PRIX POUR LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DÉCERNÉ À L'OMS
Genève - Le jury du Prix du Prince des Asturies pour la coopération internationale a décerné aujourd'hui son prix pour 2009 à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En acceptant le prix, le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, s'est déclarée "très honorée que l’Organisation ait reçu le prix prestigieux du grince des Asturies pour la coopération internationale récompensant ses efforts de lutte contre les menaces communes pour la santé internationale et son action de coordination de la santé dans un monde soumis à des mutations rapides."
Cette distinction sera une source d'inspiration et de motivation pour toute l'Organisation partout ou elle œuvre aux côtés de ses Etats Membres et de ses, partenaires pour améliorer la santé et réduire la charge de morbidité, surtout dans le cas des plus pauvres et des plus vulnérables.
"C'est aussi un très grand honneur de nous retrouver sur la même liste que les nombreux lauréats prestigieux -des années précédentes. Au nom de l'Organisation mondiale de la Santé, je remercie la Fondation du Prince des Asturies de récompenser l'action de l'Organisation et de reconnaître ainsi l'importance de la santé publique mondiale", a ajouté le Dr Chan.
L'OMS ET L'AIEA UNISSENT LEURS FORCES POUR LUTTER CONTRE LE CANCER DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
Vienne/Genève, 26 mai 2009 - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) ont annoncé aujourd'hui le lancement d'un Programme commun de lutte contre le cancer visant à renforcer et à accélérer les efforts de lutte contre cette maladie dans le monde en développement.
Cet accord novateur témoigne de la préoccupation internationale croissante que suscite le cancer, qui est l'une des principales causes de décès dans le monde, avec 7,4 millions de décès en 2004 (près de 13 % des décès).
« Dans les pays à revenu faible ou moyen, le cancer touche démesurément les pauvres. Cela a des répercussions considérables en termes de souffrances humaines, sur les systèmes de santé, sur les budgets de la santé et sur les efforts de lutte contre la pauvreté », a déclaré le Directeur général de l'OMS, Margaret Chan, qui a signé l'accord de Programme commun avec le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei.
Si l'on mettait en application les connaissances actuelles, au moins un tiers des cas de cancer pourrait être évité, un autre tiers pourrait être dépisté précocement, traité et guéri ; et les souffrances des patients atteints de cancers avancés pourraient être atténuées grâce aux soins palliatifs.
« L'AIEA fournit depuis longtemps technologie et expertise en matière de rayonnements aux pays en développement, mais la radiothérapie seule ne suffit pas à freiner le développement des cancers dans le monde », a déclaré le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei. « Le Programme d'action en faveur de la cancérothérapie a été créé pour aider à élaborer une approche plus intégrée et plus large de la lutte et des soins anticancéreux. Le Programme commun avec l'OMS témoigne de notre conviction que seuls des efforts concertés et une collaboration peuvent apporter espoir et soulagement à tous ceux dont la vie est menacée par le cancer. »
Les efforts du Programme commun sont concentrés sur six sites modèles de démonstration en Albanie, au Nicaragua, à Sri Lanka, en Tanzanie, au Viet Nam et au Yémen. Les efforts conjoints devront également répondre aux demandes d'aide pour l'évaluation de la lutte anticancéreuse et l'élaboration de programmes dans les pays à revenu faible ou moyen.
L'OMS et l'AIEA ont des mandats complémentaires lorsqu'il s'agit de lutte anticancéreuse. L'OMS est l'autorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé, des travaux entrepris dans le cadre du système des Nations Unies, tandis que l'expertise de l'AIEA en matière de radiomédecine est un élément essentiel des stratégies de diagnostic et de traitement du cancer. Le Programme commun offrira aux deux Organisations un cadre de coordination de leurs travaux, en s'appuyant sur leurs domaines de compétences respectifs pour créer une approche plus solide et plus coordonnée de la lutte contre le cancer dans les pays à revenu faible ou moyen.
