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Séminaire de formation sur les cancers de la femme au Mali

Le Jeudi 04 Août 2011, s’est tenu le séminaire de formation sur les cancers de la femme. La formation etait organisée par l'association  Oncomali avec l'appui de la direction régionale de la santé du district de Bamako. La formation s'est déroulée sur trois jours à savoir le 4, 5, 6 août 2011 dans la salle de conférence de L'OMS à Bamako. Les objectifs pédagogiques de ladite formation étaient :

Télécharger les documents de formation

Alerte à la pandémie de grippe A(H1N1)

Dr Luis G. Sambo, Directeur régional Afrique de l’OMS a lancé une alerte concernant la propagation de la grippe A(H1N1) au Ministre de la santé Omar Ibrahima DICKO. D’après le Directeur régional, la grippe continue de progresser dans le monde touchant de plus en plus de pays et faisant de plus en plus de décès. Les jeunes sont les plus infectés, cependant les cas d’infections graves et mortels sont constatés chez les adultes de 30 à 50 ans.
Dr Luis G. Sambo, affirme que la flambée de la grippe A(H1N1)est telle que le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a relevé le niveau d'alerte à la pandémie de grippe à la phase 6 qui est le niveau maximum. Cette phase 6 est surtout liée à la large circulation du virus dans les régions de l’OMS.
 
Face à cette situation de pandémie, Dr Sambo a recommandé les mesures suivantes :

- Renforcer la surveillance de la grippe en établissant des sites sentinelles dans toutes les grandes agglomérations et ville, aussi bien au niveau des établissements de soins des secteurs publics et privé qu'à celui des points d'entrée ;
- Faire participer les communautés locales à la surveillance de la grippe pour s'assurer que les cas à ce niveau sont orientés à temps vers les établissements de soins;
- Renforcer les capacités des laboratoires et garantir la manipulation appropriée des échantillons prélevés, conformément aux lignes directrices partagées antérieurement avec les pays;
- Finaliser d'urgence et partager avec l'OMS le plan national de préparation et de riposte à la pandémie de grippe;
- Fournir aux agents de santé des orientations sur les protocoles de prise en charge. Les pays devront constituer des stocks appropriés d'antibiotiques et de traitements d'appui, en plus du Tamiflu que l'OMS a rendu disponible;
- Renforcer les messages appropriés de promotion de la santé et de communication destinés aux communautés, tout en évitant d'alarmer la population.

L’OMS n’a pas recommandé la fermeture des frontières, ni la restriction des voyages internationaux, elle a plutôt préconisée aux états membres de l’OMS de mettre en œuvre les règlements sanitaires internationaux (2005).

 

Communiqué de presse OMS 18 et 21 Mai 2009

L'ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ S'OUVRE
SUR FOND D'INQUIÉTUDES CONCERNANT UNE PANDÉMIE DEGRIPPE

18 mai 2009/ La Soixante-Deuxième Assemblée mondiale de la Santé s'est ouverte aujourd'hui à Genève. Les responsables des 193 Etats Membres ont commencé leur examen annuel des activités de l'Organisation mondiale de la Santé et vont fixer les priorités pour l'avenir.

Dans son allocution à l'Assemblée, le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a relevé que le monde était confronté à de multiples crises, dont la crise financière actuelle et le ralentissement de l'économie. Il se retrouve en plus face à la perspective de la première pandémie de grippe de ce siècle.

Elle a déclaré que le monde était plus vulnérable de nos jours aux effets néfastes d'une pandémie grippale qu'en 1968, date à laquelle la dernière pandémie a commencé. Le développement des voyages aériens a pour conséquence que toute ville dotée d'un aéroport international est exposée au risque de cas importés. L'interdépendance mondiale amplifie par ailleurs les risques de perturbations économiques.

Dans ces circonstances, il est crucial de ne laisser souffrir aucune région du monde de manière disproportionnée. Nous devons nous soucier de l'équité et du respect des règles, a-t-¬elle dit.

Le Dr Chan a noté que 85 % du fardeau des maladies chroniques se concentre dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui signifie que l'on trouve dans les régions en développement le plus grand nombre de personnes exposées au risque d'infections graves ou mortelles par le H1 N1.

Elle a exhorté la communauté internationale à examiner tout ce qui pouvait être fait pour protéger collectivement les pays en développement et éviter qu'ils ne payent le plus lourd tribut à une pandémie de grippe.

Le Directeur général a déclaré avoir pris contact avec les fabricants de médicaments antiviraux et de vaccins, les Etats Membres, les pays donateurs, les institutions des Nations Unies, les organisations de la société civile, les organisations non gouvernementales et les fondations pour insister sur la nécessité d'intensifier les préparatifs et de prendre des mesures d'atténuation pour les pays en développement. Le Secrétaire général des Nations Unies l'a rejointe dans ces efforts. 
En ce qui concerne les critères du passage à la phase 6, le Dr Chan a déclaré avoir écouté les observations faites par les Etats Membres au cours d'une consultation au début de la journée. « En tant que plus haut fonctionnaire technique de l'Organisation, je suivrai scrupuleusement vos instructions, en particulier pour ce qui est des critères d'un passage à la phase 6, et je m'acquitterai de mes devoirs et responsabilités à l'égard des Etats Membres. »

Le Directeur général a estimé que les préoccupations à propos d'une pandémie ne devaient pas interrompre d'autres programmes essentiels de santé ou les faire oublier. Elle a déclaré que, pour être efficace, l'action de santé publique dépend de la solidité des systèmes de santé qui doivent être complets et assurer une couverture universelle jusqu'au niveau local, dans les communautés. Un nombre suffisant de professionnels formés, motivés et bien rémunérés, ainsi que l'accès équitable à des produits médicaux abordables et aux autres interventions sont indispensables pour que la santé publique puisse avoir une action efficace dans la situation actuelle.

