Répertoire National 2012 des Services du Ministère de la Santé
- Publié dans Annuaires statistiques
- Écrit par
- Soyez le premier à commenter!
TELECHARGER LE SCHEMA DIRECTEUR DU SNISS
L’inexistence d’un document décrivant l’architecture d’ensemble du système a été un facteur limitant dans le développement du Système National d’Information Sanitaire et Sociale. Dès lors la finalisation du schéma directeur du SNISS, en cours d’élaboration depuis 1995, devenait une priorité.
Outre qu’il doit décrire l’architecture du système dans son ensemble, le schéma directeur doit contribuer à corriger les faiblesses actuelles en identifiant les actions à entreprendre dans les cinq années à venir pour améliorer le fonctionnement et la performance du système.
C’est dans ce cadre que s’est tenu du 16 au 20 février 1998 un atelier de validation du schéma directeur du SNISS. Cet atelier a regroupé les responsables des directions et divisions du département ainsi que des intervenants extérieurs impliqués dans le système d’information sanitaire et sociale. A l’issu de l’atelier un groupe restreint de travail a permis la finalisation du document, prenant en compte les recommandations de l’atelier.
Le Mali dispose depuis 1998 d’un Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS 1998-2007) dont la seconde phase a été prolongée jusqu’en 2011 pour une harmonisation avec le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. La validation et la mise en
oeuvre du PRODESS II prolongé, s’accompagne de nouveaux objectifs et de nouvelles approches de financement sectoriel (ABS), dont la mobilisation des ressources est définie par le niveau atteint par certains indicateurs déclencheurs.
L’implication de multiples donateurs dans le secteur de la santé a davantage éveillé les consciences sur la nécessité de produire des données fiables afin d’éviter des interventions mal
orientées conduisant à une perte inutile d’énergie et des ressources.
La disponibilité d’une information sanitaire fiable, complète et communiquée en temps opportun constitue le fondement d’une planification stratégique permettant de suivre les progrès accomplis dans la poursuite des objectifs du CSCRP et les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Dans le cadre d'une plus grande efficacité de l'aide avec le partenariat international pour la santé, le renforcement des systèmes de santé, l'appui aux orientations, , l'utilisation de cadre communs de planification, de suivi évaluation des plans nationaux sous le leadership national du pays est
crucial.
Des progrès ont été obtenus pour le pilotage des activités du premier niveau grâce au système local d’information, l’absence de données globales sur la situation sanitaire dans le pays constitue un handicap majeur surtout pour la planification et la prise de décision.
L’évaluation du système national d’information sanitaire en 2008 à travers l’outil du Réseau de Métrologie Sanitaire, a relevé des insuffisances parmi lesquelles on peut noter :
- L’insuffisance dans la coordination du système d’information sanitaire,
- L’insuffisance dans le financement du système d’information sanitaire,
- L’insuffisance dans l’intégration ou la prise en compte des données statistiques des autres
composantes du système de santé (secteur, privé, secteur hospitalier et les établissements spécialisés),
- L’insuffisance dans la diffusion et de dissémination.
A l’état actuel, la Direction Nationale de la Santé produit l’annuaire statistique du système local d’information sanitaire d’une part et la Cellule de planification et de Statistique produit l’annuaire statistique des hôpitaux d’autre part. Ainsi pour disposer des indicateurs permettant de suivre
l’évolution du système de santé dans son ensemble, l’agrégation des données de tous les niveaux de soins paraît plus qu’une nécessité.
Si chaque sous système constitue une unité opérationnelle, l’option choisie dans le cadre du Plan décennal de développement sanitaire et social d’une approche programme, nécessite une coordination d’ensemble et une mise en cohérence des différents sous systèmes, afin de
constituer le Système national d’information sanitaire. L’annuaire statistique sanitaire national va prendre en compte l’ensemble des données de la pyramide de soins au Mali.
L’annuaire statistique sanitaire produit par le Système Local d’Information Sanitaire (SLIS) est un document comportant des données agrégées des structures sanitaires du premier échelon et les centres de santé de référence.
Il comporte les informations issues des rapports trimestriels d’activités (RTA) de l’année 2008 et les données des programmes nationaux tel que la schistosomiase, la tuberculose, la lèpre, la dracunculose, la filariose lymphatique et de la surveillance épidémiologique.
Par contre les données des Etablissement Publics Hospitaliers (EPH 2ème et 3ème référence) ne sont pas incluses ainsi que celles de certaines structures privées, parapubliques et confessionnelles.