Conformément aux termes de l'accord, le Programme OMS/AIEA sera chargé de « coordonner les activités et les ressources à l'appui de l'élaboration et de la mise en œuvre de programmes durables et complets de lutte anticancéreuse dans les pays à revenu faible ou moyen ». La collaboration fructueuse avec d'autres organisations internationales de lutte contre le cancer demeurera une des clés de voûte du Programme commun.
L'OMS et l'AIEA visent à travailler de plus en plus étroitement avec leurs partenaires pour aider à élaborer lé type de programmes nationaux de lutte anticancéreuse intégrés et efficaces dont ont besoin les pays en développement. Ces programmes comprennent la prévention, la détection précoce, le dépistage, le diagnostic, le traitement, les soins palliatifs et le suivi, y compris les registres du cancer. Les programmes nationaux de lutte anticancéreuse s'inscrivent dans le cadre plus général de l'action menée par l'OMS pour renforcer les systèmes de santé, l'accent étant mis sur les soins de santé primaires.
L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ NOMMME NANCY GOODMAN BRINKER AMBASSADEUR ITINÉRANT POUR LA LUTTE ANTICANCÉREUSE
26 MAI 2009 / GENÈVE - Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Margaret Chan, a nommé Nancy Goodman Brinker, fondatrice de Susan G. Komen for the Cure®, une fondation consacrée au cancer du sein, Ambassadeur itinérant de l'OMS pour la lutte anticancéreuse.
En cette qualité, Mme Brinker devra améliorer la sensibilisation au cancer en- tant que problème de santé publique mondial. Elle s'attachera aussi à promouvoir le renforcement de l'action mondiale de prévention et de lutte dans le contexte du Plan d'action pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles approuve par l'Assemblée mondiale de la Santé en mai 2008. Ses messages souligneront la nécessité pour les pays à revenu faible et intermédiaire d'appliquer des politiques et des programmes de lutte anticancéreuse complets et fondés sur des bases scientifiques.
« C'est un grand plaisir pour moi de nommer Nancy BrinkerAmbassadeur itinérant de l'OMS », a déclaré le Directeur général. « Je compte sur elle pour mieux faire prendre conscience des, besoins en matière de politiques complètes de lutte anticancéreuse. La charge de morbidité touche désormais davantage les pays moins riches et ses efforts contribueront à mieux sensibiliser au problème la population des pays à revenu faible et intermédiaire. »
Mme Brinker a occupé le poste d'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Hongrie de 2001 à 2003 et celui de Chef du protocole de son pays de 2007 à 2009. Au long de sa carrière de femme d'affaires, de consultant, de défenseur des soins de santé et de philanthrope, elle a reçu de nombreuses distinctions. Elle a siégé dans de nombreux conseils d'administration, notamment celui de la School of Public Health de l'Université de Harvard et elle a été nommée par le Président Reagan au National Council Advisory Board du National Cancer Institute. En compagnie de Laura Bush, l'épouse de l'ancien Président, Mme Brinker a contribué au lancement du Partenariat des Etats-Unis et du Moyen-Orient pour la recherche sur le cancer du sein et une meilleure prise de conscience du problème dans les domaines de la sensibilisation, de la promotion à la base, de la recherche, de la formation, de l'action de terrain et de l'habilitation des femmes.