Elle a prié en particulier les délégations d'achever leurs travaux sur le point de l'ordre du jour « Santé publique, innovation et propriété intellectuelle ». Le Règlement sanitaire international et la nécessité de parachever l'éradication de la poliomyélite sont aussi des points importants.

Se référant au projet de budget programme devant être discuté à l'Assemblée mondiale de la Santé, le Dr Chan a déclaré que « l'OMS est prête à mener l'action contre une urgence mondiale de santé publique. Dans plusieurs domaines, nos services sont à la limite de leurs capacités, mais nous faisons face. Nous devons être certains de pouvoir continuer à bien fonctionner, notamment si la crise s'amplifie. »

Pour en savoir plus, veuillez prendre contact avec :

Département Communications de l'OMS, Genève
Thomas Abraham, portable : +41 79 516 3136, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Fadéla Chaib, portable : +41 79 475 5556, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.; Gaya Gamhewage, portable: + 41 79 475 5563, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.;, Informations pour les médias, téléphone: +41 22 791 2222, courriel : media Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et articles de fond OMS, ainsi que d'autres informations sur le sujet sont disponibles sur le site Web de l'OMS : www.who.int.
L'allocution du Directeur général est publiée sur :
http://www.who.inUdq/speeches/2009/62nd assembly address 20090518/en/index.html
 

FORTE BAISSE DE LA MORTALITE CHEZ LES ENFANTS

Mais bilan mitigé à mi-parcours concernant les objectifs du Millénaire
pour le développement liés à la santé, constate l'OMS.

21 MAI 2009 1 GENÈVE - Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la mortalité a baissé de 27 % à l'échelle mondiale depuis 1990 chez les enfants de moins de 5 ans. Mais, dans le premier rapport de situation sur les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé que l'Organisation publie aujourd'hui dans son Rapport annuel des Statistiques sanitaires mondiales 2009, les autres résultats  sont nuancés.

On estime que 9 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts en 2007, sensiblement moins que le chiffre estimatif de 12,5 millions pour 1990, année de référence pour mesurer les progrès dans la réalisation des objectifs. Dans de nombreux pays africains cependant et, plus généralement, dans les pays à faible revenu, les progrès sont insuffisants pour atteindre la cible fixée par les OMD, à savoir une diminution des deux tiers de la mortalité chez les enfants, d'ici à 2015.

« La baisse de la mortalité chez les enfant de moins de cinq ans illustre les résultats que l'on peut obtenir en renforçant les systèmes de santé et en étendant les interventions, comme la distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide contre le paludisme, la thérapie par réhydratation orale pour la diarrhée, le développement de l'accès aux vaccins et l'amélioration de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement dans les pays en développement », a déclaré le Dr Ties Boerma, Directeur à l'OMS du département Statistique et informatique sanitaires.

Les OMD ont été lancés par les Nations Unies et leurs partenaires pour obtenir des progrès importants dans huit domaines de la santé et du développement d'ici 2015.

« L'analyse à mi-parcours montre des signes encourageants de progrès, a estimé le Dr Boerma. Mais il faudra faire davantage d'efforts pour renforcer les systèmes de santé dans les pays confrontés à une prévalence élevée du VIH/sida, des difficultés économiques ou des conflits. Il faut aussi faire davantage attention aux groupes les plus démunis dans les pays où les progrès sont souvent les plus lents et où les taux de mortalité de l'enfant restent élevés. »
« La santé maternelle et néonatale est l'un des domaines où l'on note peu d'évolution, voire aucune. On estime que 37 % des décès chez les moins de cinq ans surviennent dans le premier mois de la vie et, pour la plupart d'entre eux, dans la première semaine de vie, rappelle le Dr Boerma. Même si les données sont parcellaires et incomplètes, il apparaît que les régions qui progressent le moins sont aussi celles où les taux de mortalité maternelle sont les plus élevés. »
« Les difficultés qui nous attendent ont trait à la faiblesse des systèmes de santé, aux maladies chroniques non transmissibles et aux menaces émergentes, comme les pandémies ou le changement climatique », a ajouté le Dr Boerma.
Le Rapport annuel des Statistiques sanitaires mondiales 2009 se base sur plus d'une centaine d'indicateurs sanitaires mesurés dans les 193 Etats Membre de l'OMS. Ces indicateurs donnent un instantané des tendances mondiales de la santé mais ont toutefois quelques limitations. Celles-ci sont expliquées dans les Questions fréquentes sur les statistiques sanitaires. Le site http://www.who.int/research/fr/index.html donne davantage d'informations à ce sujet.
Parmi de nombreux résultats, le rapport révèle que :
•Selon les estimations, les maladies tropicales négligées affectent 1,2 milliard de personnes.
En 2007, 546 millions de personnes ont eu un traitement prophylactiquede la filariose lymphatique (parasitose connue aussi sous le nom d'éléphantiasis) qui provoque une hypertrophie de certaines parties du corps.
•La disponibilité des médicaments essentiels dans les établissements de santé publique est souvent insuffisante et les prix restent élevés, même pour les médicaments génériques.
•Désormais, plus de trois millions de personnes dans les pays en développement bénéficient d'un traitement antirétroviral, ce qui prouve que des traitements complexes pour des maladies chroniques sont possibles en situation de faibles revenus.
•Les taux de grossesse chez les adolescentes restent élevés. En moyenne dans le monde, il y a eu 48 naissances pour 1000 femmes âgées de 15 à 19 ans en 2006, soit une petite baisse par rapport aux 51 pour 1000 en 2000.
•Sur 100 décès dans le monde, 51 sont imputables à des maladies non transmissibles, 34 à des maladies transmissibles, des problèmes de santé maternelle ou de nutrition et 14 à des traumatismes. L'évolution de la pyramide des âges, des facteurs de risques et de la structure de la morbidité entraîne un accroissement de la proportion des décès imputables aux maladies non transmissibles, comme les cardiopathies, les attaques cérébrales ou les cancers, sans oublier les accidents de la route. De nombreux pays en développement sont confrontés au double fardeau des maladies infectieuses et des maladies non transmissibles qui submergent leurs systèmes de soins. Il faut agir dès maintenant pour instaurer des interventions préventives, comme la diminution du tabagisme ou la lutte contre le surpoids, l'obésité et l'hypertension artérielle.
Voir aussi :
Aide-mémoire : L'OMS et les objectifs du Millénaire pour le développement http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs290/fr/index.html

