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Inauguration et pose de première pierre au CHU du Point G pour des soins de qualité performants

Le jeudi 5 novembre 2009, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE a procédé d’une part à l’inauguration du nouveau service des maladies infectieuses et du service de prise en charge psycho sociale des personnes vivants avec le VIH, et d’autre part à la pose de la première pierre du bloc de chirurgie cardiovasculaire. Les maladies infectieuses résument l’ensemble des manifestations morbides, résultant de l’agression de l’organisme par les bactéries, les virus, les parasites et les champignons.

Elles ont posé la pertinence de la création et du  développement d’un service, spécialisé en maladies infectieuses. Ceci, afin d’optimiser la qualité de prise en charge de toutes ces pathologies potentiellement mortelles. Le nouveau service inauguré par le Président de la République, est doté d’une capacité de 36 lits. Le coût de sa réalisation s’élève à 360.000.000 F.CFA, entièrement financé sur les ressources du budget national.Un autre service inauguré ce jour est le service de prise en charge psycho sociale des personnes vivants avec le VIH au CHU du Point G. il a été rendu possible grâce au partenariat entre le CHU du Point G et le GIP ESTHER.

 

Ensuite le Président de la République a posé la première pierre des blocs opératoires de la chirurgie cardio-vasculaire. Le coût de sa réalisation, est estimé à 1 milliard huit cent millions de francs Cfa. Selon le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré : « Les maladies cardio-vasculaires constituent la première cause de mortalité au CHU du Point G. C’est une tragédie qui touche les adultes, hommes et femmes, en pleine possession de leurs moyens physique et intellectuel. Mais elle touche aussi les enfants, surtout ceux affectés par les maladies rhumatismales et les malformations cardiaques. C’est ainsi que chaque année, le département de la santé consacre plus de 300 millions de francs CFA, soit près de 40% de son budget d’évacuation sanitaire, pour soigner 10 à 20 malades cardiaques à l’étranger contre environ 200 malades dans le besoin. »


Aujourd’hui, le département de la santé a décidé de mettre fin à cet anachronisme, en s’engageant résolument dans la création d’un service de Chirurgie cardio-vasculaire. Ce service mettra, à la disposition du peuple malien, un centre de soins de 3ème et 4ème niveau, un centre de formation de spécialistes et un centre de recherche sur les maladies cardio-vasculaires qui constituent une véritable menace pour la santé de nos populations.

Le Président de la République a également visité les chantiers de la médecine interne et du service de transplantation rénale.
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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