Après sa nomination, Mme Brinker a tenu à remercier l'OMS du grand honneur qui lui était fait et de l'occasion d'agir qui lui était donnée. « Si nous parvenons à mieux faire prendre conscience de la charge mondiale du cancer, de ses conséquences socio-économiques et psychologiques pour les patients et les familles et des mesures qu'il faut prendre », a-t-elle ajouté, « nous aurons apporté une contribution importante à la lutte contre la maladie. Je m'efforcerai de diffuser ces messages au monde entier de manière efficace. »
PLUSIEURS ORGANISMES DE SANTE INTERNATIONAUX DEMANDENT UN FINANCEMENT ACRU POUR AUGMENTER LES STOCKS DE FIEVRE JAUNE
L'OMS et l'UNICEF conviennent des difficultés des campagnes de
vaccination qui sont à l'origine de cette demande
GENÈVE/PARIS/NEW YORK, 26 mai 2009 - Le Groupe international de coordination (GIC) sur l'approvisionnement en vaccins contre la fièvre jaune prévient la communauté internationale que les stocks d'urgence mondiaux de vaccins contre la fièvre jaune pour les populations,’ les plus vulnérables du monde, en Afrique, sont en train de s'épuiser.
Les stocks actuels devraient être épuisés en 2010 et il n'y a pas de fonds pour financer les campagnes une fois qu'on aura écoulé les réserves actuelles. La plupart des enfants et des adultes dans 5 des 12 pays les plus vulnérables d'Afrique sont maintenant protégés contre cette maladie grâce à de récentes campagnes de vaccination.
Mais faute d'un financement additionnel, des millions de personnes restent menacées par la maladie, affirment les spécialistes de la santé publique.
« Nous devons finir le travail que nous avons entamé ou alors tout ce que nous avons accompli de positif sera anéanti », a dit le Dr Edward Hoekstra, Spécialiste principal de la santé à l'UNICEF, à New York. « Si on laisse s'épuiser les stocks de vaccins contre la fièvre jaune, les pays qui n'ont pas encore bénéficié de campagnes de vaccination seront injustement accablés par la maladie ».
Le Dr William Perea, coordinateur de l'OMS pour la préparation aux épidémies et les interventions, a dit que l'initiative contre la fièvre jaune subissait les effets de la crise financière mondiale.
« Quand on regarde au-delà de 2009, on voit déjà de graves limitations financières. Bien que la production de vaccins contre la fièvre jaune ait triplé depuis 2001, la mise en œuvre du programme est limitée par un approvisionnement en vaccin insuffisant », a dit le Dr Perea.
Les cinq pays qui ont achevé leurs campagnes de vaccination jusqu'à présent sont le Togo, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Cameroun, qui ont reçu des fonds de la Facilité internationale de financement pour la vaccination, par le biais de l'Alliance GAVI. Il n'y a eu aucune flambée dans ces pays depuis la fin de ces campagnes de vaccination.
Dr Hoekstra a dit qu'il était nécessaire de prolonger le programme pour protéger les quelque 150 millions d'enfants et d'adultes de la région qui risquent encore de contracter la maladie et il a ajouté que l'étroite coopération entre tous les partenaires avait permis de soutenir efficacement les gouvernements nationaux pour réussir l'exécution des campagnes de vaccination.
« Si nous ne continuons pas ce programme, des flambées de fièvre jaune continueront d'affecter les populations les plus démunies, a affirmé le Dr Fenella Avokey, du Bureau régional africain de l'OMS, c'est un problème que nous espérions avoir résolu d'ici à 2015 ».
La fièvre jaune est causée par un virus transmis par des moustiques. La maladie est endémique dans les zones de forêts et c'est à la fin de la saison des pluies que les risques sont les plus élevés. L'OMS estime qu'il y a chaque année 206 000 cas et 52 000 décès.
Les récentes campagnes au Burkina Faso et au Cameroun ont bénéficié à plus de 95 % des populations vulnérables ciblées. Le Burkina Faso a vacciné 7,6 millions de personnes dans 33 districts et le Cameroun a terminé une campagne de vaccination pour 7,5 millions de personnes dans 62 districts. Le risque de fièvre jaune est particulièrement élevé dans sept autres pays africains, le Bénin, la Sierra Leone, le Nigéria, le Libéria, la Guinée, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
Les membres du Groupe international de coordination, dont l'Organisation mondiale de la Santé, (OMS), Médecins Sans Frontières (MSF), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), se sont réunis les 12-13 mai pour évaluer les récentes campagnes de vaccination contre la fièvre jaune et débattre d'actions futures.
