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Le Mali participe à la 9è Réunion du Conseil Exécutif de l'OMS

Une délégation du Mali, conduite par le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré et comprenant M. Alhacoum H. MAIGA 2è Conseiller à la Mission Permanente du Mali à Genève, Dr Diakité Oumou MAIGA Conseiller technique et Professeur Toumani Sidibé Directeur National de la santé, prend part à la Neuvième Réunion du Comité Programme, du Budget et de l'Administration du Conseil Exécutif de l'OMS du 14 au 16 janvier 2009, au siège de l'Organisation basé à Genève.

Lancement officiel de l’environnement numérique de travail collaboratif du Ministère de la santé

Il ya plus de deux siècle l’économiste Adam Smith soulignait l’importance du travail collaboratif.Le Ministère de la santé du Mali animé par ce même concept a procédé, lundi 12 janvier dans la salle de conférence de son cabinet au lancement officiel de son environnement numérique de travail collaboratif.Ce lancement qui concerne pour l’instant le cabinet et le secrétariat général a réuni le secrétaire général, les chefs de services, le Staff dudit Ministère, des représentants de l’O.M.S, ainsi tous les membres de l’équipe  du <<point focal Télésanté et informatique médicale>>.

Album photos lors du lancement

Discours du Ministre lors de l'Atelier sur la communication au service de la lutte contre VIH/SIDA

Lundi 05 janvier 2009 à 10 heures,Tabakoro


Madame le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies,

Monsieur le Secrétaire Exécutif du Haut Conseil National de lutte contre le SIDA,

Monsieur le Coordinateur de la Cellule Sectorielle de lutte contre le Sida du Ministère de la santé,

Mesdames, Messieurs les Journalistes et Professionnels de la Communication,

Mesdames, Messieurs,

C’est un réel plaisir pour moi de présider ce matin, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier sur la Communication au service de la lutte contre le VIH/SIDA.

Je voudrais tout d’abord remercier tous les journalistes ici présents pour avoir effectué le déplacement à Tabakoro. A travers vous, je salue l’ensemble de la grande famille de la presse du Mali.

 Cette présence massive et de qualité témoigne de tout l’intérêt que vous accordez aux questions de santé de nos populations, singulièrement à la communication au service de la lutte contre le VIH/Sida.

Madame le Ministre,

Monsieur le Secrétaire Exécutif,

Mesdames, Messieurs,

L’atelier de formation des communicateurs, qui nous réunit ce jour, revêt une importance particulière pour le département de la santé.

En effet, la communication est le meilleur outil pour un changement de comportement au sein d’une communauté, et pour une communication efficace il faut réduire sinon supprimer les intermédiaires.

En initiant le présent atelier pour les hommes de médias que vous êtes, mon département vise plusieurs objectifs. Nous voulons permettre aux professionnels de la presse de mieux comprendre les réformes institutionnelles adoptées par notre pays en matière de lutte contre le VIH/SIDA.

Il s’agit aussi pour nous de renforcer les capacités des journalistes par rapport à l’infection du VIH/SIDA, en vue d’une saine information de la population sur les mesures prises pour une maîtrise de la pandémie. Il s’agit ensuite de renforcer  davantage l’implication des médias dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Ceci implique, vous en conviendrez, un renforcement de la communication et du partenariat entre mon département et la presse.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, la pandémie du VIH/SIDA est depuis quelques années une préoccupation globale.

Pendant les deux dernières décennies le SIDA a fait plus de vingt millions de victimes à travers le monde. Et c’est le continent africain qui y paie le plus lourd tribut.

Le VIH/SIDA est maintenant la première cause de décès en Afrique subsaharienne. Il figure au quatrième rang des maladies les plus meurtrières dans le monde.

Un tiers environ des personnes vivant aujourd'hui avec le VIH/SIDA ont entre 15 et 24 ans. La plupart d'entre elles ne savent pas qu’elles sont porteuses du virus. Et des millions d'autres ne savent rien du VIH pour être en mesure de s'en protéger

Malgré les intenses efforts déployés, le VIH/SIDA continue de faire des ravages principalement parmi les couches les plus productives, compromettant ainsi le développement socio-économique de nos pays.

Le Mali qui a une prévalence de 1,3% selon la quatrième enquête démographique et de santé, n’est pas à l’abri de cette menace car la situation est assez  préoccupante chez plusieurs groupes à risques.

 En effet, suivant l’enquête intégrée sur la prévalence du VIH, des IST et les comportements à risque (ISBS) réalisée en 2006,  la séroprévalence est de 35,3% chez  les professionnelles de sexe, soit 28 fois plus élevée que le taux national. Elle est de 5,9% chez  les vendeuses ambulantes, 2,5% chez les routiers, 2,2% chez les coxeurs et 2,2% chez les aides familiales.

Sans oublier qu’en 2007, la surveillance Sentinelle du VIH chez les Femmes enceintes a enregistré un taux de séroprévalence de 2,8%.