Pour en savoir plus sur le Rapport annuel des Statistiques sanitaires mondiales 2009, veuillez
prendre contact avec :
 
Dr Ties Boerma 
Statistiques et informatique sanitaires 
Téléphone : +41 22 791 1481 
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
 
OMD5
Marie Agnes Heine
Téléphone : +41 22 791 2710
Portable :+41 79 449 5784
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Carla Abou-Zahr
Statistiques et informatique sanitaires 
Téléphone : +41 22 791 3367 
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

OMD6
VIH : Saira Stewart
Téléphone : +41 22 791 2511
Portable : +41 79 467 2013
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
Fiona Fleck       
Information, bases factuelles et recherche                             
Téléphone : +41 22 791 1897                                                   
Portable: +41 78 678 9079  
Courriel : fleckf(@who.int

Tuberculose : Glenn Thomas
Téléphone : +41 22 791 3983
Portable :+41 79 509 0677
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
Alice Ghent
Information, bases factuelles et recherche 
Téléphone :+41 22 791 1498 
Portable :+41 76 4775 160 
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
Paludisme : Ravini Thenabadu
Téléphone : +41 22 791 2339
Portable :+41 79 500 6549
Courriel : thenabadur(@who.int

Pour en savoir plus sur les objectifs du   
Millénaire pour le développement liés à la santé :              
MDG 4:       
Olivia Lawe-Davies      
Téléphone : +41 22 791 1209                 
Portable : +41 79 475 5545      
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.    

OMD7
N ada Osseiran       
Téléphone : +41 22 791 4475
Portable : +41 79 637 6963
Courriel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

OMD8
Joel Schaefer
Téléphone : +41 22 791 4473
Portable : +41 79 516 4756                     
Courriel : schaeferi @.who.int

COMMUNIQUE DE PRESSE OMS/ Avril 2009

DIMINUTION DE 66% DES DÉCÈS PAR PALUDISME EN ZAMBIE

23 avril 2009GENÈVE / BRAZZAVILLE - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd'hui que la Zambie, comme plusieurs autres pays africains,' a enregistré une réduction importante de la mortalité palustre grâce aux activités accélérées de lutte contre la maladie. Les décès dus au paludisme signalés par les installations de santé ont en effet diminué de 66 % en Zambie et d'autres données confirment que le pays a atteint la cible pour 2010 fixée par le Partenariat Faire reculer le paludisme d'une réduction de plus de 50 % de la mortalité palustre par rapport à l'an 2000. Les efforts consentis par la Zambie serviront de modèle pour d'autres pays à!'occasion de la Journée mondiale du paludisme, le 25 avril.

La baisse en Zambie a été particulièrement prononcée après la distribution de 3,6 millions de moustiquaires imprégnées d'insecticide à action prolongée entre 2006 et 2008. Au cours de cette période, les décès par paludisme ont diminué de 47 % et des enquêtes nationales ont fait apparaître une diminution de 53 % de la prévalence du parasite - qui a été ramenéede 21,8 % à 10,2 % - alors que le pourcentage des enfants atteints d'anémie sévère a diminué de 68 %, étant ramené de 13,3 % à 4,3 %. L'anémie modérée et sévère chez l'enfant est due le plus souvent au paludisme.

Comme l'a souligné le Dr Luis Gomes Sambo, Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, « c'est là un résultat remarquable et il faut rendre hommage à l'engagement et au travail consentis. Alors que nous célébrons cette semaine la Journée mondiale du paludisme, j'invite instamment tous les pays touchés par le fléau à intensifier et maintenir la lutte antipaludique et les efforts d'élimination afin d'atteindre le but d'une couverture de 100 % en 2010 ».

