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Presse (58)

Tombouctou : Le ministre de la santé s’enquiert de la situation du coronavirus

Michel Hamala Sidibé a visité le centre de prise en charge des malades de la pandémie et a demandé l’implication des autorités traditionnelles pour la sensibilisation sur le respect des mesures barrières

Jeudi dernier, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, a effectué une visite de travail dans la Région de Tombouctou. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport par le gouverneur de la région Koïna Ag Ahmadou en présence du président de l’autorité intérimaire, du maire. Après cet accueil, il a rencontré les notabilités, l’imamat, les chefs de quartier, les chefs de services régionaux, les jeunes et les femmes autour de la problématique de la Covid-19 dans la région.

Michel Hamala Sidibé a d’entrée de jeu signifié à ses interlocuteurs qu’il est en mission du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et du chef du gouvernement, Dr Boubou Cissé. À travers cette mission, il s’agissait pour lui d’être au plus près des populations et des techniciens pour s’enquérir des conditions de travail, envisager des solutions aux difficultés que les agents rencontrent sur le terrain. Le ministre et sa délégation ont visité le centre de traitement de la Covid-19 de l’hôpital de Tombouctou. Dans ce centre aménagé pour la circonstance dans la cour de l’hôpital, un grand bâtiment et plusieurs tantes climatisées sont réquisitionnées pour accueillir les malades de Covid-19.

Ces infrastructures d’une capacité de plus 40 lits, selon Dr Charles Dara, infectiologue, sont reparties en 3 zones (rouge, jaune et vert). Dr Dara a fait savoir que tous les malades atteints de la Covid-19 (au nombre de 17) sont dans un état stable à part un seul qui est sous oxygénation.

La moyenne d’âge des patients est de 53 ans. Dr Dara a ajouté qu’à la date du 21 mai l’hôpital a enregistré 175 personnes contacts qui sont aussi suivies. Le ministre a aussi entendu les problèmes du centre que sont l’insuffisance du personnel, le manque d’équipement, l’amélioration des espaces d’accueil pour une éventuelle explosion de l’épidémie, entre autres. Le ministre a instruit que tous les cas contacts soient prélevés et analysés afin de décharger ceux qui ne présentent pas de signe de la maladie et au besoin confiner ceux qui devraient l’être.

Le gouverneur Koïna Ag Ahmadou a fait une présentation de la situation du coronavirus qui a fait son apparition le 6 avril 2020, avec un cas diagnostiqué à Bamako, chez un policier de la force internationale MINUSMA. Tous ces cas ont été suivis selon les normes de confinement. La région a enregistré 31 cas positifs, dont 5 femmes, 3 décès, 246 contacts, dont 89 libérés indemnes de la Covid-19 et 157 personnes font l’objet de suivi. Cette situation est sans doute liée à l’inobservation des mesures barrières édictées par le gouvernement, singulièrement les mesures de distanciation sociale, l’insuffisance du port de masque.

Malgré les multiples sessions de formation de la société civile, la communication, la sensibilisation à travers les médias, l’approche porte à porte menée par les acteurs culturels contre la Covid-19, beaucoup de personnes ne croient pas encore à l’existence de la maladie dans la Région de Tombouctou.

Le gouverneur a confirmé que les 130 millions de Fcfa d’aide du gouvernement ont été reçus et répartis selon une clé de répartition à savoir 50 millions pour la direction régionale de la santé et 80 millions pour le centre de traitement. Des contributions en nature ont été reçues des partenaires engagés dans lutte contre la Covid-19 dans la Région de Tombouctou. Le ministre Michel Hamala Sidibé a félicité tous les acteurs qui s’emploient au quotidien pour trouver des solutions. Il a salué la synergie d’action de l’administration et des structures de la santé. Au cours des échanges, il a fait savoir à l’assistance qu’aucun sérum ou vaccin n’est encore disponible pour la Covid-19.

Le seul moyen reste la prévention qui consiste à respecter les consignes à savoir le respect de la distanciation, le port du masque, le lavage des mains au savon, éternuer ou tousser dans le coude, éviter les poignées de mains, les grands rassemblements entre autres. Il a fait aussi comprendre que cette maladie a touché toutes les puissances du monde, affecté les économies et a freiné tous les efforts de développement.

