Menu
A+ A A-

Ressources humaines et Réforme de la Santé

Sur le rapport du ministre de la Santé et des Affaires sociales, le Conseil des Ministres (en sa session du vendredi 20 septembre) a pris acte :

1. d’une communication écrite relative à la politique nationale de développement des ressources humaines du secteur santé, développement social et promotion de la famille et son plan stratégique intégré 2019-2023

La politique nationale 2009-2015 de développement des ressources humaines des secteurs ci-dessus visait à garantir l’offre de soins de santé de qualité et une protection sociale équitable à travers une bonne gestion des ressources humaines.

Sa mise en œuvre a permis notamment de réaliser des infrastructures sanitaires, de former des médecins spécialistes et d’améliorer le taux de couverture sanitaire.

La présente politique nationale est élaborée pour consolider ces acquis, prendre en compte les besoins nouveaux des ressources humaines du secteur de la santé, du développement social et de la promotion de la famille.

La mise en œuvre des actions préconisées par la politique contribuera notamment à :

- atténuer la crise des ressources humaines des secteurs ciblés ;
- améliorer l’offre de soins de santé et la qualité des services offerts ;
- assurer une meilleure distribution de l’aide sociale ;
- renforcer l’autonomisation de la femme, la protection de l’enfant et la résilience dans la lutte contre la pauvreté.

La politique nationale de développement des ressources humaines du secteur santé, développement social et promotion de la famille est assortie d’un plan d’actions stratégique 2019-2023 dont le financement sera assuré par l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers.

2. d’une communication écrite relative au document cadre de la réforme du système de santé du Mali 2019-2022

Le document cadre de la réforme du système de santé est le fruit d’une analyse situationnelle du système de santé au Mali.

Il vise à assurer le bien-être de la population par un système de santé performant, offrant des soins et services de santé de qualité avec une équité d’accès universel, dans des conditions de sécurité sanitaire optimales.

La mise en œuvre des actions préconisées par le document cadre contribuera entre autres à :

- améliorer la gouvernance du secteur de la santé ;
- restaurer la confiance des populations en leurs services de santé ;
- rehausser le niveau des indicateurs de santé relatifs à la santé maternelle et infantile ;
- garantir le financement durable du système de santé.

La réforme du système de santé s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement durable et participe de la mise en œuvre des initiatives du Président de la République dans le domaine de la santé.

 

 

 

GAO : Michel Hamala Sidibé met en fonctionnement un nouvel hôpital de campagne ultra moderne

Accompagné du Directeur Central des Services de Santé des armées, le Général de brigade Boubacar Dembélé, de l’équipe médicale du rôle 2 Barkhane, des autorités sanitaires de la région de Gao, et du maire de la ville, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a visité le nouvel hôpital de campagne de niveau 2 de Gao. Michel Hamala Sidibé a insisté sur la nécessité de rendre opérationnel cet hôpital qui a été inauguré, en juillet 2018.

Cet hôpital de niveau 2 a été construit grâce à un mémorandum d’entente entre le gouvernement malien et l’Union Africaine sur financement de la Corée du Sud. L’hôpital de niveau 2 équipé d’un plateau technique de dernière génération est mis à la disposition du gouvernement malien. Il permet la dispensation des soins de santé de qualité répondant aux normes et standards internationaux en matière de soutien médical. Il apporte un soutien médical aux forces armées maliennes(FAMas), aux populations civiles, ainsi qu’aux futurs déploiements de l’union africaine dans le nord du Mali et dans la région du Sahel. Il comprend 20 lits d’hospitalisation, des blocs opératoires, des salles de consultations, des salles de stockage, un laboratoire hyper équipé et une morgue de dix places. Inauguré, il y a 15 mois, cet hôpital de campagne de Gao n’était toujours pas opérationnel. Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a apporté lors de sa visite le déclic en décidant avec le déplacement de la Défense, des conditions pour le fonctionnement du joyau. Heureux d'avoir une telle infrastructure dans son dispositif hospitalier dans la region de Gao, le ministre Sidibé a insisté sur la nécessité de la rendre opérationnelle.