L'OMS, avec l'appui du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a collaboré avec les Ministères de la Santé au cours des deux dernières années pour évaluer l'impact des activités accélérées de lutte antipaludique.

Le paludisme représente une charge considérable pour les pays africains. Les activité: accélérées de lutte antipaludique ont commencé en Zambie en 2003 par la distribution d quelque 500 000 moustiquaires imprégnées d'insecticide et l'introduction de l'association médicamenteuse comprenant de l'artémisinine (ACT) dans sept districts pilotes grâce à u don du Fonds mondial.
Depuis, le Ministère zambien de la Santé, avec des dons d'un montant total de US $120 millions du Fonds mondial ainsi qu'un appui reçu d'autres partenaires, notamment la President's Malaria Initiative (PMI), le Partenariat pour la lutte antipaludique et le suivi en Afrique (MACEPA) et le Programme renforcé de la Banque mondiale pour la lutte contre le paludisme, a pu élargir encore les activités de lutte.

Pour le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial, qui fournit les deux tiers des ressources affectées à la lutte antipaludique dans le monde, « le Fonds mondial constate avec satisfaction que les ressources de la lutte antipaludique fournies par le Ministère de la Santé, le Fonds mondial et les autres partenaires permettent de diminuer de façon spectaculaire le nombre des décès évitables. La Zambie offre l'exemple de ce qu'il est possible de réaliser dans toute l'Afrique en associant l'accès universel aux moustiquaires à des antipaludiques efficaces. »

En 2006-2007, des stocks importants de moustiquaires imprégnées d'insecticide et d'ACT ont été distribués alors qu'on assurait déjà la pulvérisation à effet rémanent à l'intérieur des habitations dans 15 des 72 districts zambiens. En 2006 et 2007, des moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été distribuées à l'ensemble de la population et non plus seulement aux enfants et aux femmes enceintes qui étaient les principaux bénéficiaires dans les campagnes précédentes.

M. Kapembwa Simbao, Ministre zambien de la Santé, a déclaré pour sa part: « Le Gouvernement zambien s'est engagé à accroître la couverture des interventions essentielles de lutte antipaludique et à réduire la charge palustre dans l'ensemble du pays. »

« Nous nous efforcerons de poursuivre sur la voie qui a été tracée pour que la lutte antipaludique s'insère dans le cadre d'un effort de renforcement des systèmes de santé afin d'administrer les ACT à tous les cas suspects de paludisme en assurant ainsi une couverture universelle. »

Dans les pays à transmission faible et modérée, il semble que la cible Faire reculer le paludisme d'une réduction de plus de 75 % pourrait être atteinte plusieurs années avant la date fixée de 2015. Des mesures énergiques de lutte antipaludique comparables à celles de la Zambie pourraient permettre aux pays africains de progresser rapidement en vue d'atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement concernant la survie de l'enfant, à savoir une réduction des deux tiers de la mortalité de l'enfant en 2015.

L'EVALUATION PAR L'OMS ET SES PARTENAIRES DES TESTS DIAGNOSTIQUES POUR LE PALUDISME REVELE DES VARIATIONS D'EFFICACITE

24 AVRIL 2009 Genève - L'évaluation indépendante, au laboratoire, la plus importante jamais effectuée des tests de diagnostic rapide du paludisme a montré que certains de ceux qui sont sur le marché sont exceptionnellement efficaces sous les températures tropicales et permettent même de dépister des densités parasitaires faibles dans les prélèvements sanguins, tandis que d'autres ne sont capables de dépister les plasmodies que lorsque leur densité est élevée.

Cette évaluation a été coparrainée par le Bureau régional OMS du Pacifique occidental (WPRO), le Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR) basé à l'OMS et la Fondation pour l'Innovation en matière de Nouveaux Diagnostics (FIND). Les tests ont été effectués aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis d'Amérique. Quarante et un tests de diagnostic rapide trouvés dans le commerce ont été soumis à une évaluation de laboratoire en aveugle.

Les résultats permettront aux pays de choisir en connaissance de cause parmi les dizaines de tests disponibles dans le commerce les tests de diagnostic rapide à acheter et à utiliser les mieux adaptés aux conditions locales.

Cette évaluation de l'efficacité guidera également l'achat des tests diagnostiques et le degré de priorité accordé à leur admission dans le Programme OMS de présélection des produits diagnostiques et les Systèmes OMS d'achat. Les organismes donateurs se réfèrent également régulièrement aux recommandations de l'OMS relatives aux produits diagnostiques lorsqu'ils procèdent à leurs propres achats.

« II s'agit là d'une première étape importante dans la mise en place d'un système plus vaste de surveillance et d'assurance de la qualité des produits diagnostiques visant à garantir un diagnostic sûr et fiable du paludisme dans les endroits défavorisés ou reculés » a indiqué le Dr Robert Ridley, Directeur du TDR.
« Ces évaluations nous offrent un mécanisme au moyen duquel évaluer l'efficacité des tests de diagnostic rapide par une méthode normalisée, de façon que l'OMS, les donateurs et les ministères de la santé nationaux puissent repérer ceux qui donnent les meilleurs résultats compte tenu de leurs besoins et de leurs situations particulières », a-t-il ajouté.