À propos du manque de personnel, le ministre a souligné que bientôt le directeur des ressources humaines du département mettra des médecins et des infirmiers à la disposition de la santé de Tombouctou. Les équipements seront aussi renforcés et le chef du département a promis de doter au moins une des régions du Nord en laboratoire mobile pour dépister la maladie à temps pour la prise en charge au lieu de se référer à chaque fois à Bamako. Il a ramené dans ses bagages au retour sur Bamako, 88 échantillons prélevés sur lesquels après analyse, il y a eu 34 positifs.

Avant de quitter la Cité des 333 saints, le ministre a rencontré les imams de la ville chez l’imam de la mosquée Djingareyber Abdrahamane Ben Essayouti. À ce dernier et aux autres, il a demandé qu’il s’implique dans la sensibilisation sur la pandémie et des prières afin de juguler ce mal qui n’épargne personne. Il a fait comprendre que la Covid-19 tue plus de personnes âgées que de jeunes. Ces derniers sont des vecteurs de contagion sans pour autant développer la maladie. Promesse lui a été faite de multiplier les séances de sensibilisation.

Moulaye SAYAH
Amap-Tombouctou

 

 

 

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Michel Sidibé, ministre malien : "Hormis le Covid-19, d'autres pathologies sont tueuses en Afrique"

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales malien, Michel Sidibé, affiche son optimisme quant à la situation sanitaire dans son pays, estimant que la jeunesse de la population, sa faible densité et les mesures préventives, comme le port du masque, la fermeture des frontières et celle des écoles ont permis d’endiguer la pandémie.

"Nous avons anticipé, le gouvernement a pris des mesures fortes pour nous permettre de contrôler l’explosion de cette pandémie", déclare-t-il dans un entretien accordé à France 24 depuis Bamako. Le Mali enregistre pour l’heure, 60 décès liés au coronavirus et 1059 cas officiellement confirmés.

Le ministre défend la décision de ne pas fermer les mosquées du pays, soulignant que les mesures prises par le gouvernement devaient être "acceptables" par la population et que le choix a donc été laissé aux autorités religieuses.

Michel Sidibé estime, par ailleurs, que l’Afrique ne sera pas le prochain épicentre de l’épidémie après la Chine, l’Europe, les États-Unis, et désormais l’Amérique latine, ajoutant que les pronostics de "millions de morts" sur le continent, émis notamment par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ne se réaliseraient pas, mais qu'ils avaient, en revanche, servis à mobiliser l’Afrique.

Le ministre de la Santé malien redoute, avant tout, le "tsunami économique et social", qui va suivre le "tsunami sanitaire". "On se prépare à ce deuxième tsunami, dont les vagues peuvent faire plus mal à notre continent que cette première vague sanitaire", affirme-t-il.

"Ne pas fermer les yeux sur les autres chantiers"

Concernant le traitement de la maladie, Michel Sidibé assure que, suite à la décision de l’OMS de suspendre ses essais cliniques sur la chloroquine et ses dérivés, le Mali est prêt à suspendre l’utilisation de la chloroquine, ajoutant que les autorités sanitaires maliennes allaient consulter les organisations régionales et les voisins à ce sujet.

Il dévoile également que le Mali est disposé, en l’absence de traitement et de vaccin, à essayer le Covid-Organics, remède issue de la médecine traditionnelle, préconisé par Madagascar et qui a d'ores et déjà été distribué dans plusieurs pays africains.

Enfin, Michel Sidibé, qui est également l'ancien patron de l’Onusida, lance un cri d’alarme concernant les risques que fait peser la pandémie sur la lutte contre les maladies infectieuses sur le continent comme le VIH et le paludisme, estimant que l’interruption de l’approvisionnement en traitements et en vaccins, suite aux mesures prises contre le coronavirus, pourraient ainsi avoir des conséquences bien plus mortelles en Afrique que la pandémie actuelle. "Il ne faut pas fermer les yeux sur les autres chantiers", déclare-t-il, "d'autres pathologies sont présentes en Afrique et elles sont tueuses".

A écouter l'entretien sur France 24

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Parlement malien ratifie le traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA).

Le Parlement malien a approuvé à l’unanimité hier, la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) en tant qu’agence spécialisée de l’Union africaine (UA).

Le Mali devient ainsi le deuxième pays à ratifier, après le Rwanda, le traité, conformément à la décision des Chefs d’état et de Gouvernement adoptée lors du sommet de l'UA, qui s’est tenu l’année dernière à Addis-Abeba.