CLOTURE DE LA SOIXANTE-DEUXIEME ASSEMBLEE MONDIALE DE LA SANTE APRES L'ADOPTION DE RESOLUTIONS
22 mai 2009, Genève - La Soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé, qui rassemblait les ministres de la santé et de hauts responsables des Etats Membres de l'OMS, a terminé ses travaux aujourd'hui après avoir adopté des résolutions sur diverses questions sanitaires mondiales, notamment les soins de santé primaires, la lutte contre la tuberculose multirésistante et ultrarésistante, la santé publique, l'innovation et I.3~ propriété intellectuelle, et la préparation en cas de grippe pandémique. L'Assemblée a également adopté le budget programme pour 2010-2011. a,
Les Etats Membres de l'OMS avaient précédemment convenu de ramener la durée de l'Assemblée de neuf à cinq jours pour permettre aux hauts responsables de rentrer dans leurs pays superviser la préparation en cas d'une éventuelle pandémie de grippe.
Le Président de l'Assemblée, M. Nimal S. De Silva, Ministre des Soins de Santé et de la Nutrition de Sri Lanka, a fait observer que les délégués pouvaient être fiers d'avoir délibéré et de s'être mis d'accord sur des questions urgentes au programme de l'action sanitaire mondiale malgré le fait que l'Assemblée de la Santé ait été ramenée à cinq jours. « II faut se féliciter de la coopération et de la souplesse dont les délégations ont fait preuve en se mettant d'accord sur des questions controversées » a-t-il déclaré.
Dans ses observations, le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a expliqué qu'il lui avait été demandé, au cours de la consultation de haut niveau sur le nouveau virus grippal A(H1N1), d'envisager des critères autres que la propagation géographique pour évaluer les phases d'alerte pandémique. Elle a précisé que la décision de déclarer une pandémie de grippe était une responsabilité qu'elle prenait extrêmement au sérieux. Elle a en outre indiqué qu'elle prendrait sa décision sur la base des informations scientifiques disponibles et s'appuierait sur l'avis du Comité d'urgence, un organe composé d'experts internationaux, créé en application du Règlement sanitaire international.
Le Directeur général a expliqué ce à quoi l'on pouvait s'attendre, compte tenu des connaissances actuelles, à mesure que le virus continuera de se propager au cours des semaines et des mois à venir. Le Dr Chan a appelé à surveiller de façon très étroite le virus à mesure que des cas apparaîtront dans l'hémisphère Sud, où il aura la possibilité de rencontrer d'autres virus grippaux qui circulent actuellement avec le début de la saison grippale.
Le Directeur général a fait observer que, lorsque le virus H1 N1 est largement répandu et circule dans la communauté, les pays doivent s'attendre à voir davantage de cas d'infections graves ou mortelles, même si l'on ne s'attend pas pour l'instant à une évolution soudaine et spectaculaire. Elle a rappelé à nouveau à la communauté internationale la vulnérabilité particulière des populations des pays en développement.
Comme elle l'a fait observer, la détection du virus et le suivi de sa propagation exigent des tests de laboratoire approfondis, car le virus ne donne pas pour l'instant de signaux très visibles, comme un grand nombre de personnes hospitalisées ou ayant besoin de soins médicaux. Les tests de laboratoire, la recherche des contacts et l'investigation des cas sont des mesures qui provoquent des perturbations et qui consomment des ressources, ce qui soulève des questions quant à leur pérennisation. Parlant de dilemme, elle a fait observer que ces efforts avaient déjà permis des avancées importantes aux niveaux scientifique, clinique et épidémiologique, même s'il reste beaucoup à apprendre.