« Si certains tests sont nettement supérieurs à d'autres pour ce qui est de dépister le paludisme dans des populations où la densité parasitaire est faible, telles que les nouveau-nés ou les gens qui dorment sous des moustiquaires, il existe toute une série de critères liés aux conditions locales de la transmission du paludisme et de la maladie proprement dite qui doivent être pris en compte lors des décisions d'achat prises par les pays et les donateurs », a déclaré Giorgio Roscigno, CEO FIND.

En plus des tests appliqués aux produits, l'OMS, le TDR et la FIND ont également collaboré à la mise en place de méthodes et d'installations soumises à une assurance qualité pour tester systématiquement les lots de tests de diagnostic rapide en Asie et en Afrique.

Au cours de cette évaluation, des prélèvements sanguins de malades infectés par P. falciparum et P. vivax (les deux principales espèces de plasmodies responsables du
paludisme) effectués dans divers lieux géographiques  ont été dilués pour obtenir une faible densité parasitaire (200 plasmodies/µI), ou conservés avec de fortes densités (2000 à 5000 plasmodies/µl). Les échantillons renfermant de faibles densités ont été testés en présence de 2 tests de diagnostic rapide par lot (2 lots) et ceux présentant de fortes densités ont été testés en présence d'un test rapide par lot (2 lots).

Parmi les résultats obtenus :

•plusieurs~aests de diagnostic rapide ont régulièrement dépisté le paludisme lorsque les densités parasitaires étaient faibles (200 plasmodies/pl), ont montré des taux de faux-positifs faibles, sont restés stables aux températures tropicales, ont été relativement faciles à utiliser et ont permis de dépister des infections à P. falciparum, à P. vivax, ou les deux;

•l'efficacité des tests a été très variable selon les produits lorsque la densité parasitaire était faible (200 plasmodies/NI) ; mais la plupart d'entre eux ont montré un niveau de dépistage élevé lorsque la densité était élevée (2000 à 5000 plasmodies/µI) ;

•les tests de dépistage de P. falciparum ciblant l'antigène HRP2 ont permis d'obtenir les taux de dépistage les plus élevés, mais certains tests ciblant le pLDH ont également montré des taux de dépistage élevés ;

•l'efficacité des tests a été variable selon les lots, avec des variations importantes entre produits semblables, confirmant ainsi l'utilité de tester les lots après leur achat et avant de les utiliser sur le terrain;
•les résultats ont souligné la nécessité pour les fabricants de disposer de suffisamment de matériels de référence pour développer des produits et mettre en circulation des lots. Le Programme OMS-FIND d'évaluation des tests de diagnostic rapide du paludisme, en collaboration avec les CDC, offrira bientôt aux fabricants des collections d'échantillons de référence pour le contrôle de qualité afin d'aider au processus.
•Une deuxième série d'évaluations de l'efficacité de 29 produits est actuellement effectuée par le TDR, la FIND et les CDC, leurs résultats devant être publiés en 2010. Un résumé d'orientation des résultats obtenus ainsi que l'évaluation détaillée des tests d'efficacité figurent dans le rapport, disponible à l'adresse suivante : http://www.who.int/tdr.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Elaine Fletcher, TDR, Communications, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., portable: +41 79 471 7792
Jane Cunningham, Spécialiste scientifique, TDR, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., portable: +4179 517 8048 David Bell, Médecin, FIND, courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., téléphone: +41 22 710 0590
Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et autres matériels de l'OMS destinés aux médias sont accessibles sur www.who.int.

 

Semaine de lutte contre la vente illicite de médicaments

Le conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) lance la huitième édition de la semaine de lutte contre la vente illicite de médicaments. Dans le cadre de cette semaine de sensibilisation sur les dangers du marché illicite des médicaments, des activités s’étaleront du 28 au 30 Mai 2009.
La cérémonie de lancement se passera au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) le Jeudi 28 Mai 2009 dans la salle Balamoussa Keïta.
Au programme il y aura la rencontre du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens  avec les conseils régionaux, le vendredi 29 et une assemblée générale des pharmaciens, le Samedi 30 Mai au CICB.
Cette semaine de lutte contre la vente illicite de médicaments sera clôturée par un match de Gala qui aura lieu au stade du 26 Mars à partir de 16 h et qui opposera les pharmaciens aux médecins.

Agenda soins essentiels

FORUM NATIONAL POUR L’AMELIORATION DE L’ACCES AUX SOINS ESSENTIELS DANS LA COMMUNUATE DU 10 AU 14 FEVRIER 2009, A BAMAKO
AGENDA
 
Jour 0/ Mardi 10 Février, après – midi

Jour 1 : Mercredi 11 FEVRIER
Thème1 : Concept de soins essentiels dans la communauté, paquet de soins et tâche à confier

Jour 2 : Jeudi 12 Février :
Thème 2 : Profil des agents, nombre et qualification

Jour 3 : Vendredi 13 Février
Thème 3 : Suivi ; formation ; recyclage et motivation

 