Mesdames, Messieurs les Professionnels de la Communication,

Vous qui relayez l’information au public, jusque dans les coins les plus reculés du pays,  votre rôle est capital quant au changement de comportements face au fléau du VIH/SIDA.

Votre niveau de connaissance de la pandémie du VIH/SIDA et la qualité de votre implication sont des facteurs importants dans la lutte que nous avons engagée contre ce fléau.

Ainsi, au cours de cet atelier vous aborderez les thèmes relatifs entre autres à l’épidémiologie, aux facteurs de propagation, à la prévention, à la prise en charge des personnes infectées et affectées, au modalités de l’assistance particulière de l’Etat aux malades du SIDA et aux personnes vivant avec le VIH, et à l’impact de la pandémie sur le développement.

Madame le Ministre,

Monsieur le Secrétaire Exécutif,

Au vu de la qualité des participants et des facilitateurs, je suis convaincu que cet atelier répondra à nos attentes.

Parce que c’est ensemble que nous vaincrons la pandémie.

Mesdames, Messieurs les Professionnels de la Communication,

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier de formation sur la communication au service de la lutte contre le VIH/SIDA.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Discours du Ministre de la Santé lors de la cérémonie de presentation de voeux 2009

Le 9 janvier 2009 à 15 heures,A la Direction Nationale de la Santé


Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames, Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers,

Mesdames, Messieurs les membres du secrétariat général et du cabinet,

Mesdames, Messieurs les Directeurs des services centraux, des services rattachés et des services et organismes personnalisés,

Monsieur le Président de la FENASCOM,

Monsieur le Président de l’Association Nationale des Retraités de la Santé et de l’Action Sociale,

Mesdames, Messieurs les Présidents et Secrétaires généraux des Ordres Professionnels et Syndicats de la Santé,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour les vœux que vous avez bien voulu formulés d’une part pour la réussite de notre cause commune, la lutte pour un mieux-être du citoyen, et d’autre part, pour moi-même et pour ma famille.

En retour, je formule, en ce début du nouvel an 2009, pour vous, vos familles, pour vos collaborateurs ainsi que pour tous ceux qui vous sont chers, mes vœux de santé, de bonheur, de longévité et de réussite.

Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames, Messieurs

Au cours de l’année 2008, le ministère de Santé, grâce aux efforts de l’ensemble des travailleurs, a réussi des avancées en matière de renforcement de capacités, d’extension de la couverture sanitaire et d’amélioration de la qualité des soins.

Il est opportun de noter que la participation active de tous les acteurs du développement sanitaire a permis d’obtenir des résultats encourageants en 2008.

Je me dois de féliciter chacune et chacun de vous pour la part qu’il a prise à cette réussite en donnant le meilleur de lui-même.

Je voudrais singulièrement associer les 05 récipiendaires du Mali qui viennent de réussir le concours d’agrégation du Cames. Ceci constitue 05 éléments de plus dans notre corps enseignant.

Dans cet esprit, je voudrais sincèrement remercier les Partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé. Avec leur détermination à accompagner convenablement le département dans la mise en œuvre de ses  programmes, ils ont contribué de façon appropriée à l’atteinte de ces résultats mentionnés.

Je voudrais spécialement féliciter les opérationnels pour les résultats obtenus en matière de vaccination, notamment la vaccination contre la poliomyélite antérieure aigue, maladie pour laquelle le Mali est déclaré « zone libérée » depuis octobre 2008.

Enfin, comme l’occasion me semble appropriée, je voudrais personnellement remercier le Dr Ignace Ronse, de l’Oms Bamako, qui est resté au Mali pendant plus d’une décennie. Décennie  au cours de laquelle il a donné le meilleur de lui-même, avec disponibilité et phlegme, pour aider à la conception, à la réalisation, au suivi et à l’évaluation d’actions susceptibles de créer de la plus value dans le développement sanitaire du pays.

 En retour du service rendu au Mali, je lui souhaite de la chance et du succès dans les nouvelles fonctions auxquelles il est appelé à Genève. J’espère qu’il fera bénéficier l’Organisation de son expérience de terrain.

Monsieur le Secrétaire général,

Chers collaborateurs

Les ressources humaines sont reconnues comme la principale source de création de valeur ajoutée.

A la fin de l’année 2007, nous avons identifié ensemble notre plus grand défi qui était de combler le déficit criard en ressources humaines qualifiées compétentes et enthousiastes au travail.

Ainsi, au cours de l’année 2008, nous avons concentré nos efforts sur le renforcement de capacité, c’est-à-dire mettre en place un ensemble de mesures pour accroître  les aptitudes des individus, des institutions et des systèmes à prendre et à appliquer des décisions et à remplir leurs fonctions de façon efficace, efficiente et durable.

De même, nous avons financé des compléments de bourses d’étudiants maliens évoluant dans diverses universités comme celles du Maroc, de la Côte d’Ivoire et de Montréal au Canada.

