagne du pèlerinage 2009.
Ainsi, tout candidat au pèlerinage devrait se munir d’un certificat de vaccination contre la grippe porcine A (H1N1) dans les pays où le vaccin est disponible ou de celui de la grippe saisonnière tout au moins pour obtenir le visa d’entrée sur le territoire du royaume d’Arabie Saoudite.

 

CONCOURS D'ENTREE A LA FONCTION PUBLIQUE 2008

ARRETE INTERMINISTERIEL N°08__1399__/MTFPRE-MF-SG  DETERMINANT LES EMPLOIS A POUVOIR
PAR VOIE DE CONCOURS DIRECTS DE RECRUTEMENTS POUR LE COMPTE DU MINISTERE DE LA SANTE
ET DES MINSTERES CHARGES DE L'EDUCATION
(EXERCICE BUDGETAIRE 2008)

LE MINISTRE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L'ETAT

---------------------
LE MINISTRE DES FINANCES
----------------------

VU la Constitution ;
VU la Loi N° 02-053 du 16 decémbre 2002 modifiée, portant Statut Général des Fonctionnaires ;
VU le Décret N°05-164 /P-RM du 6 avril fixant les modalités d'application du Statut Général des Fonctionnaires ;
VU le Décret N°07-383/P-RM du 02 octobre 2007 modifié, portant nomination des Membres du Gouvernement ;
A R R E T E NT:ARTICLE 1er : Les emplois à pouvoir par voie de concours directs de recrutement dans la Fonction Publique
au titre de l'exercice budgétaire 2008 pour le compte du Ministère de la Santé et des Ministères chargés de l'Education, sont déterminés c omme suite :

  Cadres  Corps  CatégoriesEmplois à pouvoir
 Ministère
de laSanté
MinistèresChargés deL'Education 
  AdministrationGénéralAdministrateur Civil « A »0103
SecrétairesD'Administration« B2 »0515
Attaché  d'Administration« BI » 10
Adjoint Administration« C » 10
Action SocialeTechniciens SupérieursDe l'Action Sociale« B2 » 02
ServicesEconomiquesInspecteurs des ServicesEconomiques« A »0101
Contrôleurs des ServicesEconomiques« B2 »05 
ConstructionsCivilesIngénieurs desConstructions Civiles« A »0101
Agents Techniques desConstructions Civiles« C » 22
FinancesInspecteurs des Finances« A » 05
Contrôleurs des Finances« B2 »0506
Contrôleurs des Finances« B1 » 06
Industries etMinesIngénieursde l'IndustriesEt des Mines« A'04 
Techniciens de l'Industries et des Mines« B1 » 20
InformatiqueIngénieurs informaticiens« A »0602
Techniciens de l'informatique« B2 »0417
PlanificationPlanificateurs« A » 04
Techniciens des TravauxDe Planification« B2 »0322
Arts et CulturesTechniciens des Arts etDe la Culture« B2 »0322
SantéMédecins, PharmaciensEt Odontostomatologues« A »73 
Ingénieurs Sanitaires« A »04 
Techniciens SupérieursDe Santé« B2 »12310
Techniciens de Santé« B1 »9504
TrésorContrôleurs du Trésor« B2 »05 
Adjoint du Trésor« C » 10
TourismeTechniciens du Tourisme« B2 » 01
Jeunesse etSportInspecteur de la Jenesse et des Sports« A » 02
Total337174
       
        
ARTICLE 2 : Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout
où besoin sera.
 
 
LE MINISTRE DU TRAVAIL                                        Bamako, le 14 Mai 2008
DE LA FONCTION PUBLIQUE                            LE MINISTRE DES FINANCES
ET DE LA REFORME DE L'ETAT
 
 
ABDOU WAHAB BERTHE                                  Abou –bakar TRAORE
                                                                                                                                                
AMPLIATIONS :
- Original………………………... 1
- PIRM-SGG-CGSP……………..03
- DGB-CF-DNTCP-BCS………...04
- Tous MINISTRES……………..26                             
- DNFPP-D2-1…………………...02                                
- JORM-ARCH. NAT…………...02

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT SOCIO-SANITAIRE 2005-2009

Pour la mise en œuvre du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS)
1998 – 2007, le Gouvernement a opté pour l’approche sectorielle. Le PDDSS est mis en œuvre à travers le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). Le démarrage du  PRODESS I (quinquennat 1998-2002), était initialement prévu pour mars 1998, mais le lancement du Programme n’a été effectif qu’une année plus tard. La programmation de la deuxième phase quinquennale du PDDSS (PRODESS II) a accusé en conséquence du retard, d’où le décalage de la fin du PDDSS à 2009. Le PRODESS II, qui couvre la période 2005-2009, s’est organisé autour de deux Composantes, la Composante Santé et la Composante Développement Social.

