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Actualités news (630)

«Le gouvernement malien a compris la question de l'e-santé», selon le docteur Ousmane Ly, invité Afrique sur RFI

 

Comment mieux se soigner lorsqu’on habite dans une région isolée ? Comment avoir accès à un spécialiste, sans avoir à parcourir des kilomètres ? Ce sont les défis auxquels s’attaque l’e-santé, ou santé numérique : s’appuyer sur les technologies de l’information et de la communication, pour faciliter les échanges entre soignants, ou leur permettre de mener des téléconsultations, à distance. Le Mali est l’un des pays d’Afrique à avoir investi dans la cybersanté. Le docteur Ousmane Ly, directeur général de l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale, répond aux questions de Magali Lagrange.
A Écouter l'interview sur RFI.FR

 

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EBOLA RDC - Evolution de la riposte de l'épidémie d'Ebola au samedi 12 mai 2018

  • Le Ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga, est arrivé à Mbandaka avec sa délégation ce samedi 12 mai 2018. Le Ministre était accompagné du Directeur Général de la Direction Générale de Lutte contre la Maladie (DGLM), le Dr Ndjoloko Tambwe Bathe, du Représentant de l’OMS en RDC, le Dr Allarangar Yokouidé, et du Représentant de l’UNICEF, le Dr Gianfranco Rotigliano.
  • La délégation a été accueillie à l’aéroport de Mbandaka par le Gouverneur de la Province de l’Equateur, Bobo Boloko, et le chef de la Division Provinciale de la Santé (DPS). Ils ont tenu une réunion de travail durant laquelle le chef de la DPS a présenté la situation épidémiologique, l’adaptation du plan de riposte au niveau provincial, et les préoccupations des équipes provinciales.
  • Lors de cette réunion, le Ministre de la Santé a fait une longue déclaration pour marquer son soutien total aux équipes provinciales. Il a rappelé que ce n’est pas la province a elle seule qui doit faire face à l’épidémie d’Ebola mais c’est la Nation toute entière. Par conséquent, il faut renforcer la coordination entre les 3 niveaux de la riposte – national, provincial et local – qui doivent travailler main dans la main. Au-delà de la réponse à l’épidémie actuelle, toutes les actions et décisions du Ministère de la Santé visent à renforcer les ressources humaines locales en les formant car c’est le meilleur moyen d'améliorer la résilience du système sanitaire congolais sur le long terme.
  • Le Ministre de la Santé a également abordé la question des vaccins contre Ebola qui seront exclusivement administrés aux professionnels de la santé directement exposés et aux personnes ayant été en contact avec des cas confirmés d’Ebola. Bien qu’utiles pour briser rapidement la chaîne de transmission du virus Ebola, le Ministre a expliqué que le succès réel de la riposte ne dépendra pas uniquement des vaccins mais de l’application rigoureuse des mesures de santé publique par les professionnels de la santé.

Descente sur le terrain à Bikoro

  • La délégation s’est ensuite rendue à l’épicentre de l’épidémie à Bikoro pour palper du doigt les réalités du terrain. Lors de l’entretien avec le médecin chef de zone à l’Institut Technique Médical (ITM) de Bikoro, le Ministre de la Santé a félicité les professionnels de la santé de la zone de santé pour leur professionnalisme et leur patriotisme car c’est la notification des cas suspects de leur part qui a permis le déploiement rapide des moyens et ressources nécessaires pour la riposte.
  • Plusieurs recommandations ont été faites afin de renforcer l’organisation de la riposte sur place telles que l’installation rapide de points d’eau chlorée à l’entrée de tous les lieux de rassemblement et la pratique des enterrements dignes et sécurisés. Par ailleurs, il a été conseillé de maintenir les écoles ouvertes en prenant toutefois les dispositions nécessaires pour veiller à la sécurité des enfants, à savoir prendre la température des enfants tous les matins à leur arrivée, et le lavage des mains à l’arrivée et à la sorite de l’école.  
  • Tous les piliers de la société doivent être associés à la riposte contre Ebola. Ainsi, le Ministre de la Santé fut ravi de rencontrer les autorités coutumières locales qui lui ont confirmé qu’elles étaient pleinement impliquées dans la sensibilisation de la communauté.
  • La délégation s’est également rendue à l’Hôpital Général de Bikoro où elle a échangé avec le Médecin Directeur à propos de l’installation prochaine d’un centre de traitement d’Ebola et de l’instauration de la gratuité des soins durant toute la période de l’épidémie.  