L'Assemblée a adopté 16 résolutions, parmi lesquelles :
La tuberculose multirésistante et ultrarésistante : prévention et lutte
Une résolution a entériné des normes de qualité strictes pour la fourniture de médicaments antituberculeux et approuvé les efforts visant à en limiter la mauvaise utilisation. Il a également été convenu de renforcer les mesures devant permettre d'instaurer l'accès universel au diagnostic de la tuberculose multirésistante, et ultrarésistante et à un traitement de qualité. La recherche de nouveaux produits diagnostiques, médicaments et vaccins contre la tuberculose, y est considérée comme prioritaire et comme devant bénéficier d'un financement supplémentaire. Dans le même temps, l'OMS collaborera également avec les Etats Membres afin d'élaborer des plans nationaux de riposte pour prévenir la propagation de la tuberculose pharmacorésistante et diagnostiquer et traiter les personnes néanmoins atteintes.
Santé publique, innovation et propriété intellectuelle : Stratégie et plans d'action mondiaux
Après un débat animé, les Etats Membres ont adopté un plan d'action final sur la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle comportant une liste agréée de partenaires qui participeront au processus, ainsi qu'un calendrier et des indicateurs permettant de suivre les progrès. Le plan d'action vise notamment à favoriser l'innovation et à améliorer l'accès aux médicaments pour les maladies qui touchent davantage les pauvres.
Préparation en cas de grippe pandémique : échange des virus grippaux et accès aux vaccins et autres avantages
Le Directeur général a été prié d'aller de l'avant sur la base des parties du cadre de préparation en cas de grippe pandémique qui ont fait l'objet d'un accord, et de faciliter un processus pour finaliser les éléments restants, y compris l'accord type sur le transfert de matériels, et de faire rapport au Conseil exécutif à sa cent vingt-sixième session en janvier 2010.
Prévention de la cécité évitable et des déficiences visuelles
Une résolution a été approuvée entérinant un plan d'action visant à élargir les efforts pour éliminer la cécité évitable en renforçant les programmes nationaux de santé oculaire. Le plan contient des mesures à prendre par les Etats Membres, les partenaires internationaux et le Secrétariat de l'OMS afin de renforcer l'engagement aux niveaux mondial et national pour éliminer la cécité évitable. Des mesures visent également à renforcer les politiques et plans nationaux de santé oculaire, en développant la recherche pour prévenir la cécité, en améliorant la coordination entre les partenaires afin d'intensifier les efforts, et en suivant les progrès accomplis en vue d'éliminer la cécité évitable aux niveaux national, régional et mondial.
Changement climatique et santé
La résolution comporte un plan de travail visant à renforcer l'assistance technique de l'OMS aux pays pour les aider à évaluer les répercussions du changement climatique sur la santé et les systèmes de santé et à y faire face. Le plan de travail comporte quatre objectifs :
1. action de plaidoyer et de sensibilisation ;
2. engagement dans des partenariats avec d'autres organisations des Nations Unies et secteurs autres que le secteur de la santé aux niveaux national, régional et international ;
3. encouragement de la production de données scientifiques ; et
4. renforcement des systèmes de santé pour faire face à la menace que représente le changement climatique, et notamment aux situations d'urgence liées à des événements climatiques extrêmes et à l'augmentation du niveau des océans. `
.,
Parmi les autres résolutions adoptées, on citera les suivantes : Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et dans le Golan syrien occupé ; Soins de santé primaires, renforcement des systèmes de santé compris ; Médecine traditionnelle ; Réduire les inégalités en matière de santé par une action sur les déterminants sociaux de la santé ; et plan stratégique à moyen terme 2008-2013.
L'Assemblée a également été saisie de rapports de situation sur diverses questions de santé telles que l'éradication de la poliomyélite, au sujet de laquelle les délégués se sont dits très préoccupés par la poursuite de la transmission de la maladie dans les pays d'endémie, mais ont réaffirmé leur engagement résolu en faveur de l'éradication mondiale de la poliomyélite.