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT SOCIO-SANTAIRE PRODESS II

Pour la mise en œuvre du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS)
1998 – 2007, le Gouvernement a opté pour l’approche sectorielle. Le PDDSS est mis en œuvre à travers le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). Le démarrage du  PRODESS I (quinquennat 1998-2002), était initialement prévu pour mars 1998, mais le lancement du Programme n’a été effectif qu’une année plus tard. La programmation de la deuxième phase quinquennale du PDDSS (PRODESS II) a accusé en conséquence du retard, d’où le décalage de la fin du PDDSS à 2009. Le PRODESS II, qui couvre la période 2005-2009, s’est organisé autour de deux Composantes, la Composante Santé et la Composante Développement Social.

Une évaluation externe à mi-parcours du PDDSS (parfois indiquée comme évaluation finale du PRODESS I) a eu lieu en septembre 2002. Selon cette évaluation « le Programme est construit sur une analyse objective de la problématique sanitaire et sociale (incidence de la pauvreté, forte morbi-mortalité, faible fréquentation des services de soins et insuffisance des ressources humaines). L’approche sectorielle qu’il suit est innovante et constitue une rupture avec la démarche précédemment suivie dans le secteur de la santé (approche  projet).
La pertinence de sa conception résulte de la bonne complémentarité des volets entre eux et de sa construction autour de quatre principes directeurs : (i) intégrer les problématiques sanitaire, sociale et de lutte contre la pauvreté, (ii) privilégier les partenariats avec les acteurs institutionnels (secteur public et Partenaires au Développement) et la Société Civile (acteurs privés, Collectivités Territoriales et Communautés) dans le cadre du processus de décentralisation dans lequel le pays s’est engagé, (iii) confier à des organismes pérennes la mise en œuvre des activités et, (iv) recourir à des mécanismes financiers responsabilisant l’institution sanitaire et les structures opérationnelles, préparant ainsi la transition vers un financement sous forme d’appui budgétaire.

C’est, entre autres, sur la base de cette évaluation qu’un travail diagnostique a été lancé en 2003 pour tirer les leçons du premier quinquennat. Cette phase diagnostique a été menée selon une approche participative, avec le concours de quelques groupes thématiques. Ces groupes ont aussi fait l’inventaire des acquis et des mesures non réalisées entre 1998 et 2002. Plusieurs études et les résultats de l’enquête Démographique et de Santé Mali III ont permis de compléter l’image. Ainsi, l’élaboration du document PRODESS II composante santé a commencé début 2004 et cette année a été considérée comme une année de transition vers le PRODESS II.

Quant à la structure de ce document : les chapitres Contexte,  Orientations et domaines prioritaires expliquent le lien du PRODESS II avec entre autres le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP),  le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) ainsi que  la réforme de l’Administration Publique. Le Chapitre Analyse  de situation retrace en détail  les résultats obtenus et les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre du  PRODESS I et tire des conclusions. Les chapitres suivants présentent les sept volets de la composante santé, le cadre macro-économique, ainsi que les modalités de mise en œuvre. Les sept volets sont également présentés sous  forme de cadre logique dans l’Annexe N° 1.

Le chapitre Coût estimatif et plan de financement  est basé sur le CDMT et discute les principes et méthodes qui ont permis de faire les prévisions budgétaires. Les détails sur le financement du PRODESS II se trouvent en Annexe N°3.

Télécharger le document complet

Discours du secrétaire général du ministère de la santé à la clôture de l’atelier PRSAO


- Monsieur le représentant de l’Organisation ouest africaine de la santé ;
- Monsieur le représentant du Programme régional santé en Afrique de l’ouest ;
- Monsieur le représentant de la Cellule CEDEAO du Ministère de l’intégration africaine et des Maliens de l’extérieur ;
- Mesdames et Messieurs les participants ;


Nos activités de cette semaine ont été centrées sur l’élaboration d’un cadre harmonisé des comptes nationaux de la santé dans les Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie.

A cet effet, durant les 4 derniers jours, vous avez passé en revue la situation par pays ; ceci vous a permis d’identifier les similitudes et les différences dans les méthodes pratiquées.

Au cours de vos travaux, vous êtes parvenus à des résultats appréciables comme l’analyse de la pertinence du développement d’un système harmonisé des comptes nationaux de la santé dans les Etats concernés et le consensus technique d’élaboration.