Organisation de la riposte

  • L’Hôpital Général de Référence de Bikoro a placé les deux cas confirmés d’Ebola dans une zone d’isolement en attendant la construction prochaine du centre de traitement d’Ebola.
  • Une équipe additionnelle d’experts venant de Kinshasa a été déployée et a acheminé un nouveau lot d’équipements comprenant notamment des kits de protection individuelle pour le personnel de santé et les deux laboratoires mobiles de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB).
  • Le Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF) a activé les mesures standards de surveillance épidémiologique et de protection aux voies d’entrée aériennes, maritimes et routières de Mbandaka. Il s’agit notamment du lavage des mains à l’eau chlorée et du contrôle de la température avec les thermomètres laser.
  • Le Programme National de Communication et de Promotion de la Santé (PNCPS) a envoyé les premiers lots de matériel de communication comprenant des affiches, dépliants, spots TV et radio, et mégaphones. Les affiches ont déjà été placées dans tous les lieux publics de la zone de santé de Bikoro. Des ateliers sont prévus afin d’actualiser les messages et les traduire en langues locales. D'autres ateliers seront organisés dès la semaine prochaine pour les animateurs des médias de la province.
  • La prise en charge psychosociale des patients et de leurs proches a commencé. Elle est assurée pour tous les cas suspects ainsi que pour les membres de leur famille et toute personne en contact avec les patients, y compris leurs garde-malades. 
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Lutte contre les médicaments illicites : Pr Samba Sow salue la vigilance de la douane malienne à Kouremalé

En visite à Kouremalé, le jeudi 10 mai dernier, village frontière avec la Guinée, le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Pr Samba Sow, a découvert une importante quantité de faux médicaments ou médicaments de contrefaçon, saisie par la brigade locale de la douane. Connaissant les méfaits de tels produits sur la santé de leurs consommateurs, le ministre a expliqué le risque que la douane a écarté ainsi de la population. Les produits saisis comprennent des antibiotiques de troisième génération comme Ceftriaxone Sodique, prescrits que dans des cas d'extrême nécessité par des spécialistes en soins médicaux. " Retrouver ainsi ces produits dans la rue, dans les mauvais conditionnements, ou entre les mains des personnes non qualifiées, constitue un danger auquel nous sommes tous exposés directement ou indirectement ", a-t-il exclamé.

La saisie de la Brigade de douane dirigée par le Commandant Traoré, comprend aussi des drogues comme Tramadol, le bourreau de la jeunesse ; La Force Tranquille, une drogue liquide ; Reelix extra ; etc. Leur prise impacte négativement la santé de leurs consommateurs qui risquent des insuffisances cardiaques, rénales, des troubles psychiques, des cancers de foie et autres...

Lors de sa visite de courtoisie à la chefferie traditionnelle le même jour, le ministre a invité le chef de village Bourama Keita à informer sa population sur les méfaits de ces genres de médicaments.
Celui-ci a pris l'engagement de faire passer le message aux habitants de son village.
Les produits saisis feront l'objet d'une destruction dans les prochains jours. Le ministre Sow a promis des actions de sensibilisation pour un changement de comportements vis-à-vis de ces faux médicaments. Ceux-ci, faut le rappeler, engendrent aujourd’hui beaucoup de problèmes sanitaires.  En plus des conséquences sanitaires affreuses, l’introduction frauduleuse de ces médicaments sur nos marchés, entraine un véritable désastre économique pour notre pays. Une campagne nationale d’information et de sensibilisation, suivie de mesures répressives, parait impérative.   

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Le ministre de la Santé, Pr Samba Sow rend hommage aux sages femmes du Mali.