Nous continuerons à renforcer cet axe d’intervention pour que d’ici 05 ans, nous puissions espérer avoir une masse critique de personnes spécialisées dans diverses disciplines capables d’offrir des services de qualité aux citoyens, à la satisfaction du citoyen.

L’adoption de la politique de développement des ressources humaines et l’application de la stratégie subséquente devraient contribuer à atteindre les résultats attendus pour l’atteinte des objectifs du millénaire.

A cet effet, je nourris l’espoir que les nouveaux récipiendaires du Cames contribueront à la formation de la masse critique attendue de ressources humaines nécessaires à la création de valeur ajoutée.

Mesdames, messieurs,

Nous avons planifié, organisé et développé de façon appropriée et avec succès les activités du forum ministériel mondial sur la recherche pour la santé, le développement et l’équité qui s’est tenu en novembre 2008 dans notre pays.

Je voudrais remercier pour cela les partenaires qui nous ont fait confiance, ainsi que les membres du comité national d’organisation et des commissions subséquentes qui ont joué un rôle central dans le déroulement de activités.

Suite à ce forum, il est envisagé de construire une maison dédiée à la recherche et susceptible de contribuer à encourager les chercheurs et à promouvoir le développement et l’équité.

Dans l’esprit du renforcement de capacité des acteurs de la santé, je voudrais signaler comme promis en 2008 la création de l’Agence nationale de télésanté et d’informatique médicale qui sera pleinement opérationnelle au cours de la nouvelle année.

Elle devra contribuer à la formation à distance, au développement des soins de qualité mais aussi et surtout à la stabilisation des ressources qualifiées.

Monsieur le Secrétaire général,

Au cours des semaines et des mois qui viennent, je vous engage à la rédaction de la politique des nouvelles technologies dans le secteur de la santé, politique qui devrait contribuer à promouvoir le meilleur des intérêts des citoyens.

Sans oublier le développement d’un système approprié et efficace de maintenance biomédicale. Parce que l’acquisition et l’entretien correct  des matériels doivent conduire à la diminution et la maîtrise des coûts des évacuations sanitaires. En effet, de nombreuses évacuations sanitaires sont induites par notre environnement technique et technologique inapproprié.

Vous devez mettre un accent particulier sur la limitation significative des évacuations sanitaires. Et j’attends que le conseil de santé soit renforcé dans son rôle, conformément au décret fixant sa composition et sa compétence.

Mesdames, Messieurs,

Dans le cadre de nos priorités dans la lutte contre la maladie, la lutte contre le VIH/SIDA se poursuivra par un contrôle approprié des Centres de conseils et de dépistage volontaires, le renforcement de la décentralisation des soins, de la disponibilité et de la dispensation des médicaments anti-rétroviraux.

Il en sera de même en ce qui concerne la lutte contre les maladies endémo épidémiques, la disponibilité des médicaments essentiels, des vaccins et des consommables médicaux.

Nous continuerons à renforcer le choix fait par le Président de la République d’assurer l’accès gratuit des Combinaisons thérapeutiques à base d’Artémisinine (CTA) et particulièrement la forme orale, à tous les enfants de moins de 5 ans.

Nous oeuvrerons de même à la distribution gratuite de la Sulfadoxine Pyriméthamine à toutes les femmes enceintes vues en consultations prénatales et à la distribution massive et gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans tous les établissements de soins publics et communautaires, en vue de contribuer activement à la lutte contre le paludisme. Il s’agira aussi d’intensifier la pulvérisation intra domiciliaire à grande échelle qui a commencé cette année dans les cercles de Koulikoro et de Bla.

Dans la foulée, une réflexion sera engagée pour obtenir une réduction sensible du prix des CTA pour le reste de la population non couverte par la distribution gratuite.

Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames, Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers,

Monsieur le Président de la FENASCOM,

Monsieur le Président de l’Association Nationale des Retraités de la Santé et de l’Action Sociale,

Mesdames, Messieurs les Présidents et Secrétaires généraux des Ordres Professionnels et Syndicats de la Santé

Les importantes réformes institutionnelles, lancées en 2008, seront poursuivies en 2009.

Le renouveau institutionnel pour la satisfaction du citoyen, renouveau que nous attendons tous doit se traduire par la poursuite de la réforme hospitalière, la relance de la décentralisation et du développement des ressources humaines, l’adoption de la politique nationale de lutte contre les cancers, et la rédaction d’une politique de lutte contre les fistules vésico-vaginale.

La réforme hospitalière sera poursuivie avec un accent particulier sur la qualité des soins, le respect de la hiérarchie, la traçabilité des dossiers médicaux et l’amélioration de l’accueil dans nos structures hospitalières.

Monsieur le Secrétaire général,

Je vous instruis d’établir un état des lieux sans complaisance, du département de la santé, dans le cadre du renouveau de l’action publique édicté par le Président de la République, Son Excellence Amadou Toumani Touré, dans son Programme de Développement Economique et Social et dans sa Lettre de cadrage au Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Au delà du cabinet et du secrétariat général, il s’agit maintenant de diagnostiquer les écarts, et d’envisager les solutions ou approches de solutions les plus appropriées.