Vous avez également noté les atouts, les opportunités et les défis par rapport au processus d’élaboration des CNS dans la région ouest africaine.

Au terme des travaux de l’atelier régional d’élaboration d’un cadre harmonisé des comptes nationaux de la santé (CNS), je vous remercie pour les efforts d’écoute et de compréhension que vous avez fournis. Ainsi, vous  avez contribué à créer de la valeur ajoutée dans nos systèmes de soins de santé.

En effet, que vous ayez pu documenter le développement d’un tel cadre signifie que vous avez pu vous entendre sur un modèle. On sait que disposer d’un modèle est une des conditions fondamentales du changement. Parce que le changement ne va pas de soi ; il se construit. Et nous devons aller à un changement de vision et de pratiques.

J’espère donc que, du fait de ce modèle, nos activités permettront d’informer les personnes susceptibles de  contribuer, de quelque manière, à recueillir, dans les conditions voulues, les informations aux fins de la mise à jour permanente de présents comptes.

J’espère aussi que les membres des équipes techniques nationales et les personnes ressources chargées des Cns et des questions de financement au sein des Ministères de la santé s’en serviront au quotidien et contribueront aux fins de cette mise à jour.

J’espère enfin que les décideurs s’en serviront, aussi souvent que nécessaire, comme des outils d’aide à la décision à l’effet d’orienter et d’optimiser les allocations et mobilisations effectives des ressources nécessaires au développement harmonieux de nos systèmes de soins et à la mise à jour des comptes.

Pour ce faire, il est heureux de constater l’engagement politique des Etats membres et des institutions de la CEDEAO et la Mauritanie à impulser une dynamique dans le développement des CNS, comme en témoigne, du reste, la tenue du présent atelier.

On peut noter également l’existence dans l’ensemble des Etats de l’Afrique de l’Ouest, d’appareils statistiques nationaux qui planifient, organisent, impulsent et contrôlent plusieurs enquêtes susceptibles de générer des données socio économiques dont l’élaboration des CNS pourrait profiter.

Cependant, des défis restent à relever. Parmi eux, on peut citer :

1. Faire accepter les comptes nationaux par l’Assemblée des ministres de la santé de la CEDEAO ;
2. Institutionnaliser les comptes nationaux de la santé ;
3. Développer les enquêtes sur les dépenses de santé des ménages ;
4. Renforcer les capacités des acteurs en charge de l’élaboration des comptes nationaux de la santé.
5. Mettre à jour périodiquement et régulièrement les Cns ;
6. Se servir quotidiennement des Cns comme outils d’aide à la décision.
7. Minimiser les lourdeurs administratives des procédures de gestions des enquêtes et autres études.

Mesdames et Messieurs, chers participants,

C’est à ce prix que nous créerons continuellement de la valeur ajoutée dans nos pratiques aux fins du développement sanitaire harmonieux et durable.

Je voudrais saluer l’initiative de l’Union européenne et du PRSAO d’avoir organisé cet atelier combien utile pour nos systèmes de santé.

Je vous prie de bien vouloir transmettre les salutations fraternelles du Ministre de la Santé du Mali à ses pairs des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie.

Je vous souhaite bon retour dans vos pays respectifs.

Je déclare clos, l’atelier d’élaboration d’un cadre harmonisé de production des CNS dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie. 
 

Je vous remercie.

 

 

 

Discours d'ouverture du secrétaire Général du Ministère de la santé à l'atelier PRSAO

Monsieur le représentant de la Commission de la CEDEAO

Monsieur le représentant de la Commission de l’UEMOA

Monsieur le Représentant du Programme régional santé en Afrique de l’ouest

Monsieur le représentant du directeur de l’USAID

Mesdames et Messieurs les représentants de la Cellule nationale Cedeao

Chers participants,

Je souhaite la bienvenue aux représentants des pays frères qui ont bien voulu participer à cet atelier régional planifié et organisé pour être tenu à Bamako.

Aussi, j’aimerai retenir qu’il est centré sur le défi de promouvoir un système d’information performant et valide pour inciter un financement durable des soins de santé au profit de l’homme et de tout homme.


Le défi d’investir dans les soins de santé suppose que les objectifs sont pertinents, réalisables, connus et acceptés par tous les acteurs et partenaires qui, en conséquence, sont appelés à fournir des efforts subséquents pour le même effet.