Les chiffres de population utilisés dans ce document sont ceux du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998 actualisés en 2008 sur la base des taux d’accroissements de chaque cercle.
Le traitement informatique en routine des données manquantes pose de réels problèmes, car il est très difficile de prévoir un algorithme qui fournit une extrapolation acceptable. Toutes les données manquantes ont une valeur zéro.
Malgré les différentes formations tendant à améliorer le contrôle de la qualité des données, il faut signaler que la collecte des données connaît quelques insuffisances par rapport à la complétude, la promptitude et l’analyse des données.
Les données de ce présent annuaire ont été saisies et sur le logiciel Access/DESAMIII. L’analyse a été faite sur les logiciels suivants :
- ACCESS/DESAMIII pour le calcul des indicateurs et la présentation des données sous forme de tableaux ;
- HEALTH MAPPER pour l’illustration cartographique des indicateurs ;
- EXCEL pour les graphiques et certaines analyses secondaires.
Nous avons arrêté la collecte, le traitement et l’analyse des données au 31 mars 2008.
Il convient de signaler qu’aucun annuaire statistique des régions n’est parvenu à la Direction Nationale de la Santé (soit 0/9 régions) au mois de mai 2009. Cependant il apparaît important que ces annuaires soient disponibles pour la prise en compte de leurs préoccupations.
Les principaux indicateurs retenus au cours de l’année 2008 sont :
- Le nombre de CSCOM au 31 décembre : 873 vs 826 en 2007
- L’accessibilité aux CSCOM dans un rayon de 5 km : 58% vs 58% en 2007
- L’accessibilité aux CSCOM dans un rayon de 15 km : 80% vs 79% en 2007
- Le pourcentage de districts sanitaires ayant organisé la référence/évacuation : 100% vs 96% en
2007
- Le taux de couverture BCG des enfants de moins d’un an : 110% vs 108% en 2007
- Le taux de couverture DTCP3 des enfants de moins d’un an : 94% vs 94% en 2007
- Le taux de couverture VAR des enfants de moins d’un an : 91% vs 89% en 2007
- Le taux de couverture CPN (utilisation des services CPN) : 84 vs 78% en 2007
- Le taux de couverture en accouchement assisté : 61% vs 58% 2007
- L’utilisation de la consultation curative : 0,29 NC/an/Hbt vs 0,29 NC en 2007
- L’utilisation de la planification familiale : 4,05% vs 3,76% en 2007
Télécharger le document
L’annuaire statistique des hôpitaux du Mali est élaboré à partir des rapports trimestriels d’activités (RTA) des quatre trimestres de l’année 2008 et des données des fiches signalétiques annuelles des hôpitaux. Ces données sont traitées à l’aide :
- des logiciels Access et SPSS pour les RTA;
- d’un classeur Excel programmé pour les fiches signalétiques.
Les données traitées sont ensuite exportées dans Excel pour la mise en forme et le contrôle avant leur insertion dans le rapport annuel sous Word. La version finale est délivrée sous format PDF (Acrobat Reader)
Le Système d’Information Hospitalier (SIH) permet de produire et d’analyser des informations sur le volume des activités réalisées au niveau des services; la morbidité et la mortalité au sein des hôpitaux ; la qualité des soins au niveau des hôpitaux, et les ressources humaines, financières et matérielles qui permettront aux gestionnaires des hôpitaux de prendre des décisions (planification, programmation, réallocation des ressources).
Les chiffres de population utilisés dans ce document sont ceux du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998 actualisés en 2008 sur la base des taux d’accroissements des régions, en conformité avec les populations utilisées par le Système Local d’Information Sanitaire (SLIS).
Les données des activités des hôpitaux ont été validées lors d’un atelier ayant regroupé les chargés SIH et les représentants des directions de tous les hôpitaux, en plus des représentants de certaines structures utilisatrices de ces informations.
Malheureusement, les rapports ne sont pas toujours complets et on ne dispose pas souvent de toutes les informations que prévoient les outils de collecte mis en place. Ces outils aussi ne répondant pas à tous les besoins d’informations doivent être révisés incessamment.
Malgré les différentes missions de formations et de suivi des activités du SIH dans les hôpitaux, pour améliorer la collecte et le contrôle de la qualité des données, il faut signaler que la collecte des données connaît quelques insuffisances par rapport à la complétude, la promptitude et l’analyse des données.