Cet état des lieux doit se faire en termes de répartition, de motivation et de plan de carrière des agents, d’état des infrastructures et de développement intégral de la santé dans notre pays.

Je vous instruis aussi de continuer la série de formations sur la responsabilité des professionnels et sur la responsabilité médicale pour qu’à terme, la qualité du service soit convenablement améliorée et que la satisfaction du client soit au centre de l’activité de soins.

Je vous engage également à développer la réflexion sur un partenariat formel entre service public et service privé, et à me faire des propositions concrètes dans ce sens.
Mesdames, Messieurs,

Je veillerai à ce que les actions appropriées soient développées  pour faire avancer les projets devant contribuer à l’extension du réseau des hôpitaux publics.

A ce niveau, on peut noter la construction des hôpitaux de Sikasso, commencée depuis deux ans, de Yirimadio dont le début est planifié pour le mois de février 2009 et de Mopti qui devrait commencer dans le meilleur délai possible de façon à être opérationnel le 22 septembre 2010.

Il en sera de même pour l’Institut de cardiologie, et le centre de radiothérapie et d’oncologie médicale.

Dans le cadre de la décentralisation administrative, le transfert de compétences connaît un début du fait de la responsabilisation de l’ANICT pour la construction de centres de santé communautaire sur la base d’une convention avec cette agence. La cellule d’appui à la décentralisation et la déconcentration doit accélérer l’effet de la concrétisation des transferts attendus de nous.

Je nourris l’espoir que la promotion de la fonction « Ressources Humaines », se concrétisera par la création d’une direction dédiée uniquement à la question cruciale du développement des ressources humaines.

Cette direction devrait plancher sur la mise en place d’un régime d’emploi plus favorable pour les agents recrutés sur fonds PPTE, d’autant que le département a contribué à l’élaboration de la convention collective des personnels des centres de santé communautaires.


Mesdames, Messieurs les présidents des Ordres professionnels de la santé,

Nous partageons vos soucis légitimes par rapport à l’exercice illégal des professions sanitaires, associé à une publicité intempestive mensongère et à la vente illicite des produits pharmaceutiques.

Un projet de texte est cours de traitement pour encadrer davantage la publicité dans notre secteur d’activité qui devra observer sa spécificité par rapport au reste des activités de développement socio-économique.

C’est pourquoi l’Inspection de la Santé a été renforcée et devrait l’être davantage, afin de favoriser la régularité et la fréquence raisonnable de ses missions de terrain pour obtenir un respect correct des règles d’exercice public et privé des professions sanitaires.

Il en sera de même pour les ordres professionnels de la santé dont la mobilité sera promue par l’attribution de moyens appropriés, pour leur permettre de remplir efficacement et avec efficience leur part de responsabilité dans le contrôle à priori et à posteriori de l’exercice des professions sanitaires.

Il est également envisagé la création d’un ordre professionnel des infirmiers et assistants médicaux et d’un ordre des chirurgiens dentistes, pour étoffer le cadre institutionnel du contrôle de l’exercice des professions sanitaires.

Mesdames, Messieurs les représentants des syndicats de la santé,

Comme l’année dernière, j’ai pris bonne note de vos préoccupations. Ensemble, nous avons commencé à développer des actions pour éveiller la conscience des professionnels de santé aux fins de les avertir convenablement sur ce qu’il y a lieu de faire pour promouvoir la qualité du service que nous attendons tous. Parce que cela est tout simplement humain.

Il s’agit entre autres actions communes des missions conjointes sur le terrain dans les régions de Tombouctou, Sikasso, Mopti et Ségou et dans les établissements publics hospitaliers de Point G, Gabriel Touré et Kati, de la formation à la responsabilité des professionnels et à la responsabilité médicale à Abidjan et à Bamako, de la sélection de l’équipe d’encadrement médical du pèlerinage, et des affectations des ressources humaines.

Je voudrais noter qu’il n’est aucune de vos préoccupations qui ne puisse être franchement et cordialement débattue dans le cadre de concertations mensuelles, que nous avons commencées au cours de 2008 et que je souhaite développer de façon adéquate en 2009.

Je dirai aussi que la question des étudiants hospitaliers dispersés à travers les hôpitaux est une préoccupation commune, pour laquelle votre contribution est attendue afin d’aboutir à une solution adéquate.

Monsieur le Secrétaire général du Syndicat national de la santé et de l’action sociale,

Concernant le cas spécifique de l’UMPP, nous avons toujours fait preuve de bonne foi depuis notre prise de fonction à la tête du département de la santé.

C’est ainsi qu’en 2007, j’ai instruis à mes services financiers d’accorder 134 millions de francs CFA à l’UMPP pour faire face aux charges d’eau, d’électricité et de matières premières. En 2008, c’est près de 50 millions qui seront encore donnés à l’UMPP.

La situation de l’UMPP, vous le savez autant que moi, se dégrade d’année en année. Ce qui nous interpelle tous.