Parce que, comme le disait Mager : « si vous n’êtes pas sûr de l’endroit où vous voulez aller, vous risquez de vous retrouver ailleurs, et de ne même pas le savoir. »

Il en ressort la nécessité de se doter d’instruments et outils  d’aide à la décision pour la planification, l’organisation, le suivi, la mesure et le contrôle de résultats.

Parmi ces instruments, on peut citer le cadre de dépenses à moyen terme (Cdmt), le système de suivi des dépenses de santé, le  panier de financement, la revue des dépense publiques,  le système intégré de gestion des finances publiques, et enfin les comptes nationaux de la santé (Cns). C’est ce dernier instrument qui nous intéresse aujourd’hui.

Mesdames et messieurs les participants

Le présent atelier sous régional se situe donc dans le contexte de reformes entreprises dans nos pays ; il ambitionne de renforcer nos systèmes et politiques de santé aux fins des objectifs de développement du millénaire.

De façon spécifique je souhaite qu’il soit un espace d’échanges entre les acteurs des services en charge du secteur de la santé sur les expériences respectives de nos pays, afin de parvenir au développement d’un cadre harmonisé dans le processus  de l’élaboration des comptes nationaux de la santé.

En effet, les comptes nationaux de la santé constituent un cadre conceptuel de travail permettant de mesurer les dépenses nationales totales de santé ; à ce titre, ils intègrent les dépenses effectuées par le secteur public, le secteur privé, les ménages et les partenaires techniques et financiers.

Avoir des comptes nationaux de la santé devient donc une valoir partagée, une valeur clé pour orienter les dépenses de santé.

Ainsi, depuis 2003, l’approche adoptée utilise des tableaux standard pour organiser, classer et présenter de façon compréhensible et abordable, les informations sur les dépenses de santé.

Aussi, je voudrais noter que les comptes nationaux identifient 4 principales catégories d’entités dans le secteur de la santé.

Dans cet esprit, aux fins d’un système de soit pertinent,  performant et durable, il s’agit de répondre aux questions suivantes :

-    D’où provient l’argent ?
-    Qui gère l’argent ?
-    A  qui va l’argent ?
-    Quel type de services, de produits ou d’activités a été réellement produit ?

La collecte et la disponibilité d’informations auprès de différentes sources de production permet de répondre à ces questions ; par après, on peut alors faire des croisements et l’analyse des résultats des flux financiers entre sources et agents de financement ; entre agents de financement et prestataires ; entre agents de financement et fonctions  et entre prestataires et fonctions.

Il peut donc être possible de déterminer la valeur ajoutée que ces flux ont permis de créer dans les processus et procédures d’offres de soins de santé.

Naturellement, d’autres analyses peuvent être réalisées dans le cadre des CNS et porter sur les groupes bénéficiaires en fonction de critères spécifiques comme le statut socio-économique, la résidence, l’âge ou le sexe, l’équité dans la répartition ou la dispensation des soins.

Par ailleurs, pour des raisons de choix politique, l’analyse pourra porter sur des maladies ou domaines spécifiques comme le paludisme, le sida, la santé de la reproduction entre autres ou l’utilisation des intrants du système de santé comme les ressources humaines, les médicaments et autres produits pharmaceutiques ou l’équipement.
Mesdames et messieurs les participants,

Utilisés régulièrement, les comptes nationaux de la santé permettent de suivre l’évolution des dépenses en santé, ce qui est essentiel pour contrôler et évaluer les soins de santé. Cette approche peut aussi servir à établir des projections financières concernant les besoins du système de santé d’un pays.
Enfin, ces comptes permettent de comparer les dépenses en santé de plusieurs pays, ce qui est particulièrement utile pour déterminer les performances du système de santé dans nos Etats.
C’est pourquoi j’espère que le présent atelier sera une opportunité de documenter l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique régionale de santé dans les pays de la CEDEAO et la Mauritanie d’une part et d’autre part le développement d’un cadre approprié  permettant la comparaison de la performance de nos systèmes nationaux  de santé.

Mesdames et messieurs les participants,

J’espère aussi qu’il sera un espace d’écoute mutuelle et permettra, à terme, aux cadres nationaux et experts participants, d’analyser et de promouvoir des alternatives de solutions au défi de promouvoir des soins de santé qualifiés dans la déclaration d’Alma Ata de « essentiels, fondés sur des méthodes et des techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à tous les stades de leur développement dans un esprit d'auto-responsabilité et d’autodétermination. »

Les stratégies et recommandations aux fins des bonnes pratiques opérationnelles faites par vous, aideront davantage les pays si un cadre commun est adopté pour une connaissance améliorée et systématisée des dépenses de santé, à tous les paliers de décision de l’espace régional ouest africain, et renforcer les politiques de financement sur la base d’expériences diverses.