Il faut signaler que les données des structures privées offrant des soins hospitaliers ne sont pas encore disponibles à notre niveau.
Nous exhortons ainsi les Directeurs des hôpitaux à s’investir davantage pour améliorer les insuffisances constatées par rapport à la complétude des données, l’analyse et l’utilisation des données pour une meilleure prise de décision/planification. Cette démarche permet d’obtenir des données reflétant la part des hôpitaux dans le dispositif des soins curatifs de références offerts aux populations.
L’analyse des principaux indicateurs d’utilisation et de performance des hôpitaux laisse apparaître une amélioration par rapport à l’année 2007.
Télécharger le document
Le Mali dispose depuis 1998 d’un Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS 1998-2007) dont la seconde phase a été prolongée jusqu’en 2011 pour une harmonisation avec le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté.
Durant la mise en œuvre de ce plan en deux phase la nécessité de mettre en place un outil de pilotage des activités socio-sanitaires a mené à une reforme du système d’information sanitaire et social engagée depuis 1993. Le Schéma Directeur du Système National d’Information Sanitaire et Sociale (SD-SNISS) fut ainsi validé en mars 1998 pour une période de cinq ans.
L’accent a été mis sur l’utilisation des données au niveau périphérique par le développement du système local d’information sanitaire essentiellement orienté vers le monitorage des Centres de santé communautaire. Une évaluation de ce schéma directeur fut réalisée en décembre 2003 et elle mit en exergue l’insuffisance dans la fonctionnalité globale du schéma.
Actuellement, si des progrès ont été obtenus pour le pilotage des activités du premier niveau grâce au système local d’information, l’absence de données globales sur la situation sanitaire dans le pays constitue un handicap majeur surtout pour la planification et la prise de décision.
Depuis la mise en œuvre du schéma directeur, certaines de ces composantes ont connu un développement notable par la production des annuaires ou des rapports statistiques (Système Local d’Information Sanitaire : SLIS et Système d’Information Hospitalière : SIH, Système d’Information Social SISo).
L’évaluation récente du système à travers l’outil du Réseau de Métrologie Sanitaire, a relèvé des insuffisances importantes permis lesquelles on peut noter :
- L’insuffisance dans la coordination du système,
- L’insuffisance dans l’intégration ou la prise en compte des données statistiques des autres composantes du système de santé (secteur, privé, secteur hospitalier et les établissements spécialisés).
Téléchargez le document
A l’instar des précédents annuaires produits par le Système Local d’Informations Sanitaires (SLIS), ce présent document est un agrégé des données relatives aux structures sanitaires du premier échelon et des centres de santé de référence.
Il concerne les rapports trimestriels d’activités (RTA) de l’année 2005 et les données des programmes nationaux de lutte contre la schistosomiase, la tuberculose, la dracunculose et la lèpre. Certaines données des hôpitaux (nationaux et régionaux) ne sont pas incluses ainsi que celles d’une partie des structures privées (le 1/3 des privées avec agrément).
Les chiffres de population utilisés sont ceux du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH source DNSI) de 1998 actualisés en 2005 avec les taux d’accroissements des cercles.
Les rapports ne sont pas toujours complets et on ne dispose pas souvent de toutes les informations que prévoit le système mis en place. Il peut manquer ainsi des informations pour une période donnée de certaines formations sanitaires (Centre de santé, dispensaire, privées, ….), des patients (cas d’omission par erreur d’enregistrement).
Le traitement informatique en routine des données manquantes pose de réels problèmes, car il est très difficile de prévoir un algorithme qui fournit une extrapolation acceptable. La plupart du temps, les données manquantes ont une valeur zéro.
En 2002, le contrôle de la qualité des données (DQA) réalisé au Mali avait mis en évidence des insuffisances en matière de fiabilité des données déclarées. Il n’est pas certain que celles des années suivantes furent exemptes de lacunes similaires, malgré les efforts menés par la CPS, la DNS et ses structures déconcentrées dans le cadre de l’amélioration de la qualité des données à travers les missions d’appui DESAM, de suivi de la qualité des données,….