L'OMS LANCE UN APPEL EN FAVEUR DE MISES EN GARDESANITAIRES PLUS EFFICACES SUR LES PAQUETS DE PRODUITS DU TABAC
29 mai 2009, Genève - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a instamment invité les gouvernements aujourd'hui à exiger que tous les paquets de produits du tabac comportent des avertissements illustrant les maladies et les souffrances causées par le tabagisme.
L'appel de l'OMS est lancé à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac qui est célébrée le 31 mai. Cette année, la campagne vise à réduire la consommation de tabac en améliorant la sensibilisation aux dangers qu'elle comporte. e ,
Les études révèlent que même chez les gens qui croient à la nocivité du tabac, rares sont ceux qui comprennent les risques spécifiques pour la santé. Malgré cela, les mises en garde figurant sur les paquets dans la plupart des pays ne comportent pas d'informations rendant lie consommateur attentif aux risques encourus.
Ainsi, il ressort d'une enquête effectuée en Chine en 2009 que respectivement 37 % et 17 % seulement des fumeurs savent que le tabac provoque des cardiopathies coronariennes et des accidents vasculaires cérébraux. Une enquête de 2003 en Syrie constate que seule une petite minorité des étudiants universitaires reconnaît les maladies cardio-vasculaires comme un risque lié à la cigarette ou au narguilé. Les recherches effectuées dans d'autres pays aboutissent à des résultats semblables.
Principale cause évitable de décès, le tabac est chaque année à l'origine de cinq millions de morts. Il s'agit du seul produit légalement en vente qui entraîne la mort lorsqu'il est utilisé exactement comme le prévoit le fabricant.
Il a été démontré que des mises en garde efficaces, surtout celles qui comprennent des illustrations, peuvent amener le consommateur à cesser de fumer et réduire l'attrait du tabac auprès de ceux qui ne sont pas encore dépendants. Les études effectuées après l'introduction de mises en garde illustrées (utilisant à la fois des images et un texte) au Brésil, au Canada, à Singapour et en Thaïlande font apparaître des résultats très semblables d'un pays à l'autre quant aux effets positifs des mises en garde.
Comme l'a souligné le Sous-Directeur général de l'OMS, le Dr Ala Alwan, « les mises en garde sur les paquets constituent une stratégie simple, peu coûteuse et efficace qui
permet de réduire considérablement le tabagisme et de sauver des vies. Mais elles ne sont utiles que si le risque est bien communiqué par le message. Les mises en garde comportant des illustrations des préjudices causés par le tabac sont particulièrement efficaces à cet égard et contribuent à des modifications de comportement, par exemple au sevrage tabagique ou à une réduction de la consommation. »
Pourtant 10 % seulement de la population mondiale vit dans des pays où les mises en garde illustrées sur les paquets de produits du tabac sont obligatoires.
Pour le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l'Initiative pour un monde sans tabac de l'OMS, « pour survivre, l'industrie du tabac doit détourner l'attention des effets mortels de ses produits. Elle utilise des campagnes de promotion à coup de millions de dollars et notamment un conditionnement savamment conçu pour piéger de nouveaux consommateurs et éviter qu'ils n'arrêtent de fumer. »
« Les mises en garde sanitaires sur les paquets peuvent être un moyen très utile pour bien faire passer le message des méfaits réels du tabagisme », a ajouté le Dr Bettcher.
Pour plus de renseignements, s'adresser à: Tim Ryan (29 mai seulement)
Communication
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539
Portable : +41 79 516 5601
Courriel :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Timothy A. O'Leary
Communication
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539 portable : +41 79 516 5601 courriel :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Meindert Van Hilten
Communication
Maladies non transmissibles et santé mentale OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 2675 portable : +41 79 516 5601 courriel :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Barbara Zolty
Administrateur technique
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 3982 portable : +41 79 330 1682 courriel :
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www.who.int