À l'occasion de la cérémonie de commémoration du 4 mai, Journée internationale de la Sage-femme, qu'il a présidée, le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow, a rendu un hommage mérité aux sages femmes du Mali pour leurs efforts inlassables en faveur la santé de la mère et de l'enfant, qui constitue une priorité pour les autorités sanitaires du Mali.

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MESSAGE DU MSHP A L’OCCASION E LA CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Chers Compatriotes,

Le 25 avril, notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. L’objectif principal de cette Journée est de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale autour des stratégies de lutte contre le paludisme. Pour cette année, la campagne aura pour thème : « Prêts à vaincre le paludisme ». Un thème qui reflète la vision d’un monde exempt de la maladie telle que défini dans la stratégie mondiale contre le paludisme 2016-2030.

Dans notre pays, le paludisme constitue encore un véritable problème de santé publique et représente 32% des motifs de consultation dont 0,5% de décès. Les statistiques sanitaires ainsi que les rapports fournis par les Agents de Santé communautaire (ASC) en 2017 font état de 2 097 797 cas de paludisme dans les formations sanitaires publiques.
Les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes, les populations déplacées qui constituent la frange la plus vulnérable payent le plus lourd tribut face à cette maladie.

Sur le plan économique, le paludisme affecte la croissance économique annuelle de notre pays et demeure l’une des principales causes de l’absentéisme au travail ou à l’école.

Chers Compatriotes,

Pour y faire face, nous devons appliquer rigoureusement les stratégies actuelles de contrôle du paludisme auxquelles notre pays a souscrit à savoir :
• La prévention par l’utilisation, en toutes saisons, des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILD) ;
• Le traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez la femme enceinte ;
• La chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de moins de cinq ans recommandée par l’OMS en mars 2012 comme politique de lutte contre le paludisme dans les pays du sahel, étendue à l’ensemble du pays depuis 2016 ;
• La pulvérisation intra-domiciliaire (PID) ;
• La confirmation systématique de tout cas suspect de paludisme et un traitement précoce et approprié de cas confirmés ;
• La prédiction, la prévention et la gestion des épidémies de paludisme
• La communication et la mobilisation sociale ;
• La recherche ;
• Le suivi/évaluation.

Pour parvenir à la mise en œuvre de ces stratégies, l’Etat et ses partenaires vont mobiliser au cours de cette année 2018 plus de 32 milliards FCFA dans les activités de lutte contre la Paludisme.

Chers Compatriotes,

En outre, nous devons intensifier la sensibilisation au sein des communautés, l’information à travers les radios de proximité et la communication interpersonnelle en vue d’obtenir de meilleurs résultats. Ensemble, nous devons relever l’immense défi de l’objectif 3 des Objectifs du Développement Durable à savoir : « la bonne santé et le bien être de tous ».

Je lance un appel aux populations pour qu’elles adoptent quelques réflexes, notamment « dormir en toute saison sous une moustiquaire imprégnée à longue durée d’action ; assainir leur cadre de vie pour empêcher une prolifération des moustiques qui sont les vecteurs du paludisme. L’observance de ces comportements, ajoutée aux énormes efforts déployés par l’État et ses partenaires, contribuera à vaincre le paludisme ».

J’en appelle au personnel socio-sanitaire à plus de persévérance pour la préservation et le renforcement des acquis dans le domaine de la lutte contre le paludisme.

Q’Allah aide le Mali !
Je vous remercie !

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Reunion du comite technique du programme de developpement socio-sanitaire (PRODESS III).

la réunion du comite technique du programme de développement socio-sanitaire (PRODESS III) s'est tenue ces 18 et 19 Avril 2018 dans la salle de conférence de la Maison des Aînés de Bamako. Sous la présidence du secrétaire général du ministère de la santé Dr Mama Coumaré.

l'objectif général de cette réunion était de procéder à la validation des bilans 2017 et des plans opérationnels 2019 des 3 départements du secteur de la santé et de la société civile.

pour en savoir plus, telecharger les TDR ci-dessous

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COOPERATION MALI-EMIRATS ARABES UNIS Des conventions en faveur des secteurs prioritaires : Santé, Energie, Eau et Education

 

A travers plusieurs conventions signées hier mardi 6 mars au Palais de Koulouba, en présence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta et du PM Soubeylou Boubèye Maïga, le Mali bénéficiera dans un bref délai d’un financement des Emirats Arabes Unis en faveur des secteurs prioritaires tels la Santé, l’Eau, l’Energie, l’Education.