Terme de références Accès aux soins essentiels

Forum sur l'amélioration de l'accès aux soins essentiel au niveau de la communauté.
Termes de Référence Session 2 : Profils des agents, nombres et qualifications
Président Session :
Rapporteurs :
1) Rappel du contexte du forum
La croissance de la population au Mali est de loin supérieure à la capacité des pouvoirs publics pour étendre    l’offre des services conventionnels de santé préventive et curative. Presque 50% et 30% de la population du Mali vit respectivement au delà de 5 km et 15 km d’une formation sanitaire. Les agents de santé existants ne peuvent pas à eux seuls pour couvrir adéquatement toute la population sur toute l’étendue du territoire national.
Des expériences encourageantes existent ou les relais ont contribué et continuent à contribuer à la réalisation des résultats de la santé. En outre, les expériences d’autre pays africains (Sénégal, Madagascar,) et asiatiques (Chine, Népal,) montrent que les agents communautaires peuvent contribuer à augmenter la couverture, et améliorer l’accès aux services préventifs tel que la distribution des contraceptifs, de prise en charge des pathologies simples tel que la fièvre, la diarrhée, et les infections respiratoires.
Le relais communautaire au Mali joue un rôle capital aujourd’hui dans la mise en œuvre des programmes de santé. De nos jours, ils existent sous diverses formes et pour diverses taches allant de la promotion a la communication pour le changement de comportement en passant par l’appui aux diverses campagnes de masse que le pays organise depuis plusieurs années. Existant sous diverses appellations (distributeur d’Ivermectine, d’azythromycine, d’albendazole, de praziquantel ; ou agent DBC, ATR, relais communautaire, gérant de Caisse Pharmaceutique villageoise, agent de ver de guinée, nutrition, etc…), ce répondant des services de santé au niveau village a besoin d’être situé dans son contexte d’interface entre les professionnels de la santé et les populations villageoises, de même, une certaine harmonisation de l’approche s’impose pour tous les programmes/intervenants.
Un document de réflexion intitulé « Document de réflexion : Utilisation des relais communautaires au Mali » a été produit par le Département de la Santé en septembre 2008 afin de contribuer a l’analyse de l’utilisation des relais actuels et l’identification des points spécifiques de discussion nécessaires a assurer une couverture plus étendue et satisfaisante des taches essentielles de santé au niveau communautaire. Ledit document a énuméré sept conclusions suivant son analyse :
  - La pertinence du relais communautaire n’est plus un questionnement pour la plupart des     acteurs et bénéficiaires qui trouvent qu’elle est bénéfique et doit même être      renforce
  - Les critères de choix des relais peuvent être renforces et leur nombre par village/fraction mieux défini ;
  - L’encadrement administratif et technique ainsi que l’évaluation de leurs efforts sont a mieux définir et renforcer ;
  - Les niveaux et modalités de motivation sont à harmoniser et mettre en œuvre ;
  - Les taches essentielles qui doivent être fournies au niveau communautaire sont à identifier ainsi que les profils respectifs des relais communautaires mandatés à les       mettre en œuvre ;
  - La question de la formation et l’encadrement des différents types de relais doit être discutée de manière objective et des solutions adéquates proposées ;
  - L’harmonisation des composants essentiels tels que la formation, l’équipement et matériels, et le suivi/évaluation doit être renforcée afin d’assurer une couverture minimum et de qualité des taches essentielles au niveau communautaire.
Le Département de la Santé et ses différents partenaires (PTF et société civile) ont décidé alors de tenir un Forum National sur le Relais Communautaire afin de se pencher sur ces questions de fond et d’échanger avec les acteurs impliqués dans le domaine de la santé communautaire. Cela permettra de traiter définitivement la question dans un esprit de collaboration et de recherche d’un consensus.
L’objet du forum est de Créer un consensus national sur la définition du paquet minimum de couverture en santé au niveau communautaire afin d’achever un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs et définir la meilleure façon de mettre en œuvre ce paquet a base communautaire pour pallier aux grandes distances et a la faible couverture des services des santé, notamment raccourcir le temps entre la manifestation de symptômes de maladie et le début de la prise en charge, soit par référence, par administration de conseils ou de médicaments autorisées à ce niveau.
Le forum se déroula en session plénière dont l’objectif est d’introduire les différents thèmes et en travaux de groupe afin de définir des stratégies adaptées au contexte malien.
2) les objectifs de la session
L’objet de la session est de définir les profils, les nombres et qualifications souhaitables d’agents (agents/relais) communautaires pour les paquets d’intervention proposés.
Les objectifs spécifiques sont :
      Présenter 4 expériences sur l’utilisation des agents (agents/relais)  communautaires en lien avec leurs profils, nombres et qualifications
      Proposer un nombre souhaitable d’agents communautaires par habitant/village (ratio par rapport à la population,au ménages ou bien nombre par villages/         fraction/quartier)
      Définir le niveau requis de qualification pour les agents communautaires(par profil d’agent/relais retenu [identifié],le pré requis ou background nécessaire pour acquerir des compétences pour l’offre de soins essentiels dans la commuanuté).
3) rappel des présentations est des responsables
   4 présentations en plénières sont prévues :
      L’expérience de l’USAID/BASICS
      L’expérience de la DNS
      L’expérience de Save the Children
      L’expérience d’un pays invité
4) déroulement de la session
La session se déroulera ainsi qu’il suit :
      Le Président fera une introduction de la session et du premier intervenant en 5 mn. Il introduira également les orateurs suivants au moment de leur prise de parole
      Chaque présentation durera 15 mn et sera immédiatement suivie de 5 mn de questions de clarification.Le Président veillera à ce que les questions de fonds et de forme soient renvoyées au débat général pour lerespect du temps.
      Un débat général d’une heure interviendra à la fin des 4 présentations
5) les résultats attendus de la session
A l’issu de la session :
      Les participants auront une compréhension commune des profils, nombres et qualifications  des agents (agents/relais) communautaires
      Des propositions du nombre requis d’agents (d’agents/relais) communautaire par habitant/village seront disponibles
      Le niveau requis de qualification pour un agent (agent/relais) communautaire sera défini.
      (Les participants disposeront de suffisamment d’informations pour déterminer le ou les profil [s] nécessaire [s] pour les soins essentiels dans la communauté et indiquer quel est le niveau minimum de pré requis de chaque profil d’agent/relais pour exécuter le paquet de soins qui lui sera affecté.