Le Président de l’Assemblée Nationale du Mali, l’Honorable Issaka Sidibé, a salué la création de l’AMA. « La pandémie du Coronavirus COVID-19, révèle l’impérieuse nécessité de mettre en place un système règlementaire solide qui nous permettra de faire face collectivement aux pandémies et aux autres maladies.

 La santé de nos populations est un investissement, pas un coût.  Il est temps que l’Afrique produise elle-même des médicaments sûrs, de haute qualité, efficaces et à des prix abordables pour le bien de nos populations. », a-t-il ajouté.  

« En se montrant parmi les premiers États membres de l’UA à adopter le Traité de l’AMA, le Mali démontre et confirme une fois de plus sa volonté en faveur de l’intégration africaine et le développement de l’industrie pharmaceutique au niveau du continent », a indiqué Michel Sidibé, Ministre de la Santé et des Affaires sociales, qui « salue l’engagement du Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Keita, du gouvernement et du Parlement, en vue de l’opérationnalisation de l’AMA. » Soulignant qu’« il n’est pas normal que l’Afrique continue d’importer 97% des médicaments dont elle a besoin », Michel Sidibé a indiqué  que l’AMA créera un environnement favorable à la production locale.

L’Agence africaine du médicament sera l’organisme continental qui assurera le leadership en matière de réglementation, afin d’assurer l’harmonisation et le renforcement des systèmes de réglementation qui régissent la réglementation des médicaments et des produits médicaux sur le continent africain. En outre, elle réglementera l’accès à des médicaments essentiels et à des technologies de santé sûrs, efficaces, de bonne qualité et à prix abordables. Pour ce faire, l’AMA coordonnera les systèmes de réglementation en place, et renforcera et harmonisera les efforts de la Commission de l’Union africaine (CUA), des Communautés Économiques Régionales (CER), des Organisations Régionales de la Santé et des États membres.

Le Traité entrera en vigueur lorsque quinze États membres de l’UA l’auront ratifié.

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Diabète au Mali : une urgence sanitaire !

 

Quatre experts rappellent qu’il n’y a pas seulement de la malnutrition en Afrique, mais aussi de l’obésité et toutes les pathologies qui l’accompagnent.

L’Afrique est en pleine mutation, économique évidemment mais aussi nutritionnelle et épidémiologique. Et le Mali, au-delà d’une couverture médiatique souvent consacrée à des actualités plus guerrières, ne fait aucunement exception.

Il suffit d’une promenade dans Bamako pour constater que sa populationn’est plus seulement en proie à la sous-nutrition, que l’obésité et le surpoids sont aujourd’hui des réalités frappantes. Et sous ces réalités bien visibles, s’installe, comme dans le reste du continent, une maladie silencieuse que l’on pense encore trop souvent spécifique aux pays riches : le diabète. « Les gens meurent de faim ici, pas de diabète », entend-on souvent dans le monde de la coopération. Et pourtant les chiffres parlent.

Aujourd’hui épidémie mondiale qui tue plus que le VIH, le paludisme et la tuberculose réunis, le diabète touche plus de 415 millions de personnes dans le monde, dont près de 70 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu. Et l’Afrique subsaharienne, avec 48 millions de diabétiques, concentre quelques tristes records : deux tiers des personnes atteintes de diabète ne sont pas diagnostiquées, près de 80 % des décès dus au diabète surviennent avant l’âge de 60 ans, les dépenses en santé pour la maladie sont les plus faibles au monde. Avec une prévalence régionale de 4,8 %, la maladie est déjà responsable de près de 9 % des décès et de nombreuses complications invalidantes.

 

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« Action gouvernementale » sur l’ORTM Mention honorable pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique

Le ministre de la Santé et de l’Hyène Publique, Docteur Togo, Marie Madeleine Togo était l’invitée vedette de nos confrères de l’ORTM le dimanche 24 juillet dernier sur le plateau de l’émission « action gouvernementale » après le journal télévisé de 20H. Pendant une heure de temps, celle que l’on surnomme la dame de terrain a décortiqué avec brio, les missions  assignées à son département par le Président de la République et fait la lumière sur les préoccupations des journalistes et des Maliens.
Il ne fallait pas être en retard ce dimanche 24 juillet sur l’ORTM. Nos confrères Yaya Konaté et Sidiki Dembélé recevaient une invitée de marque sur le plateau de l’émission : « action gouvernementale », à savoir le ministre de  la Santé et de l’Hygiène Publique, Docteur Togo, Marie Madeleine Togo. Les absents avaient tort car, pour rien au monde, il ne fallait pas  rater son intervention pour être édifié sur la politique nationale de la santé, les attributions du département dont elle a la charge, les préoccupations des Maliens en matière de santé. Pendant une heure d’horloge, de 21H à 22H, les deux journalistes n’ont occulté aucun sujet touchant à la santé, un véritable débat à bâton rompu. En professionnelle aguerrie, le Docteur Marie Madeleine Togo a démontré qu’elle n’avait usurpé son sobriquet de dame du terrain, en répondant avec aisance et clarté aux questions posées. En voici une ministre qui ne s’interdit pas de visiter même des dispensaires dans les villages les plus reculés. Téléspectateurs, journalistes etc, tout le monde aura eu pour son compte. Chapeau bas à madame le ministre et vivement des débats intellectuels d’un tel niveau sur la télévision nationale.