 Suite à la visite de travail du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Emirats Arabes Unis en mi-novembre2017, une délégation de ce pays a séjourné en décembre dernier au Mali pour recueillir les priorités de notre pays dans divers domaines. Trois mois après cette mission, une délégation Emiratie de haut niveau, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Abdulah Ben Zayed Al-Nahyane, est dans nos murs depuis hier. Figure dans cette délégation, le secrétaire général adjoint du Croissant Rouge des Emirats Arabes unis. 

Accueillie à l’Aéroport international président Modibo Keïta de Bamako Sénou aux environs de 12 h par les ministres des Affaires étrangères du Mali et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly et celui de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr Samba Ousmane Sow, et l’ambassadeur du Mali aux Emirats Arabes Unis, Boubacar Sidibé dit Kolon, la délégation a été conduite au Palais présidentiel de Koulouba pour la signature des conventions en faveur des domaines de la santé, de l’eau, de l’énergie et de l’éducation. Cette signature de conventions a enregistré la présence du Premier ministre, chef du Gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, et de plusieurs membres du gouvernement notamment le ministre de l’Economie et des Finances.  

Les signatures avaient trait au :

-          Projet d’accord relatif à la promotion et la protection des investissements entre le Mali et les Emirats Arabes Unis ;

-           Projet de convention en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu entre le Mali et les Emirats Arabes Unis ;

-          Mémorandum d’entente entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis relatif à l’établissement de la commission mixte de coopération. Ce dernier point concerne plusieurs départements (secteurs) dont celui de la Santé et de l’Hygiène Publique, de l’Energie et de l’Eau, et aussi de l’Education.

Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, par ces conventions,  le Mali et les Emirats Arabes Unis décident de sceller un accord pour la protection réciproque de leurs investissements. « Cela était nécessaire afin de compléter les traités prévus, d’accélérer les intentions d’investissements et d’intervention de ces pays amis du Mali dans le secteur économique … », a-t-il ajouté.

Signataire d’une des conventions du jour, le ministre de la   Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow, a qualifié ces conventions d’importantes car, elles viennent matérialiser des axes importants du programme présidentiel d’urgences sociales.

Le ministre Sow a annoncé qu’à la suite de cette délégation ministérielle, des équipes technique et financière des Emirats Arabes Unis sont attendues à Bamako dans les 60 jours qui suivent.

Elles auront pour mission de se prononcer sur le financement et l’exécution des projets prioritaires qui seront soumis par la partie malienne. Il s’agit principalement des projets vitaux dans les domaines de la Santé, de l’Energie et de l’Eau, de l’Education…Des programmes de développement sont également à l’ordre du jour.

 

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Reconnaissance du mérite : 39 agents du ministère de la Santé et de l'hygiène publique décorés