Je souhaite qu’au cours de cette nouvelle année 2009, soit développée plus de cohésion, de solidarité et d’écoute dans la grande famille des travailleurs de la santé.

Parce que nous formons une équipe, et c’est ensemble que nous remporterons la victoire dans l’amélioration attendue de nos conditions de vie et des indicateurs de santé.

A ce propos, je voudrais rappeler les mots du Premier ministre, Monsieur Modibo Sidibé, dans la déclaration de politique générale du Gouvernement devant les élus de la Nation. Il disait ceci : « Bâtir notre maison commune requiert que l’on se parle, que l’on cultive davantage le sens du dialogue, de la solidarité et de la tolérance ».

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais vous inviter, tous, à vous employer dans le cadre d’une répartition équitable du personnel socio sanitaire sur l’étendue du territoire national.

Je voudrais vous rassurer qu’après mes visites aux équipes des services centraux et assimilés, j’irai poursuivre le dialogue avec les équipes évoluant dans les districts sanitaires, les directions régionales, les hôpitaux,  les centres de santé de référence et les centres de santé communautaire de Kayes, Koulikoro, Gao et Kidal. Je n’oublie certainement pas l’INRSP, le CHU-CNOS, le CHU IOTA et le district de Bamako.

Je voudrais vous renouveler à vous tous travailleurs, acteurs anonymes d’un développement sanitaire harmonieux de notre pays, responsables syndicaux, membres des ordres professionnels et acteurs de la société civile, mes vœux sincères de bonne et heureuse année  2009.

Ensemble nous relèverons le défi pour un Mali prospère et en parfaite santé. Inch’Allah !

Je vous remercie de votre aimable attention.

Discours du Ministre de la Santé lors de la restitution de la mission sur l'éradication de la polio

- Vendredi 9 janvier 2009 à 9 heures au Palais à Koulouba -

 

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé,

Monsieur le Représentant de l’Unicef,

Monsieur le Président du Comité national de certification de l’éradication de la poliomyélite au Mali,

Mesdames, Messieurs

D’énormes efforts ont été faits dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite au Mali.

Ces efforts ont permis à notre pays d’obtenir en octobre 2008, le statut de pays libéré de polio virus sauvage autochtone par la commission régionale africaine de certification.

Permettez-moi donc, Excellence Monsieur le Président de la République d’exprimer notre profonde gratitude à l’ensemble des partenaires impliqués dans la réalisation des éditions de JNV et ratissage  contre la polio. 

Vous me permettrez aussi, Excellence Monsieur le Président de la République, de saluer le partenariat dynamique entre les organismes bilatéraux, multilatéraux, les organisations non gouvernementales, la société civile et le Gouvernement du Mali dans la mise en œuvre de l’initiative d’éradication de la polio depuis 1997.

Par l’organisation de 20 éditions de Journées Nationales de Vaccination et 4 éditions de ratissage de 1997 à 2008, le Mali a montré son intérêt croissant de solidarité et d’engagement envers la santé  des enfants par le renforcement de la vaccination.

Et c’est sous votre direction  Excellence Monsieur le Président de la République que les JNV ont démarré en 1997, en votre qualité du Président du Comité de pilotage.

Grâce à votre engagement personnel, toutes les éditions de JNV ont connu des succès remarquables, comme en témoignent les couvertures vaccinales toutes supérieures à 95%.  Pendant cette période, le vaccin polio a été administré à plus de 7 millions d’enfants de 0 à 59 mois.

Le coût global des JNV organisées de 1997 à 2008 est estimé à plus de 10 milliards de Francs CFA. Il concerne l’achat du vaccin polio et des portes vaccins, le financement des coûts opérationnels, et l’acquisition des moyens logistiques.

La part du budget national pour cette période est d’environ 2 milliards de francs CFA.

Permettez-moi, Excellence Monsieur le Président de la République, d’adresser mes sincères remerciements à l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous ont aidés à atteindre ces résultats.

Je voudrais aussi adresser mes vives félicitations à l’équipe malienne, dirigée par le Professeur Ogobara Doumbo,  qui a  défendu le dossier de certification à Windhoek en Namibie.

C’est l’occasion aussi pour moi de remercier tous les membres du comité de pilotage, du comité de certification, du comité expert polio, les agents socio sanitaires, le groupe confinement et le secrétariat pour la qualité de la documentation produite.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Au nom du personnel socio sanitaire, je m’engage à la consolidation de ce brillant résultat que nous célébrons aujourd’hui, en renforçant de manière permanente notre dispositif de surveillance épidémiologique et de riposte.

Pour terminer, Excellence Monsieur le Président de la République, je voudrais avec votre permission introduire le Professeur Ogobara Doumbo, le président du Comité national de certification de l’éradication de la poliomyélite au Mali, pour vous restituer les résultats de la mission qu’il a conduite en octobre 2008 à Windhoek, en République de Namibie.