« Nous remercions le ministère de la Défense le gouvernement du Mali pour cet hôpital. La santé c’est aussi construire un espace de paix. Quand les gens ne sont pas en bonne santé, ils ont du mal à s’investir dans le renforcement de leur propre sécurité. Cet hôpital viendra aussi renforcer la dorsale sanitaire des forces armées et du coup booster le moral de la troupe. Il faudra opérationnaliser très rapidement cet hôpital, qui est un bijou avec des équipements de dernière génération. Nous exhortons les bénéficiaires et le personnel à bien l'entretenir.

Nous ferons tout à travers un plaidoyer assez fort auprès des partenaires pour avoir des consommables et des intrants», a-t-il déclaré. En tant que bénéficiaire, le directeur Central des Services de Santé des armées, le Général Boubacar Dembélé a promis de prendre soin du nouvel hôpital de niveau 2 de Gao pour le bien être des militaires et des civils. Pour lui, au nom du concept "One Health" une seule santé, cet hôpital servira à la fois aux militaires et à la population.

Belle preuve de collaboration avec l'Hôpital de rôle II de la Force Barkhane

Par la même occasion, le ministre de la Santé et des Affaires, Michel Hamala Sidibé a visité l’hôpital rôle 2 de la force Barkhane à Gao, équipé d’un laboratoire, d’un scanner, des salles d’hospitalisation. Le ministre Sidibé a souhaité une complémentarité entre les deux structures. Adhérant à cette proposition, le responsable de l’hôpital de rôle 2 de la force Barkhane, pense que les deux structures peuvent aller au-delà d’une simple complémentarité. Selon lui, les deux structures peuvent aussi investir dans le renforcement des capacités des jeunes infirmiers (stage de formation de 6 mois en France).

L'hôpital régional de Gao : la renaissance

Ensuite, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales s’est rendu à l’hôpital régional de Gao qui avait été mis à rude épreuve au moment de l'occupation de la ville par les djihadistes. L’hôpital regional de Gao renaît de ses décombres grâce à l’appui de la Croix rouge internationale et d’autres partenaires. Très propre, il est équipé de matériels ultra modernes avec des initiatives nouvelles se traduisant par la création de nouveaux services tel que le service de physiothérapie, qui est un service post opératoire apprenant aux malades opérés de pouvoir récupérer facilement. Michel Hamala Sidibé a visité les deux blocs opératoires et les salles d’hospitalisation où il a pu s'assurer des conditions de prise en charge des patients.

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales a adressé ses félicitations au personnel de l’hôpital régional de Gao à qui il a demandé de prendre soin de l’hôpital sous sa forme actuelle et de faire en sorte que la qualité des prestations continuent à être meilleure pour le bonheur des populations.

A Diamouténé

 

 

 

C’est la vie + : divertissement et changement social, une nouvelle approche pour promouvoir la santé

 

C’est la vie + est un projet unique qui a pour objectif final l’amélioration des connaissances, des attitudes et des comportements en matière de droits et santé sexuels et reproductifs en Afrique de l’Ouest. 

Au coeur de la campagne, des productions audiovisuelles pour la télévision, la radio et le web, entièrement produites sur le continent.  Lancée en 2015, la série télévisée a été créée par Marguerite Abouët (Aya de Youpongon) et Charlie Beleteau (Plus belle la vie). Elle est entièrement tournée et réalisée à Dakar, au Sénégal.
Autour des programmes de divertissement, des animations communautaires sur le terrain sont menées avec le Kit pédagogique C’est la vie !, un support d’éducation pour la santé, qui soutient l’impact des messages que la série contient. Des formations sont dispensées auprès des partenaires et des professionnel·les locaux pour que ceux·elles-ci puissent mener des séances de discussions, des projections-débat ou des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive à partir de la série.
Le projet, porté par l’ONG sénégalaise RAES, est déployé à l’échelle continentale mais aussi à l’échelle communautaire dans 9 pays de la sous-région (Côte d’Ivoire, Mali, Burkina, Niger, Togo, Bénin, Tchad, Guinée, Sénégal), invitant les partenaires de la société civile à débattre de ces problématiques à l’échelle individuelle, communautaire et politique.