Ils sont au total 39 récipiendaires à recevoir des mains du ministre de la Santé et de l'hygiène publique, leurs distinctions. C'était le lundi 19 fevrier lors d'une cérémonie officiée par le Grand chancelier des Ordres nationaux, le général de Brigade Amadou Sagafpurou Gueye.
Parmi eux, 9 sont décorés au grade de Chevalier de l'Ordre national, 15 à celui de Chevalier de l'ordre du mérite de la santé et les 15 autres sont medaillés de l'Etoile d'argent du mérite national avec "Effigie Abeille".
Ils sont chauffeurs, secrétaires, agents médicaux et médicaux, chefs de services, secretaire général à être distingués par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, au compte du MSHP au titre de l'année 2017, sur proposition du ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow, pour service rendu à la Nation reconnaissante.
Après leur avoir remis leurs distinctions respectives, le ministre Sow a exhortés récipiendaires à plus de persévérance et d'engagement au bénéfice du Mali. Pour lui, les médaillés du jour ne sont pas les seuls méritants. "D'autres méritants seront proposés et distingués inchallah, dans l'avenir. Il a formulé le voeu de voir tous les travailleurs goûter à l'honneur de la reconnaissance nationale. Pour ce faire, il a prodigué de sages conseils qui ont été accueillis par un tonnerre d'applaudissements.
Le Grand chancelier des ordres nationaux, les a, lui aussi, félicités pour le mérite récompensé.
Au nom de ses collègues récipiendaires, le Pr Adama Sangaré de l'hôpital de Kati, a pris l'engagement de prouver que leur décoration n'était point un fruit du hasard.
Bravo !

 
 
 
 
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Koutiala : Le Président de la République pose la première pierre d'un hôpital de 2ème Référence et remet des ambulances médicalisées.

Le président de la République, Son Excellence El Hadj Ibrahim Keita, a procédé ce jeudi 15 février 2018, la pose de la première pierre d'un hôpital de deuxième référence dans la capitale de l'or blanc. D'une valeur de plus de 12 milliards de francs CFA, financé entièrement sur budget d'Etat, cette pierre posée est le début d'un processus de construction d'hôpitaux de deuxième référence, prévus dans les localités comme Kita, Nioro du Sahel, Markala, Bougouni, San, et dans les six communes du District de Bamako. Selon le ministre de la santé et de l'hygiène, Pr Samba Ousmabe Sow, cette infrastructure sera bâtie sur une superficie de plus de 14 ha. Il comprendra plusieurs services comme, entre autres, la traumatologie, l'imagerie médicale, le service d'hospitalisation de médecine, le service de gynéco obstétrique, des logements d'atreintes et des annexes.
"une fois ses travaux achevés, le département de la santé mettra à la disposition de l'hôpital un personnel adéquat pour le fonctionnement optimal de ces différents services ", a-t-il assuré. Avec ce nouvel hôpital, le besoin d'évacuation sanitaire des habitants de Koutiala sera considérablement réduit et il pourra même prendre en compte les sollicitations d'autres localités avoisinantes. Il faut noter que le nouvel hôpital de Koutiala offrira une capacité d'accueil de plusieurs centaines de lits. À cette occasion, le chef de l'Etat à aussi remis des moto-ambulances médicalisées pour les 42 Centres de santé du district sanitaire de Koutiala et deux ambulances auto médicalisées dont la charge de la répartition reviendra à la direction régionale de Sikasso.
Contente de cette nouvelle, la population de Koutiala était massivement sortie pour dire merci au président de la République, Son Excellence El Hadj Ibrahim Keita.

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Le cancer constitue aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité dans le monde, avec 8,8 millions de décès en 2015. Au Mali, les données du registre des cancers institué en 2010 montrent que les femmes sont les plus touchées, avec 696 cas

Le cancer constitue aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité dans le monde, avec 8,8 millions de décès en 2015.
Au Mali, les données du  registre des cancers institué en 2010 montrent  que les femmes sont les plus touchées, avec 696 cas soit 51%. Face à ces statistiques alarmantes, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr Samba Sow, invite à un dépistage précoce pour permettre un traitement efficace de la maladie. Lisez l’intégralité de son discours à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer.
 
Mes chers compatriotes,

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale célèbre le 04 février de chaque année, la journée mondiale de lutte contre les cancers.
Le thème retenu cette année est : « Nous pouvons- Je peux ».
Cette année, plusieurs partenaires se sont joints au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et à l’Association de Lutte contre le Cancer (ALMAC) pour commémorer cet évènement. Parmi ces partenaires, nous pouvons citer, la « Coalition, Cancer Mali », le Cercle scientifique et la SOMAGO.