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

Discours du Segal lors de la présentation des vœux au ministre de la santé

M. Le ministre de la santé,

Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,

Mesdames, messieurs les membres du secrétariat général et du cabinet du ministère de la santé,

Mesdames, messieurs les directeurs des services centraux, des services rattachés et des services et organismes personnalisés,

Madame, messieurs les directeurs régionaux de la santé,

Mesdames, messieurs les représentants des syndicats,

Monsieur le Président de l’association des retraités de la santé,

Monsieur le Président de la Fenascom,

Mesdames et messieurs,

(Minute de silence)


Une année finit. Une année commence. Un cycle de gestion finit, un autre commence.

Aussi, je voudrais rendre grâce à Dieu pour nous avoir donné la possibilité de nous réunir en ce moment solennel de présentation des vœux au début du présent cycle de gestion.

Monsieur le Ministre,

Je vous souhaite mes vœux de santé, de bonheur, de prospérité pour vous-même, pour votre famille et pour tous ceux qui vous sont chers.

Au nom du personnel, je prie le Tout Puissant Allah qu’il guide vos pas et vous donne la force nécessaire de conduire l’équipe qui vous accompagne aux fins de la création de valeur ajoutée dans le développement de l’offre de soins de santé au profit des citoyens, à notre profit.

Au nom des ressources humaines opérationnelles, d’une part au secrétariat général et au cabinet, et d’autre part dans les services centraux, dans les services rattachés et dans les services et organismes personnalisés, je vous rassure que nous donnerons le meilleur de nous-mêmes à l’effet de résultats attendus de vous, aux meilleurs des intérêts des citoyens.


Monsieur le Ministre,

Je vous prie d’accepter les excuses du personnel pour les désagréments éventuels qu’il aurait pu connaître pendant le cycle de gestion qui vient de finir. Ce n’était pas fait par exprès.
 
Tout au long de l’année, notre credo a été fondé sur cette citation de Dale Carnegie, dans son livre de poche intitulé « Comment se faire des amis ». La citation est la suivante :

« Je ne passerai ici qu’une seule fois. Tout le bien que je puis faire, toute l’aide que je puis apporter à qui que ce soit, c’est maintenant, sans attente ni négligence, car je ne repasserai pas ici. »

Ainsi, nous avons constamment eu le souci de relever le défi de faire « zéro défaut » pour que le citoyen qui s’adresse à nous, qui s’adresse à vous, soit satisfait, conformément au cadre institutionnel de nos activités.

C’est pour cela que je suis reconnaissant et je voudrais rendre hommage aux ressources humaines qui animent et à celles qui développent les activités opérationnelles dans les unités de production du développement sanitaire, à tous les paliers de décision pour les efforts qu’ils fournissent au quotidien et toujours.

Sans leurs concours de tous les jours et de tous les instants, je ne serai pas capable de vous rendre compte d’un résultat quelconque.

Je voudrais les rassurer, et particulièrement ceux qui sont les plus éloignés, qu’ils sont importants pour nous, qu’ils ne sont pas oubliés et que, sous votre impulsion, nous recherchons constamment, autant que faire se peut, les voies et moyens de rompre ou minimiser leur éloignement. On peut noter à cet effet, le développement enregistré et celui envisagé de la télésanté et de l’informatique médicale, la mise en place de moyens logistiques, les visites de terrain par vous-même et par les cadres du ministère de la santé.

Aussi, cette citation prononcée par feu le président Ahmed Sékou Touré le 25 août 1958 à Conakry me semble être fort à propos en ce qui nous concerne. Elle a été dite pour marquer l’histoire.

La phrase est celle-ci :

« Dans la vie des nations et des peuples, il y a des instants qui semblent déterminer une part décisive de leur destin ou qui, en tous cas, s’inscrivent au registre de l’histoire, en lettres capitales autour desquelles les légendes s’édifient, marquant, de manière particulière au graphique de la difficile évolution humaine, les points culminants, les sommets qui constituent autant de victoires de l’homme sur lui-même autant de conquêtes de la société sur le milieu naturel qui l’entoure. »

Ainsi, sous votre leadership, au cours de l’année écoulée, ont été développées des activités qui me semblent être des points culminants pour notre système de soins comme  l’atelier pour promouvoir la qualité du service à la clientèle dans les établissements de soins, publics et privés, et aussi la formation à la responsabilité des professionnels et à la responsabilité médicale.

Je voudrais singulièrement insister sur cette dernière activité qui, me semble-t-il, devrait contribuer à résoudre défi de produire des services de soins avec « zéro défaut », de bonne qualité dans une approche centrée sur la malade et l’utilisateur des services, personnes qui sont souvent en détresse lorsqu’elles s’adressent aux professionnels de santé pour être consolés toujours, soulagés souvent ou guéris quelques fois.

C’est pour cette raison, que dans le cursus de formation de l’Institut national de formation en sciences de la santé, le module sur la responsabilité médicale sera introduit et pratiqué dans la formation avant la fin de l’année académique en cours. Il fera désormais partie du programme d’enseignement des personnels de la catégorie des infirmiers, sages-femmes et assistants médicaux. Ainsi, à terme, lorsqu’une masse critique de personnels sera correctement formée à ce concept et à ses enjeux, le service à la clientèle en sera d’autant amélioré.