La marge d’erreur des données de ce présent annuaire est de 10%, grâce à la rigueur des équipes aux différents niveaux de la pyramide sanitaire. Ainsi, il est permis de penser que les informations déclarées pour l’année 2005 sont de meilleures qualités avec un bon taux de complétude (96%) et par conséquent peuvent supporter l’analyse avec suffisamment de vraisemblance. Les priorités actuelles de la Direction Nationale de la Santé sont entre autres : l’amélioration continue de la qualité des données, la disponibilité de supports de collecte, la formation des districts sanitaires /régions en analyse des données, le suivi/monitorage des activités. Nous exhortons les régions et les cercles à maintenir les points positifs et à
améliorer les points négatifs constatés par rapport à la qualité des données, l’analyse et l’utilisation des données pour la prise de décision/planification. Cette démarche axée sur la rigueur permet, d’avoir des données reflétant l’état de santé réel des populations afin d’identifier les priorités, de mieux orienter la prise de décision et les actions futures à entreprendre.
L’analyse des données transmises pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2005 se réfère aux mêmes périodes des années antérieures (2002, 2003, 2004). Ce qui permet de dégager une tendance permettant d’estimer l’atteinte des objectifs nationaux retenus dans le PO 2005, ainsi que les performances des services de santé enregistrés au cours de la 1ère année de mise en œuvre du PRODESSII.
L’annuaire statistique sanitaire, à l’instar des précédents produits par le Système Local d’Informations Sanitaires (SLIS) est un agrégé des données produites par les structures sanitaires du premier échelon et les centres de santé de référence. Il concerne les rapports trimestriels d’activités (RTA) des quatre trimestres de l’année 2006 et les données des programmes nationaux de lutte contre la schistomiase, la tuberculose, le ver de Guinée, la lèpre et l’onchocercose. …Les données des hôpitaux (nationaux et régionaux) ne sont pas incluses ainsi que celles de certaines structures privées.
Les chiffres de population utilisés dans ce document sont ceux du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998 actualisés en 2006 sur la base des taux d’accroissements pour chaque cercle. Les rapports ne sont pas toujours complets et on ne dispose pas souvent de toutes les informations que prévoit le système mis en place. Le traitement informatique en routine des données manquantes pose de réels problèmes, car il est très difficile de prévoir un algorithme qui fournit une extrapolation acceptable. La plupart du temps, les données manquantes ont une valeur zéro. Le contrôle de la qualité des données (DQA) réalisé en 2002 dans différents pays de la sous-région et notamment au Mali avait mis en évidence des insuffisances en matière de fiabilité des données notifées. Il n’est pas certain que celles des années suivantes furent exemptes de lacunes similaires, malgré les efforts menés par la CPS, la DNS et ses structures déconcentrées dans le cadre de l’amélioration de la qualité des données à travers les missions d’appui DESAM, de suivi de la qualité des données, etc…. Grâce à la rigueur des équipes aux différents niveaux de la pyramide sanitaire, la marge d’erreur des données collectées dans ce présent annuaire est de 10%. Il est permis ainsi de penser que les informations déclarées pour l’année 2006 sont de meilleures qualités avec un bon taux de complétude (95,64%) et par conséquent peuvent supporter l’analyse avec le maximum de vraisemblance. Parmi les priorités actuelles de la Direction Nationale de la Santé nous pouvons citer sont entre autres : l’amélioration continue de la qualité des données, la disponibilité de supports de collecte, la formation des districts sanitaires /régions en analyse des données, le suivi/monitorage des activités. Nous exhortons ainsi les régions et les cercles à maintenir les points positifs et à améliorer les points négatifs constatés par rapport à la qualité des données, l’analyse et l’utilisation des données pour une meilleure prise de décision/planification. Cette démarche axée sur la rigueur permet, d’avoir des données reflétant l’état de santé réel des populations afin d’identifier les priorités, de mieux orienter la prise de décision et les actions futures à entreprendre
L’analyse des données transmises pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2006 se réfère aux mêmes périodes des années antérieures (2001, 2002, 2003, 2004). Cette analyse permet de dégager une tendance évolutive dans le temps permettant d’estimer l’atteinte des objectifs nationaux retenus dans le PO 2006, ainsi que les performances des services de santé enregistrés au cours de la 2ème année de mise en oeuvre du PRODESS II. Les données de ce présent annuaire ont été saisies, traitées sur le logiciel Access/DESAM. Elles ont ensuite été analysées sur les logiciels :
- ACCESS/DESAM pour le calcul des indicateurs et la présentation des données sous forme de tableaux,
- HEALTH MAPPER pour l’illustration cartographique des indicateurs,
- EXCEL et Epi info 2000, SPSS 13.0 pour les graphiques et certaines analyses secondaires.
