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Atelier de formation continue en « marketing social ciblé sur le diabète »

Le 23 Février 2009 s’est tenu à l'Agence Universitaire Francophone de Bamako sise la faculté des sciences et techniques (FAST) un atelier de formation sur les maladies chroniques en particulier le diabète. Cet atelier a réuni le ministre de la santé, la ministre de la communication et des nouvelles technologies, le représentant de l’université Senghor d’Alexandrie, le président du réseau des journalistes africains de lutte contre le diabète et plusieurs autres personnalités.
 
L’ordre du jour portait sur le lancement de la formation. Durant son allocution le représentant de l’Université Senghor d’Alexandrie a cité un certain nombre de domaines  qui font partie de leurs préoccupations à savoir la santé internationale, la gestion du patrimoine culturel, etc. L’Université Senghor d’Alexandrie a une énorme expérience dans le domaine de la formation. C’est ainsi que cette année elle organise une formation en marketing social sur le diabète initié par le professeur Richard  Leclair. Selon lui, on doit penser à créer des méthodes efficaces et faire des analyses possibles de nouvelles technologies qui permettront de réduire le taux de ce « tueur silencieux » qui est le diabète.
La ministre de la communication et des nouvelles technologies a tout d’abord félicité le réseau des journalistes africains de lutte contre le diabète pour leur initiative dans l’amélioration et l’efficacité de lutte contre le diabète. Dans ses propos elle a également qualifié les hommes de presse d’être les mieux placés pour aider à lutter contre les maladies à travers des séances de sensibilisations. Elle a insisté sur le fait qu’on doit  reconnaitre les facteurs déterminants qui prolifèrent cette maladie.
Quant au ministre de la santé, il a encouragé l’initiative et s’est montré très satisfait du choix de Bamako. Selon lui le diabète est considéré comme une maladie des pays développés et riches. Son incidence est assez préoccupante dans les pays en voie de développement. Avec une prévalence de 2%  dans la population malienne, le diabète est devenu un véritable problème de santé public. Il représente 40% de consultations en médecine interne, et la 2ième cause d’hospitalisation dans les établissements sanitaires.
Les causes de cette maladie sont entre autre d’une part les habitudes alimentaires et d’autre part la sédentarité. Il a aussi tenu à rappeler que le département a été à la base de projet de maladie non transmissible tel que le diabète.
Il a remercié les experts venus du Caire et du Canada ainsi que le réseau  des journalistes africains de lutte contre le diabète pour leur disponibilité et leurs efforts.
Pour finir, il a déclaré ouvert l’atelier de formation continue sur le « marketing social ciblé sur le diabète » de l’Université Senghor d’Alexandrie.
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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