Objectifs

La campagne a pour objectifs de :

●    Diffuser des informations vérifiées au plus grand nombre pour renforcer les connaissances des téléspectateur·rice·s et des auditeur·rice·s
●    Libérer la parole et susciter un débat citoyen autour de questions de santé et des sujets de société
●    Plaider pour une plus grande implication des gouvernements dans la réalisation des droits à la santé sexuelle et reproductive, l’accès aux soins et la professionnalisation des personnels de santé
●    Favoriser l’adoption de comportements responsables en matière de santé sexuelle et reproductive en particulier chez les jeunes et les adolescent·e·s

Pour plus d'information télécharger le document ci-joint

Rendez-vous sur les réseaux sociaux du projet

www.cestlavie.tv 


Facebook @Cestlavie.tv
Instagram @cestlavie_tv


Youtube Chaîne C’est la vie

Ils parlent de nous !

Une série pour les droits des femmes 
Arte - Août 2018 
“ C’est sans doute le plus grand succès télévisé de ces dernières années en Afrique de l’Ouest.

C’est la vie !, feuilleton panafricain en partie financé par les Nations Unies, rassemble chaque soir depuis 2014 des centaines de milliers de téléspectateurs autour de la vie d’un centre de santé dans une ville imaginaire “

lien web https://www.youtube.com/watch?v=EdfX55UDbjk




Interview de Marguerite Abouet - “Nos histoires sont aussi passionnantes que celles de “Dallas” 
AFD - Septembre 2018 
“ Je voulais travailler avec des Africain·e·s, pour les Africain·e·s, avoir des jeunes filles africaines à la réalisation, des acteurs et des actrices d’ici, et c’est ce qu’on fait avec cette série. Avec la complicité du créateur de la série Plus belle la vie, on a même développé des studios en plein air dans un quartier de Dakar, des décors tournants, c’est une première. On est dans la formation, le développement d’infrastructures et de talents africains, c’est ça aussi qui m’a attirée.”



lien web https://www.afd.fr/fr/marguerite-abouet-nos-histoires-sont-aussi-passionnantes-que-celles-de-dallas


 

 

 

COOPERATION : En France, le ministre Michel Hamala Sidibé multiplie les opportunités d’appui au système de santé du Mali

En marge de la visite du Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, en France, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a eu, les lundi 9 et mardi 10 septembre 2019, une série de rencontres avec des structures françaises sur des questions de santé. L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris(APHP), l’hôpital Robert Debré, la marie de Paris et le Centre de Crise et de Soutien du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères sont, entre autres, des lieux ayant reçus la visite du ministre. Ces rencontres ont abordé les questions de gestion hospitalière et la fourniture des services sociaux de base dans des zones fragiles.

Le CHU Gabriel Touré au cœur des échanges

A l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris(APHP), agence publique de santé exerçant le rôle de structure faitière en matière d’assistance aux centres hospitaliers universitaires de Paris et d’Ile de France, regroupant 39 hôpitaux, les échanges ont porté sur une possibilité de partenariat bilatéral avec le Mali autour de l’Hôpital Gabriel Touré, qui est confronté, entre autres, aux problèmes d’équipements et de gouvernance. Un plan d’action assorti d’un plan de financement est attendu dans ce sens d’ici à la fin de l’année. Il s’agit, après un diagnostic approfondi, de proposer une solution de modernisation du CHU Gabriel Touré basée sur l’innovation technologique et surtout l’amélioration de la gouvernance hospitalière. Il s’agit d’aider à trouver une alternative crédible et rapide pour amener Gabriel Touré à faire face au flux qu’il reçoit (125 0000 patients par an en consultation). L’APHP, en partenariat avec l’agence française de développement(AFD) devrai mobiliser des fonds pour renforcer cet important établissement hospitalier du Mali. C’est dans ce cadre qu’une mission de l’Assistance Publique -Hôpitaux de Paris se rendra en octobre prochain à Bamako afin d’accompagner à faire un audit de l’hôpital Gabriel Touré avant le financement attendu de l’Agence française développement.