Source:
Karim Kanté (journal Kabako du 28 juillet 2016)

 

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Dr Adama Balla Coulibaly, Directrice Régionale de la Santé du District de Bamako: Une amazone au service de la santé

Cette femme de caractère imbibée d’un professionnalisme reconnu et d’une loyauté sans faille dirige l’ensemble des structures de santé de Bamako avec dextérité. Le District compte 57 aires de santé fonctionnels, 12 non fonctionnels, 6 Centres de Santé de Références, 7 Centres Hospitaliers Universitaires, ainsi que des structures privées confessionnelles et parapubliques.

Pour le Dr Adama. B Coulibaly, l’amélioration constante de l’état de santé des populations est l’un des objectifs visés par le Dr Marie Madeleine TOGO Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique. Elle est convaincue que les visites de terrains effectuées en compagnie du Ministre dans le District de Bamako, ont insufflé un dynamisme nouveau chez l’ensemble du personnel, un monde qui profite de chaque visite pour étaler les préoccupations afin d’aller en avant.

Source: L'ORAGE

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Le Ministre de la Santé et de l’Hygiene publique, Dr Togo Marie Madeleine opte pour la Promotion des jeunes cadres au niveau de certains postes stratégiques du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.

La nomination de Dr TOGO Marie Madeleine au département de la santé et de l’hygiène publique a permis d’apporter du sang neuf dans la prise de décision et dans la responsabilité. Elle a procédé à la nomination des jeunes cadres à certains postes stratégiques dans l’espoir d’initier l’innovation comme modèle de gouvernance et de laisser émerger les initiatives nouvelles. Ne dit on pas parfois que « c’est difficile du nouveau avec du vieux ». Cette rupture avec une pratique ancienne qui liait la responsabilité obligatoirement à un nombre élevé d’années d’exercice, semble satisfaire les cadres du département de façon générale. Les uns et les autres ventent surtout le mérite que ces nouveaux cadres qui viennent aux affaires n’ont pas nécessairement des affinités internes au niveau de leurs nouveaux services mais qu’ils se sentent engager à produire des résultats rien que des résultats pour espérer gagner des postes plus importants dans l’avenir. Cependant, la Ministre de la santé au-delà de la jeunesse semble fonder son choix sur des exigences liées à la probité, la loyauté, le bagage académique et surtout la compétence. C’est aussi un message fort à l’endroit de la jeunesse pour mériter la confiance placée en elle et bien faire pour donner la chance à d’autres jeunes cadres d’émerger dans l’avenir. Le conseil national de la jeunesse (CNJ) doit s’en réjouir et apprécier énormément les efforts du Président de la République El Hadj Ibrahim Boubacar Keita et de son gouvernement dirigé par Monsieur Modibo Keita. Le CNJ encourage vivement la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Dr Togo Marie Madeleine à persévérer. Autrement, elle a le soutien de la jeunesse, une jeunesse consciente et citoyenne prête à relever les défis du développement du secteur de la santé au Mali.

Avec les nominations récentes au Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique nous saluons la venue des jeunes aux affaires, ce qui rime avec la vision du Président de la république qui ne cesse de promouvoir les jeunes dans son gouvernement. On peut citer entre autres Dr Boubou Cissé, Mahamane Baby, Poulo, Rama, etc. Il apparaît dans sa vision politique une place de choix pour la responsabilisation des jeunes et surtout leur engagement pour la patrie. Ne dit on pas que l’avenir d’un pays ce sont ses jeunes. Ces valeurs ont caractérisé dans le temps notre culture au Mali et pourrait expliquer la venue des jeunes au lendemain des indépendances à occuper des postes importants. Donc, nous ne somme point surpris que le Dr Togo Marie Madeleine fasse de la promotion des jeunes une de ses priorités.