Organisation du forum sur l'amélioration à l'accès aux soins essentiels dans la communauté

Le Mali depuis l’adoption et la mise en œuvre de la Politique sectorielle de Santé et de Population en Décembre 1990, a connu des avancées notables dans le rapprochement des soins aux populations et l’amélioration de la qualité des soins.Cependant, la croissance de la population au Mali est de loin supérieure à la capacité des pouvoirs publics d’étendre l’offre des services conventionnels de santé (préventif et curatif) à l’ensemble de la population surtout en milieu rural qui est la cible principale de l’orientation de la politique.

Termes de Référence 
Agenda du Forum 
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Note technique sur l'organisation du forum sur l'amélioration de l'accès aux soins essentiels

NOTE TECHNIQUE SUR L'ORGANISATION DU FORUM SUR L'AMELIORATION DE

L'ACCES AUX SOINS ESSENTIELS AU NIVEAU DE LA COMMUNAUTE  


1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le Mali depuis l’adoption et la mise en œuvre de la Politique sectorielle de Santé et de Population en 1990, référence pour toute action sanitaire, a certes connu des avancées notables dans le rapprochement des soins aux population et l’amélioration de la qualité des soins. Cependant, la croissance de la population au Mali est de loin supérieure à la capacité des pouvoirs publics pour étendre l’offre des services conventionnels de santé préventive et curative à l’ensemble de la population surtout en milieu rural principale orientation de la politique sectorielle de santé et de population en matière d’offre de soins de qualité. Presque 50% et 30% de la population du Mali vit respectivement au delà de 5 km et 15 km d’une formation sanitaire. Les agents de santé existants ne peuvent pas à eux seuls couvrir de façon adéquate toute la population sur toute l’étendue du territoire national.

Des expériences encourageantes existent ou les relais ont contribué et continuent à contribuer à la réalisation des résultats de la santé. En outre, les expériences d’autre pays africains (Ethiopie, Sénégal, Madagascar, etc…) et asiatiques (Chine, Népal,) montrent que les agents communautaires peuvent contribuer à augmenter la couverture, et améliorer l’accès aux services préventifs tel que la distribution des contraceptifs et la promotion des PFE, ainsi que des services curatifs comme la prise en charge des pathologies simples telles que la fièvre, la diarrhée, et les infections respiratoires.


Le relais communautaire au Mali joue un rôle capital aujourd’hui dans la mise en œuvre des programmes de santé. De nos jours, ils existent sous diverses formes et pour diverses taches allant de la promotion a la communication pour le changement de comportement en passant par l’appui aux diverses campagnes de masse que le pays organise depuis plusieurs années. Existant sous diverses appellations (distributeur d’Ivermectine, d’azythromycine, d’albendazole, de praziquantel ; ou agent DBC, ATR, relais communautaire, gérant de Caisse Pharmaceutique villageoise, agent de ver de guinée, nutrition, etc…), ce répondant des services de santé au niveau village a besoin d’être situé dans son contexte d’interface entre les professionnels de la santé et les populations villageoises, de même, une certaine harmonisation de l’approche s’impose pour tous les programmes/intervenants.

Un document de réflexion intitulé « Document de réflexion : Utilisation des relais communautaires au Mali » a été produit par le Département de la Santé en septembre 2008 afin de contribuer a l’analyse de l’utilisation des relais actuels et l’identification des points spécifiques de discussion nécessaires a assurer une couverture plus étendue et satisfaisante des taches essentielles de sante au niveau communautaire. Ledit document a énuméré sept conclusions suivant son analyse :

-  La pertinence du relais communautaire n’est plus un questionnement pour la plupart des acteurs et bénéficiaires qui trouvent qu’elle est bénéfique et         doit même être renforce ;
-  Les critères de choix des relais peuvent être renforces et leur nombre par village/fraction mieux défini ;
-  L’encadrement administratif et technique ainsi que l’évaluation de leurs efforts sont a mieux définir et renforcer ;
-  Les niveaux et modalités de motivation sont à harmoniser et mettre en œuvre ;
-  Les taches essentielles qui doivent être fournies au niveau communautaire sont à identifier ainsi que les profils respectifs des relais            communautaires mandatés à les mettre en œuvre ;
-  La question de la formation et l’encadrement des différents types de relais doit être discutée de manière objective et des solutions adéquates            proposées ;
-  L’harmonisation des composants essentiels tels que la formation, l’équipement et matériels, et le suivi/évaluation doit être renforcée afin d’assurer         une couverture minimum et de qualité des taches essentielles au niveau communautaire.