Chers compatriotes,
Selon l’Organisation Mondiale de la santé, « le terme général de cancer s’applique à un grand groupe de maladies pouvant toucher n’importe quelle partie de l’organisme. On parle aussi de tumeurs malignes ou de néoplasmes. L’un des traits caractéristiques du cancer est la prolifération rapide de cellules anormales qui, au-delà de leur délimitation habituelle, peuvent envahir des parties adjacentes de l’organisme, puis essaimer dans d’autres organes ».

Le cancer constitue aujourd’hui la deuxième cause de mortalité dans le monde.
Plus de 70% de tous les décès par cancer surviennent dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires où les ressources susceptibles d’être affectées à la prévention, au diagnostic et au traitement sont limitées voire inexistantes. On estime que plus de 40% des cancers sont évitables. Pourtant, la très forte augmentation des facteurs de risque tels que le tabagisme, l’abus de l’alcool et certaines infections contribuent à l’accroissement du nombre de cas de cancer dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires.
Le tabagisme à lui seul est à l’origine d’environ 1.5 millions de décès par cancer chaque année.
Au Mali, les données du  registre des cancers institué en 2010 montrent  que :
* les femmes  sont les plus touchées, avec 696 cas soit 51% ;
* les taux les plus élevés sont dus aux cancers du col utérin (6,9%) ;
* les cancers les plus fréquents chez la femme sont les cancers du col utérin suivi du sein, de l’estomac, du foie et du côlon rectum chez les femmes ;
* Tandis que chez les hommes on note une prédominance du cancer du foie, de l’estomac, de la prostate, de la vessie du côlon et du rectum ;
* on note parmi les cancers les plus meurtriers les cancers du col utérin, du foie, du sein, de l’estomac et de la vessie.

Mes chers compatriotes,
Ces données montrent à suffisance l’ampleur du problème et justifie pour le Mali l’adoption d’une politique nationale de prévention et de lutte contre les cancers.
Des acquis non moins importants ont été réalisés  en matière de lutte contre les cancers. On peut citer entre autres :
* la réalisation d’une étude des facteurs étiologiques ou facteurs de risques (infections à papilloma virus et à herpès simplex virus 2, facteurs socio économiques et comportementaux ;
* l’introduction du dépistage du cancer  du col de l’utérus dans le paquet minimum d’activité ;
* l’existence d’associations de lutte contre les maladies cancéreuses ;
* une étude pilote pour l’introduction du vaccin contre HPV dans les districts de la Commune, Commune V et dans le district de Fana.
Mes chers compatriotes et malades du cancer.
Face à cette situation, le Gouvernement du Mali s’est beaucoup investi dans la prévention et la prise en charge des cas de cancer. C’est ainsi que :
* la politique nationale de lutte contre les maladies non transmissibles dont le cancer assorti d’un plan d’action sera bientôt soumis à validation ;
* le plan d’actions de lutte contre le cancer du col de l’utérus a été validé en réunion de Cabinet élargie ;
* la mise à disposition de médicaments anticancéreux pour une valeur d’environ  285 millions de francs CFA chaque année;
* la gratuité de la chimiothérapie etc. ;
* la création d’un service de radiothérapie à l’hôpital du Mali.
Mes chers compatriotes,
C’est l’occasion pour nous de remercier les efforts consentis par les associations de lutte contre les cancers et les autres partenaires.
Par la même occasion j’invite la population à participer massivement aux activités de cette journée mais aussi à soutenir cette semaine par la fréquentation des services de santé pour le dépistage précoce des cancers du col de l’utérus et du sein. 

Mes chers compatriotes,
Le cancer fait peu parler de lui et pourtant il tue beaucoup. Dépisté à temps, il peut guérir, c’est tout l’intérêt de cette journée afin de faire prendre conscience à toutes et à tous de la nécessité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison certaine. Aussi, la prévention à travers une lutte contre les facteurs de risque tels que tabac, l’abus de l’alcool, certaines infections et l’alimentation mal équilibrée est fortement conseillée.


Alors mobilisations nous pour vaincre le Cancer au Mali
Soutenons les initiatives de la Coalition Cancer Mali
Bonne santé aux malades du Cancer
Vive le Mali pacifié et prospère

 

 

 

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