Parmi les cadres récemment promus, on peut citer entre autres le Directeur Général de l’Hôpital de Kati, le Directeur National de la Santé et le Directeur National Adjoint de la Santé, le Président Directeur Général de la Pharmacie Populaire du Mali, le Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique(Segal), certains conseillers Techniques, les chargés de mission et le Chef de cabinet. Ces jeunes ont pour la plus part bénéficié de formation de qualité dans les universités africaines, européennes et américaines, en plus d’un parcours académique au Mali. Ce sont des compétences dans lesquelles l’Etat a fait des investissements importants et qui par souci de patriotisme ont accepté revenir pour servir dignement le pays. Par conséquent, il apparaît donc logique que l’Etat les accompagne. Il s’agit de jeunes technocrates fonctionnaires qui respectent le principe de la neutralité dans la gestion des affaires publiques et qui cherchent à servir les citoyens sur le même pied d’égalité. A ce rythme, nous pouvons espérer que le Dr Togo Marie Madeleine va bâtir un système de santé efficace en s’appuyant sur ces jeunes cadres valables, compétents et surtout disponibles à servir l’Etat. Certainement qu’ils auront besoin d’être compris au regard des critiques insensées parfois et de la jalousie aveugle. Il revient donc aux plus hautes autorités du Mali et à la population générale de soutenir les initiatives du Ministre de la santé afin qu’elle puisse débarrasser le système de santé des brebis galeuses et de réussir véritablement les réformes en cours pour améliorer le fonctionnement des structures de santé tel que prévu par la politique de la santé si l’on sait que le contribuable dépense beaucoup pour sa santé. Il revient aux jeunes promus et aux autres qui devront l’être d’avoir confiance en eux mêmes, d’être productifs et surtout d’être engagés pour la cause nationale. Enfin, ce qu’il faut retenir c’est que seule le travail bien fait peut payer et servir de gage pour un développement harmonieux du pays. Sous d’autres cieux, notamment en occident, les responsables politiques ont toujours fait confiance à la jeunesse, et très vite les jeunes cadres accèdent à des responsabilités importantes dans les organisations et auprès des présidents et des responsables de grandes institutions. Espérons que cela soit un bon début pour le Mali, et que des actions de ce genre posées par Dr Togo Marie Madeleine Togo puissent se répéter et bénéficier du soutien des hautes autorités, notamment du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita qui est l’ami des jeunes et un fervent protecteur des talents (des têtes bien faites).

Les jeunes à vos marques !

 

 

 

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Santé de la reproduction et planning familial: Un projet d’environ 1 milliard de F CFA pour renforcer la demande et l’utilisation

Face à la stagnation des différentes politiques visant l’appropriation, par les populations, des services de la Santé de la reproduction (SR) et Planning familial (PF), le Gouvernement malien et l’Unicef ont signé un accord de partenariat afin d’apporter un souffle nouveau à ce combat. Et ce sont trois régions et le district de Bamako qui ont été choisis pour ce présent projet, dont le lancement officiel a eu lieu à l’hôtel Azalaï-Salam ce vendredi 17 juin.

1 724 500 dollar US, c’est en substance le montant du projet d’accroissement de la demande et de l’utilisation des services de la Santé de la reproduction (SR) et Planning familial (PF). Emanant d’un partenariat entre le Gouvernement malien et l’Unicef sur financement de la Banque mondiale, il est prévu pour couvrir les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso et le district de Bamako (plus précisément dans sa périphérie). Du fait que ce sont ces zones qui affichent les plus faibles taux d’utilisation des services de SR/PF. Selon les différents intervenants lors de ce lancement, les chiffres dépeignent une situation des plus alarmantes.

Pour preuves, l’Enquête par Grappe à indicateurs multiples au Mali (Misc-Mali 2015) révèle que « le taux de fécondité (c’est-à-dire le nombre de femmes qui donnent naissance sur un total de 1000) chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans est de 151. Quant aux femmes âgées de 20 à 24 ans, 36,5% d’entre elles ont eu au moins une naissance vivante avant l’âge de 18 ans». Et ce n’est pas tout. Puisque la même enquête, se prononçant sur l’accès de la gent féminine aux services de SR/PF, indique que «seul 15,6% des femmes maliennes ont recours à des méthodes contraceptives modernes ou traditionnelles ». Sans oublier que, selon toujours le Misc-Mali 2015, «15,8% des femmes de 15 à 49 ans actuellement mariées ou en union, fécondes et qui souhaitent espacer leurs naissances ou limiter le nombre d’enfants, n’utilisent pas une méthode de contraception».

