Journée de don de sang
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Le vendredi 6 février 2009 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, l’ambassadrice du Japon Madame Yukiko Nakagawa et le ministre des affaires étrangères du Mali en l’occurrence Monsieur Moctar OUANE ont signé le projet de << Construction des ponts sur le corridor du sud en république du mali>> et du projet de <<Renforcement du système de vaccination >> dans le cadre de la coopération économique non remboursable du gouvernement du japon.
La 7e session ordinaire de l’assemblée de l’institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) s’est tenue dans la salle de réunion de la direction générale.
Ce fut l’occasion pour le représentant du secrétaire général du Ministre de la santé, Monsieur Ousmane KONE, de féliciter toute l’équipe de la direction générale pour les activités écoulées.
Cependant, la dynamique dans laquelle s’est engagée la Direction Générale de l’institut, est celle de la double perspectives de la mise en place d’un cadre organisationnel, pédagogique et gestionnaire qui autorise la gestion efficiente de l’institut et de faire de l’INFSS une institution de référence en matière de formation des professionnels de santé tant au plan national qu’à l’échelle de la sous région.
Les différents points évoqués l’ors de cette session ont été :
- La lecture et l’adoption du compte rendu et du procès verbal de la 6e assemblée ordinaire du 22 Aout 2008 ;
- L’état des recommandations de la 6e assemblée ordinaire de l’INFSS
- La présentation du rapport d’activités 2008, l’Etat d’Exécution du Plan Opérationnel et d’Exécution du Budget 2009 ;
- La présentation du projet de budget 2009
Pour finir Monsieur KONE a tenu à rappeler que les perspectives pour l’année 2009 et la proposition du budget subséquent ont été établies selon des principes de recherche de la rationalité et de l’efficience.
Créé sur l'ancien site du dispensaire de Quinzambougou, le Centre national de transfusion sanguine communément appelé «banque de sang», est situé en plein cœur de Bamako, la capitale du Mali. Actuellement dirigé par le Docteur Minourou Baby, le centre est composé de plusieurs unités:
- La réception
- La livraison des résultats
- L’unité de consultation
- L’unité de prélèvement
- L’unité de colla
- Le laboratoire
- L’unité de gestion des ordures
Ce centre est chargé du stockage du sang, et de fournir selon les besoins exprimés par le personnel médical sachant que la transfusion sanguine est un maillon essentiel de la chaine dans la prise en correcte des patients.
Pour plus de secours aux nécessiteux, le CNTS organise des campagnes encourageant la population au don volontaire de sang et participe au mieux être des donneurs en les offrants l’accès gratuit à certaines analyses préliminaires.
Qui peut donner du sang ?
Toute personne de 18 à 60 ans, et en bonne santé peut donner son sang. Avant chaque don, on vérifie que le donneur est en condition pour donner du sang. Le médecin contrôle entre autres le poids qui doit être supérieur ou égal à 55kilos, et la tension artérielle qui doit être dans la fourchette normale pour l’âge. Le donneur doit également remplir un questionnaire permettant au médecin de s’assurer de son bon état de santé.
Quelle quantité de sang donne-t-on
La quantité varie en fonction du donneur sans jamais dépasser 450 millilitre. Le sang est récolté dans une poche de conservation contenant un liquide anticoagulant. Les poches utilisées, en plastique, y compris, l’aiguille, utilisé donc une seule fois, et détruit après le don par incinération.
Le prélèvement proprement dit dure 5 à 10 minutes. Compte tenu de l’inscription, de l’examen médical et du temps de repos après le don, il faut prévoir une demi-heure environ. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant le prélèvement par contre, il faut s’abstenir de tout repas copieux afin de ne pas surcharger le sang en graisse.
Après le don une collation est servie au donneur.
- Son excellence Monsieur le Président de la République,
- Son excellence Monsieur le Premier Ministre chef du gouvernement,
- Monsieur le président de l’Assemblée Nationale,
- Monsieur le Président du conseil Economique Social et culturel,
- Monsieur le président de la Cour Suprême,
- Monsieur le président de la Cour constitutionnelle,
- Monsieur le président du Haut conseil des collectivités locales,
- Mesdames, messieurs les membres du gouvernement,
- Mesdames, messieurs les représentants des Conseillers régionaux,
- Messieurs les gouverneurs des régions et du district,
- Mesdames, messieurs les maires des communes du Mali,
- Partenaires au développement du Mali.
Nous journalistes, animateurs de la presse écrite et audiovisuelle du Mali, signataires du présent manifeste
1. considérant que la pesse constitue un maillon essentiel dans la lutte contre le VIH/SIDA
2. considérant la situation épidémiologique au Mali
3. considérant un plus grand accès des populations aux supports médiatiques
4. considérant le déficit de communication dans le programme de lutte contre le VIH/SIDA
5. Convaincus de la nécessité d’élaborer une meilleure stratégie de communication
Prenons résolument l’engagement de participer efficacement au programme de lutte contre la pandémie du SIDA par :
- le renforcement des actions d’information et de sensibilisation de la population à tous les niveaux tant en zone urbaine que rurale,
- l’intensification des actions d’IEC sur toute l’étendue du territoire,
- le renforcement des capacités de la presse à s’organiser pour une meilleure riposte à l’épidémie du VIH/SIDA au Mali,
- la création et la mise en œuvre de structures adaptées pour l’exécution de toutes les activités de lutte contre le VIH /Sida
- la constitution d’une banque des données sur le VIH/Sida accessible aux populations,
- l’organisation de journées d’information et d’échange entre les différents intervenants,
- Une meilleure collaboration avec les structures techniques et les départements concernés.
Pour rendre effectifs ces engagements,
Nous, journalistes, animateurs de la presse écrite, orale et audiovisuelle, lançons un vibrant appel aux pouvoirs publics et aux partenaires ci-dessous et les exhortons à un appui plus efficient à la presse afin qu’elle puisse relever les défis de la lutte contre le VIH/SIDA :
- Le président de la République, chef de l’Etat ;
- Le premier ministre, chef du gouvernement
- Les ministres du gouvernement ;
- Le président du Conseil économique, social et culturel,
- Le président de la Cour suprême ;
- Les Responsables politiques, administratifs, coutumiers à quelque niveau où qu’ils se trouvent,
- Les partenaires au développement du Mali et toute personne de bonne volonté.
Avec la presse malienne, la lutte contre le VIH /SIDA sera gagnée.
Fait à Tabakoro, le O9 janvier 2009
Ont signé les journalistes et animateurs.