Parmi d’autres résultats que les efforts des opérationnels nous ont permis d’atteindre, je voudrais citer, entre autres, la certification de l’éradication de la polio dans notre pays, la procédure pour la prise en charge de la chimiothérapie du cancer, la réussite de la planification et de l’organisation du forum ministériel mondial pour renforcer la recherche pour la santé, le développement et l’équité, la procédure de prise en charge des fistules vésico-vaginales, l’acquisition et la dispensation du médicament en tant qu’élément central d’un système de soins crédible.

A ce titre, je voudrais souligner la situation inquiétante de la Pharmacie populaire du Mali dont la mission principale est l’approvisionnement, le stockage et la distribution des médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire. Elle est endettée et les dettes ne sont pas payées. Ce qui, à terme pourrait compromettre notre schéma directeur d’approvisionnement en produits pharmaceutiques et, par ricochet, la qualité du service à la clientèle dans

Monsieur le Ministre,

Vous aviez pris l’engagement de renforcer les services de contrôle et particulièrement l’Inspection de la santé et les ordres professionnels.

Au cours de l’année 2008, l’Inspection a bénéficié d’une attention particulière qui fait qu’aujourd’hui les Inspecteurs et l’Inspection sont à l’aise. En effet, un service de contrôle, digne de ce nom, ne devrait pas envier les autres au risque de faire passer le contrôle comme une sinécure. En plus, des suites ont été données à tous les rapports d’inspection qui vous sont parvenus avec des recommandations.

Dans le même registre, une attention spéciale a été accordée aux ordres professionnels de la santé. La consolidation de cette attention au cours de l’année nouvelle leur permettra une mobilité appropriée, nécessaire et suffisante, pour leur donner la considération voulue et une image de marque de personnes morales apportant une plus value dans le fonctionnement des services et établissements sanitaires par leurs visites des lieux, leurs conseils, mais aussi, selon le cas, par l’action disciplinaire appropriée aux manquements constatés dans l’exercice de leurs fonctions par les praticiens, d’autant que cela fait partie de leurs prérogatives.

Monsieur le Ministre,

Vous avez compris que les ressources humaines sont la principale source de gain de productivité.

Ainsi, vous n’avez pas hésité à donner les impulsions nécessaires pour endosser les frais d’inscription de 130 médecins à diverses spécialisations à la faculté de médecine, des médecins fonctionnaires, civils et militaires, mais aussi relevant du secteur privé.

Il en est de même pour la contribution que vous avez donnée  aux 06, puis 05 candidats à la graduation du Cames, en novembre 2008 à Brazzaville.

A cela, on peut joindre les sessions de socialisation développées pour rendre les ressources humaines capables, efficaces et efficientes dans leurs fonctions, à tous les paliers de décisions.

En plus de 32 internes recrutés en 2006-2007, 57 le seront en 2008-2009 à raison de 02 internes par services validant dans les établissements publics hospitaliers et assimilés. Je note aussi les multiples formations en cours d’emploi dont ont bénéficié les personnels notamment en termes d’enseignements post universitaires, de congrès, de conférences, de séminaires, etc.

La fin de l’année est aussi le moment de porter un regard critique sur nos activités et leurs résultats. Ainsi, prenant en compte les écarts, nous projetons les actions de correction appropriées à l’effet de produire durablement cette valeur ajoutée attendue de nous dans le processus de développement sanitaire de notre pays, au  meilleur des intérêts des citoyens.

Aussi, je voudrais rappeler ici une phrase que mon maître d’anesthésie, Dr Patrick Defontaine, m’a enseignée, il y a 35 ans :

« Ce n’est pas parce que le malade ne crie pas qu’il ne souffre pas. Il souffre autant avant, pendant qu’après l’anesthésie. » Elle pourrait être extrapolée à la situation que nous connaissons. Ce n’est pas parce que le malade ne crie pas qu’il ne souffre pas. Il souffre autant avant, pendant et après les comportements inappropriés que l’on peut observer dans les établissements de soins, publics et privés.

C’est pourquoi, nous avons essayé de mobiliser les ressources humaines autour de certaines valeurs clés, parmi lesquelles celle de « agir envers les autres comme nous aimerions qu’ils agissent envers nous-mêmes. » Agir comme le ferait le « bon médecin », le « bon père de famille. »

C’est à ce prix que chacun donnera le meilleur de lui-même parce que chacun souhaite le meilleur pour soi.

Développer une telle approche est un défi à relever pour mériter des citoyens et même de nos partenaires, qui, dans la plupart des cas donnent le meilleur d’eux-mêmes parce qu’ils souhaitent le meilleur pour nous.

Monsieur le Ministre,

Mesdames, Messieurs les Chefs de Service,

Le changement attendu nécessitera de la formation de ces ressources humaines pour leur permettre d’agir utilement. Parce que le grand but de la formation c’est l’action et non le savoir.