Le Département de la Santé et ses différents partenaires (PTF et société civile) ont décidé alors de tenir un Forum National sur les soins essentiels dans la communautaire, afin de se pencher sur ces questions de fond et d’échanger avec les acteurs impliqués dans le domaine de la santé communautaire. Cela permettra une avancée certaine sur la question des soins à fournir au niveau communautaire, le ‘’comment?’ et le ‘’par qui ?’’, dans un esprit de consensus.


2. OBJECTIF GENERAL DU FORUM

Créer un consensus national sur la définition du paquet minimum de couverture en santé au niveau communautaire afin d’achever un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs et définir la meilleure façon de mettre en œuvre ce paquet à base communautaire pour pallier aux grandes distances et à la faible couverture des services des santé, notamment raccourcir le temps entre la manifestation de symptômes de maladie et le début de la prise en charge, soit par référence, par administration de conseils ou de médicaments autorisées à ce niveau.

3. OBJECTIFS SPECIFIQUES


3.1.   Définir le paquet minimum de couverture en santé à base communautaire nécessaire à réaliser un impact important sur la mortalité et la morbidité              des populations vulnérables dans le sens des OMDs ;

3.2.   Identifier les profils des agents/relais qui mettront en œuvre ces taches ;

3.3.   Identifier les rôles et responsabilités qui leur seront attribués ;

3.4.   Clarifier les critères de choix des agents/relais ;

3.5.   Définir l’étendu de l’aire de couverture de chaque type d’agents/relais;

3.6.   Clarifier l’identité du niveau responsables pour le relais en termes de choix des relais, formation, supervision, et encadrement (le système sanitaire        ou les collectivités décentralisées ou autre) ;

3.7.   Se convenir sur la nécessité des contrats d’engagement et/ou de performance entre les responsables et les agents/relais et leur contenu minimum ;

3.8.   Identifier les niveaux et formes de motivation offerts à chaque type de relais ainsi que leurs paquets minimums d’équipement et matériels ;

3.9.   Définir les modalités de gestion des intrants essentiels par les agents/relais ;

3.10.  Identifier les mécanismes en place ou à définir pour rendre compte des efforts des relais et leur intégration dans le système d’information sanitaire ;

3.11.  Proposer un modèle de contrat pour les différents types d’agents.


4. METHODOLOGIE DU FORUM :
 
   Le forum se tiendra suivant la méthodologie suivante.

1. Sessions plénières :

En plénière, des présentations suivi de discussion sur les thèmes principaux suivants : "concept de soins essentiels dans la communauté, paquet de soins et tâches à confier" ; "profil des agents/relais, nombre et qualification" ;"suivi, formation / recyclage et motivation", seront faites par le département de la santé, ses partenaires de mise en œuvre des programmes de santé, notamment la santé communautaire, et des pays invités ayant des expériences en matière de santé communautaire (PCIME communautaire).

2. Travaux de groupes :

Chacun des trois thèmes sera traité en travaux de groupe pour aboutir à des solutions aux problèmes qui se posent à l’amélioration des soins essentiels dans la communauté.

Travaux de groupe pour, dégager des pistes de réflexion et/ou un plan d’action qui sera élaboré et mis en œuvre afin de traiter les  questions non résolues sous forme de  recherche action.

3. Visite des stands où des expériences de pays invités seront exposées.

4. Rédaction et adoption de la synthèse générale et des recommandations du forum.

 


5. RESULTATS ATTENDUS :

1.   Un  paquet minimum de couverture en santé à base communautaire nécessaire à la réalisation d’un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs est défini;

2.   Le ou les profils des agents/relais qui mettront en œuvre les taches ainsi définies est (sont) retenu (s);

3.   Les rôles et responsabilités attribués aux différents agents/relais sont précisés ;

4.   Les critères de choix des agents/relais sont connus et partagés ;

5.   L’aire de couverture/ménages à charge sont définis pour chaque type d’agents/relais;

6.   L’identité du niveau responsables pour le relais en termes de choix des relais, formation, supervision, et encadrement (le système sanitaire ou les      collectivités décentralisées ou autre) est précisée;

7.   La nécessité des contrats d’engagement et/ou de performance entre les responsables et les agents/relais et leur contenu minimum est clarifiée;

8.   Les niveaux et formes de motivation offerts à chaque type de relais ainsi que leurs paquets minimums d’équipement et matériels sont déterminés ;

9.   Les modalités de gestion des intrants essentiels par les agents/relais sont établis;

10.  Les mécanismes pour rendre compte des efforts des relais et leur intégration dans le système d’information sanitaire sont définis;

11.  Un modèle de contrat pour les différents types d’agents est retenu ;

12.  Un plan d’action ainsi que les étapes prochaines sont déterminées ;

13.  Le rapport final du forum est disponible et partagé avec les participants.

6. AGENDA DU FORUM : (cf. document détaillé de l’agenda)

         Lieu: Centre International de Conférence, Bamako

         Durée: 4 jours

         Dates: 10 février 2009 – cérémonie d’ouverture
                   11-14 février 2009 – journées de rencontre