L’Hôpital Robert Debré, l’exemple qui inspire

A l’hôpital Robert Debré, structure de référence de prise en charge des urgences pédiatriques en France, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales a eu un échange fructueux sur ce sujet des urgences pédiatriques. L’Hôpital Robert-Debré, à travers certains de ses spécialistes comme le Pr. Yves, entretient un partenariat avec des structures hospitalières du Mali. Là, Michel H. Sidibé et sa délégation ont eu droit à une petite présentation sur ce qui peut justifier un partenariat futur entre le Mali et cet établissement hospitalier français. Dans les jours à venir, l’Association « Demissenouw Ka Yèlè », dirigée par le Pr. Yves, un imminent spécialiste de cet hôpital, fera son lancement au Mali.
Le chef de service Urgence pédiatrique de l’hôpital Robert Debré, Pr. Lugi Titonanlio, s’est réjoui de la visite du ministre de la Santé et des Affaires Sociales. « C’est un honneur de recevoir le ministre de la santé du Mali qui va apporter des réponses à son pays. Si on peut collaborer, c’est une bonne chose, parce que c’est important pour nous d’aider des populations qui sont plus en difficulté par rapport à nous. Les échanges pour nous sont importants, ils permettent d’avoir des idées pour le futur. Il y a des organisations qui peuvent se mettre en place au Mali. Cela peut apporter rapidement une amélioration dans la prise en charge des enfants. Le fait d’instaurer une collaboration, c’est-à-dire se déplacer et faire des échanges professionnels, est enrichissant pour nous : car les échanges sont toujours réciproquement bénéfiques.», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le ministre Michel H. Sidibé s’est dit satisfait de ces visites, qui, selon lui, lui ont permis de voir jusqu’où il doit aller dans l’organisation interne des hôpitaux avec en tête l’hôpital Gabriel Touré, qui constitue une vitrine dans l’architecture hospitalière du Mali en tant que l’hôpital le plus sollicité dans notre pays. « Le temps presse, il y a urgence à adapter l’hôpital Gabriel Touré aux besoins des usagers. Nous aurons une vision pragmatique à soumettre à l’AFD parce que tout passe par l’amélioration des offres de service dans cet hôpital », a déclaré le ministre Sidibé.

Un projet de gestion des déchets biomédicaux au Mali

Ensuite, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a été reçu à la mairie de Paris par le maire de la ville, Anne Hidalgo. Michel Hamala Sidibé, accompagné par le nouveau coordinateur de la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida, la Tuberculose et les Hépatites, Dr. Youssouf Diallo, a décliné ses priorités dans la lutte contre le sida au Mali qui passent par le renforcement et la dynamisation du dispositif de prévention, et surtout par la prise en charge. Le ministre Sidibé a annoncé le lancement très prochainement d’une vaste campagne de dépistage au Mali. Réputées pour leur engagement respectif et décisif dans la lutte contre le VIH, les deux personnalités réaffirment cet engagement qui a pu faire atteindre des résultats remarquables tant au niveau mondial pour le ministre de la Santé et des Affaires Sociales du Mali et ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA qu’au niveau de Paris pour le maire de Paris, Anne Hidalgo. Cet engagement est renouvelé pour un Bamako sans sida.
En plus du VIH/Sida, les deux personnalités ont échangé de la possibilité de mise en place à Bamako d’un projet de gestion des déchets biomédicaux. La maire de Paris a promis d’envoyer à Bamako une mission technique pour échanger avec l’ensemble des acteurs concernés par ce projet.