Ainsi, pour corriger, un tant soit peu, cette situation dont nous sommes tous, à un moment ou un autre, victimes potentiels, il a été initié des sessions de socialisation des nouveaux personnels recrutés à la fonction publique, des cadres au personnel de soutien avant qu’ils ne partent sur le terrain de la production.

Enfin, comme l’année passée, je voudrais souligner, cette année aussi, le grave problème de la prolifération, dans tous les sens, des écoles privées de formation aux professions sanitaires, prolifération qui est source d’inquiétude parce que les missions d’inspection ont montré que ce secteur s’est « fortement mercantilisé » : de nombreuses écoles sont ouvertes pour gagner de l’argent mais pas pour former des ressources humaines de bonne qualité, susceptibles de contribuer à l’amélioration des indicateurs de santé tels que nous les connaissons et tels que nous le souhaitons. Elles n’en ont aucun moyen comme un environnement physique, matériel, des ressources humaines chargées de l’encadrement.

Après la restitution de ces missions d’inspection, il sera nécessaire de déterminer des critères d’installation auxquels tous les établissements devraient se plier au risque de se voir retirer les autorisations dont les modalités de livraison devraient être redéfinies si nous voulons gagner, un tant soit peu, sur le défi de faire « zéro défaut » et atteindre les objectifs du millénaire.

Monsieur le Ministre,
Mesdames, messieurs les partenaires,

Un atelier est en cours de planification et d’organisation pour réfléchir sur la pertinence et l’approche appropriée à promouvoir pour le développement des services de proximité à l’effet de la promotion des actions de santé au sein et au profit des populations dans un espace le plus proche possible de leur milieu naturel. Faut-il ou non des relais communautaires ? et quel type de relais communautaires ? A quelles conditions ?

Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,

Le changement est nécessaire, mais il ne va pas de soi. Il se construit. En effet, il ne s’agit pas de changer pour changer, mais de changer pour avancer, pour créer de la valeur ajoutée.

C’est pour cette raison que je voudrais exhorter les cadres, à se former à la recherche pour la santé, le développement et l’équité, à pratiquer cette recherche et à en appliquer les résultats pour innover et à adopter les bonnes pratiques, les meilleures pratiques susceptibles de contribuer à la production de services de qualité à la clientèle, services centrés sur la satisfaction des utilisateurs.

C’est à ce prix, et à ce prix seulement que nous pourrons relever le défi d’améliorer le niveau de qualité des soins proposés et, subséquemment, améliorer les indicateurs de santé.


Je vous remercie pour votre attention.

 

Regard sur l'Afrique en matière de santé


Le sujet americain du jour : VOA du 13 octobre  1999,à 19 h 45 mn Tu

•Bénin (capitale Porto-Novo)
Site web : http://www.ministeresantebenin.com/

•Burkina Faso (capitale Ouagadougou)
Site web : http://www.sante.gov.bf/SiteSante

•Côte d'Ivoire (capitales Yamoussoukro (politique), Abidjan (économique))
Site web: http://www.sante.gov.bf/SiteSante

•Ghana (capitale Accra)
Site web : http://www.moh-ghana.orgmoh/

•Guinée (capitale Conakry)
Site web : http://www.santetropicale.com/ginee/

•Cap-Vert (capitale Praia)
Site web : http://www.minsaude.gov.cv/

•Mauritanie (capitale Nouakchott)
Site web : http://mauritanie-santesud.over-blog.org/

•Nigeria (capitale Abuja)
Site web : http://www.akwaibomstategov.com/mn_health.html

•Sénégal (capitale Dakar)
Site web : http://www.sante.gouv.sn

•Sierra Leone (capitale Freetown)
Site web : http://www.health.sl/drwebsite/publish/

•Togo (capitale Lomé)
Site web : http://ministeresante.com/

 

Atelier sur la communication au service de la lutte contre le VIH/SIDA

Le lundi 05 janvier 2009 au centre de formation forestiers situé à Tabacoro a eu lieu l’ouverture de l’atelier sur la communication au service de la lutte contre le VIH/SIDA, qui durera jusqu’au vendredi 09 janvier 2009.Après l’installation des participants les mots d’ouverture ont été prononcé par Monsieur le Ministre de la Santé, avant présentation et adoption de l’agenda par Monsieur SANGHO M. Ibrahima.

Album photos de l'Atelier

10 ième EDITION DE LA SAGO

 

Du   14 au   18 décembre 2008, Bamako  la ville des ‘’trois caïmans’’ a abrité le dixième congrès de la Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens et le quatrième congrès de la Société Malienne de Gynécologie-Obstétrique. Au cours de cette rencontre, les habitants du continent africain ont fait le bilan des vingt années de la SAGO. A travers les conférences, les tables rondes et les communications libres les participants ont partagé leurs expériences pour une meilleure protection de la santé de la mère et de l’enfant.

Album photo de l'Edition de la SAGO
Télécharger le support sur la SAGO