Tout ceci, ajouté au fait que «¾ des décès maternels dans le monde surviennent pendant l’accouchement ou dans la période post-accouchement alors que cela est évitable », le Gouvernement malien et son partenaire, l’Unicef, ont entrepris, par le présent projet, de renforcer le combat en suscitant l’émulation chez 300 000 femmes et adolescentes âgées de 15 à 19 ans à faire de la fréquentation des 652 Centres de santé de référence (Csref) et Centres de santé communautaires (Cscom) du Mali un réflexe aussi naturel que de s’approvisionner en eau. Dans l’objectif qu’elles soient mieux outillées sur l’utilisation des services de la santé de la reproduction et le planning familial.

Pour produire l’effet escompté, c’est-à-dire amener le plus de femmes et d’adolescentes en âge de procréer à avoir un meilleur accès à des services de planification familiale de qualité et à des soins prénataux et d’accouchement sûrs, le projet sollicitera, en plus des agents de santé, la contribution des leaders religieux, communautaires, de jeunesse et de femmes pour une campagne de proximité épousant les désidératas socioculturels et religieux du Mali. Il faut noter qu’une plateforme a été créée sur Facebook pour plus d’interaction avec le public cible.
Pour ce lancement, l’on trouvait à la table de séance, Dr Doucouré Arkia Diallo de l’UCP/Prsr, Dr Bakary Diarra, Secrétaire général du ministère de la Santé, Assana Diawara, Directeur technique du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, Boubacar Daou de la Banque mondiale et enfin Alessandra Dentice, Vice-représentante de l’Unicef au Mali.

Abdoulaye KONATE

Le Prétoire

 

 

 

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Ministère de la santé et de l’hygiène publique : Le travail d’hercule du Dr Togo

En première ligne de ses priorités, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita avait inscrit la dotation du Mali d’infrastructure socio sanitaire dignes de ce nom aux Maliens. Le projet de construction du premier hôpital régional à Koulikoro, la création d’une unité de production d’oxygène et la création d’un centre de chirurgie cardiaque rentrent dans ce cadre en attendant d’autres grands chantiers. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique est à l’honneur de notre nouvelle Rubrique « Construire le Mali »

Si elle est se fait discrète, la ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Marie Madeleine Togo, est connu pour être un cadre pétris de valeurs morales de probité et de rigueur professionnelle. Des qualités qui lui ont sans doute value d’être nommée ministre à un poste aussi sensible et délicat qu’est le ministère de la santé. Aux résultats, le président Ibrahim Boubacar Kéita ne s’est pas trompé de choix. Les faits en disent long sur les performances de gouvernance d’une dame de fer, mais de cœur.

Source: Maliweb

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique informe l’opinion publique nationale et internationale que ses services ont mené ces dernières 72 heures,  des investigations suite au décès du vieux guinéen reçu en traitement dans une clinique privée de Bamako et dont le corps a été rapatrié pour être enterré en Guinée.

A la date d’aujourd’hui, la situation se présente comme suit :

-       Echantillons  testés au laboratoire : 6 dont 4 positifs, tous liés au vieux patient décédé à la Clinique privée ; et deux (2) négatifs sans rapport avec les cas de la Clinique privée.

-       Sur les quatre 4 cas positifs, trois (3) sont décédés et un (1) en traitement par des services spécialisés.

-       Personne-contacts suivies par les services de santé : plus de 256, tous mis en observation pour contrôle sanitaire ;

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique invite toutes les personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les personnes déclarées positives à se faire identifier pour un contrôle sanitaire en appelant aux numéros verts : 80 0089 89 / 80 00 88 88 / 80 00 77 77.

Le Gouvernement en appelle à la mobilisation générale de l’ensemble des populations, pour véhiculer les messages de prévention et faire respecter les mesures d’hygiène et les consignes sanitaires, qui demeurent des conditions essentielles de prévention de cette maladie.

Le Gouvernement appelle la population au calme et à la sérénité, et lui assure que les dispositions existantes ont été renforcées pour éviter la propagation de la maladie sur le territoire national.

Bamako, le 14 novembre 2014

Le Coordinateur du Centre

Pr Samba O. SOW

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