Des projets sociaux à impact rapide

Le mardi 10 septembre, le ministre Sidibé et sa délégation ont été reçus conjointement par les responsables de deux structures clés du ministère de l’Europe et des Affaires Sociales. Il s’agit de M. Éric Chevalier, directeur du Centre de Crise et de Soutien et de M. Cyril Pierre, directeur général adjoint de la Mondialisation. Il a été question, lors de cette rencontre, de la mise en place au Mali des projets sociaux à impact rapide ; de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose et l’Alliance française de la santé globale ; et surtout du renforcement de la politique de mutuelles au Mali.

Dans la journée du mercredi, le ministre Sidibé a rencontré d’autres personnalités notamment Pr. Dominique Leguludec, présidente de la Haute Autorité de santé. La délégation du ministre a été entretenue sur la vie de cet organe de référence dans la régulation du secteur de la santé en France. D’autres thématiques en lien avec les assurances maladies, et les stratégies d’amélioration de la qualité de services de santé étaient également au centre des échanges.
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, prendra part ce jeudi à Toulouse au 20 ème anniversaire de la création de la Fondation Fabre.

CCom du MSAS

Visite du MSAS MICHEL SIDIBE à l'Hôpital le Luxembourg : ‘‘Nous n'avons plus besoin d'évacuer à l'étranger les malades du cœur’’


Ce jeudi, 05 septembre 2019, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, s'est rendu à l'hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg de Bamako pour visiter l'Unité de cardiologie interventionnelle dont les activités ont débuté mercredi dernier.
Fruit d'un partenariat entre la Principauté de Monaco, l’association monégasque SHARE, la Fondation pour l’Enfance, des Associations et particuliers, cette unité dont l’inauguration officielle est prévue pour le début de l'année prochaine, permet de faire des interventions par cathétérisme afin de dilater ou déboucher les artères en cas d’attaque cardiovasculaire. Sa construction et son équipement auront coûté environ 1,5 million d'euros, financés en grande partie par le Gouvernement princier de Monaco, l’association SHARE et ses partenaires financiers. L’association SHARE a également soutenu la formation de toute l’équipe médicale et paramédicale pendant plusieurs années.
Appréciant cette visite du ministre, le Directeur médical du centre cardio-thoracique de Monaco, le Dr François Bourlon, a salué l'excellence des relations entre le Mali et la Principauté de Monaco qui aura permis la réalisation de cette unité qui permettra de sauver de nombreuses vies humaines au Mali. “C'est un atout extraordinaire pour les populations maliennes d'avoir une salle de cathétérisme cardiaque», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Directeur de l’Hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg, Pr Mamadou B Diarra, s'est aussi déclaré motivé par cette visite du ministre et engagé à faire bon usage de joyau pour le bonheur des malades du cœur.
Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, s'est réjoui du plateau technique de cette unité qui permettra de réduire la mortalité et les évacuations sanitaires sur l'extérieur, qui coûtent énormément cher au budget national. « Nous sommes ici pour accompagner une initiative porteuse. C'est un partenariat promoteur entre la Principauté de Monaco et l'hôpital Mère Enfant Le Luxembourg. Nous avons l'un des services les plus avancés en termes de nouvelles technologies médicales dans le domaine de la cardiologie. Nous n'avons plus besoin d'évacuer à l'étranger les malades du cœur. Cette unité de cardiologie interventionnelle et le centre André Festoc contribueront largement à l'amélioration de la santé des populations maliennes, conformément à la volonté du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta », a-t-il déclaré. Il a exhorté le personnel de l'Hôpital Mère Enfant Le Luxembourg à continuer de faire de cet hôpital un exemple dans la sous-région.
MSAS