Au nom du renouveau de l’action publique, je voudrais donc vous engager à faire le parti pris de l’action. Parce que c’est l’action qui crée de la valeur ajoutée.

Toutefois, il y a lieu de noter que l’action doit être développée avec la rigueur et la souplesse voulue aux fins de garantir la validité de l’information. La crédibilité de nos informations en dépend.

J’aimerai aussi attirer votre attention sur la simplification nécessaire du modèle que allez élaborer et sur lequel vous vous serez entendu ; cette simplicité est probablement un prix à payer pour le succès attendu, c’est-à-dire l’utilisation du modèle et la disponibilité d’informations, en temps voulu, aux fins des décisions de gestion.

La collaboration soutenue des partenaires techniques et financiers de  la Cedeao,  de l’Union européenne, de l’Oms et l’engagement des nos institutions nationales dans les échanges et partages d’expériences à valeur ajoutée à l’échelon régional constituent un moyen approprié pour atteindre nos objectifs.

Dans cet esprit, je remercie particulièrement le PRSAO,  qui a planifié et impulsé la tenue de la présente session régionale ainsi que tous les autres PTF qui apportent un appui quelconque au processus.

Je me réjouis de la participation des représentants  de la Commission de la Cedeao, d’Afristat, de l’Uemoa et de l’Usaid.

D’autre part, j’apprécie à sa juste valeur l’assistance technique donnée par l’Oms, équipe inter pays  et l’Organisation ouest africaine de la santé qui ont fourni un effort approprié pour la planification, l’organisation et l’animation des activités subséquentes.

Enfin, dans le cadre de la circulation de l’information, j’aimerai vous annoncer que le site Internet du ministère de la santé du Mali est opérationnel depuis le 05 mai 2008. Je vous invite à le visiter : www.sante.gov.ml

Sur ce, je déclare ouvert l’atelier technique régional sur le développement d’un cadre harmonisé d’élaboration des comptes nationaux de la santé dans l’espace Cedeao  et la Mauritanie.
Je vous remercie.

 

voir la vidéo 

Développement d’un cadre harmonisé d’élaboration des comptes nationaux de la santé

L’atelier régional de développement d’un cadre harmonisé d’élaboration des comptes nationaux de la santé dans états membres de la CEDEAO et la Mauritanie est  lancé ce lundi 26 Mai 2008 au Centre International de conférence de Bamako (CICB) sous la présidence du Dr Lasseni KONATE Secrétaire Général du Ministère de la santé du Mali.
Cette activité est organisée par le Programme Régional Santé Afrique de l’Ouest en partenariat avec l’OOAS et l’OMS.
Cet atelier regroupe 48 experts venus des états membres de la CEDEAO et de la Mauritanie. Participeront aussi à cet atelier, des représentants de l’OOAS, de l’UEMOA, d’AFRISAT et de l’OMS.

Bulletin 383 - Réaliser le transfert de compétences dans le domaine de la santé;

Bulletin 383 – Réaliser le transfert de compétences dans le domaine de la santé ; l’expérience de Koulikoro au Mali.
MS/CADD, DRS Koulikoro, SNV Mali, KIT
 
L’amélioration de la performance du système de santé nécessite la contribution de tous. Cette publication présente les initiatives en cours dans le secteur de la santé au Mali afin de rendre effectif l’alignement entre la décentralisation et l’approche sectorielle. Il s’agit notamment d’opérationnaliser le processus de « transfert de compétences » de l’Etat vers les collectivités territoriales. Ce processus change fondamentalement les rôles et relations des acteurs principaux dans le système, mais offre aussi des opportunités considérables pour améliorer la prestation de services.

Destruction de drogues/stupéfiants et produits pharmaceutiques, le jeudi 15 mai 2008 à Sénou

De janvier à mai 2008, la Direction de la Pharmacie et du Médicament appelée DPM a réceptionné trois types de drogues/stupéfiants : le cannabis, la cocaïne et l’éphédrine, et des produits pharmaceutiques. Ils ont été saisis par les services des Douanes, la Police et la Gendarmerie du Mali.

La quantité de cannabis saisie s’élève à 21 sacs, 307 boules, 399 briques à poids non défini, et des briques dont le poids total était de 3 tonnes 506 kilogrammes 95 grammes. La cocaïne mise  à la disposition de la DPM est de 15 briques à poids non définis et 204,042 kilogrammes. En plus, une quantité de 1115 boîtes et de 20 cartons d’éphédrine a été reçue pour destruction.