Nous avons arrêté la collecte, le traitement et l’analyse des données au mois de juin 2006 pour le présent annuaire. A l’époque les annuaires statistiques des régions de Kayes et, Ségou étaient disponibles à la Direction Nationale de la Santé (soit 2/9 régions). Nous tenons à rappeler aux régions que la disponibilité de leurs annuaires est néccessaire pour la prise en compte de leurs constats, analyses et commentaires afin de mieux orienter la prise de décision. Les principaux indicateurs de l’année 2006 sont :
- le nombre de CSCOM au 31 décembre : ............ 785 vs 753 en 2005
- l’accessibilité aux CSCOM dans un rayon de 5 km : ....... 51% vs 50% en 2005
- l’accessibilité aux CSCOM dans un rayon de 15 km : ............ 76% vs 75% en 2005
- le pourcentage de districts sanitaires ayant organisé la référence/évacuation : ..86% vs 73% en 2005
- le taux de couverture BCG des enfants de moins d’un an : .......... 96% vs 92% en 2005
- le taux de couverture DTCP3 des enfants de moins d’un an : .... 92% vs 91 en 2005
- le taux de couverture VAR des enfants de moins d’un an : ......2% vs 78% en 2005
- le taux d’achèvement DTCP des enfants de moins d’un an : ..91% vs 81,7% en 2005
- le taux de couverture CPN (utilisation des services CPN) : ...75% vs 75% en 2005
- le taux de couverture en accouchement assisté : ...........55% vs 53% en 2005
- L’utilisation de la consultation curative : ........................0,26 NC/an/Hbt vs 0,26 Nc en 2005
- L’utilisation de la planification familiale : .............. 3,76% vs 3,16% en 2005
MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI
--------------- Un Peuple – Un But – Une Foi
SECRETARIAT GENERAL -------------
---------------
CELLULE DE PLANIFICATION
ET DE STATISTIQUE
Annuaire Statistique 2007
Système d’Information Hospitalier (SIH)
Tel : +(223) 223 27 25 Fax : +(223) 223 27 26 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Comité de rédaction
Dr Salif SAMAKE Directeur CPS
Dr Fodé BOUNDY Directeur Adjoint CPS
Dr Mamadou DIOP Chef Unité Statistique
Dr Youma SALL COULIBALY Chargé de Statistique
Dr Issa Bara BERTHE Chargé de Statistique
M. Samba KEITA Chargé de Statistique
M. Karim TRAORE Chargé de Statistique
M. Modibo KEITA Chargé de Statistique
M. Ousmane Sylla Chargé de Statistique
Mme DIALLO Goundo KEITA Unité Documentation
SOMMAIRE
Liste des tableaux ................................................................................ 4
Liste des graphiques et cartes ................................................................ 5
INTRODUCTION.................................................................... 6
CHAPITRE I : RESSOURCES DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS............. 9
1. Ressources humaines.......................................................................10
2. Ressources matérielles .....................................................................12
Equipements médicaux ..... .............................................................. 13
Parc automobile................................................................... 14
Matériel informatique/ Communication.................................................... 144
Energie et hygiène hospitalière .............................................................. 15
3. Ressources financières .......................................................................16
CHAPITRE II : ACTIVITES DES HOPITAUX EN 2007....................................18
1. Consultations ...................................................................................19
2. Hospitalisations .................................................................................. 26
3. Etablissements de soins spécialisés....................................................... 33
4. Activités de maternité..........................................................................35
5. Activités de laboratoire et d’imagerie médicale....................................... 37
6. Pharmacie hospitalière .......................................................................38
7. Mortalité hospitalière ........................................................................ 388
CONCLUSION ................................................................................ 40
ANNEXES ................................................................................ 41
Recommandations de l'atelier de validation de l'annuaire 2007 des hôpitaux du Mali….42
Annexe 1: Nombre de Consultations externes, d’Admissions, de Référés-Admis et de
Décès par Hôpital en 2007 ...................................................................... 43
Annexe 2 : Personnel par catégorie d’agents ............................................. 45
Annexe 3 : Services d’hospitalisation ……………………………………………………..
Liste des tableaux
Tableau 1 : Tableau de l’état de réception des rapports d’activités trimestriels des hôpitaux en 2007 Ressources (humaines, matérielles et financières) en 2007
Tableau 2 : Répartition par catégories du personnel soignant des établissements hospitaliers du Mali en 2006 et 2007
Tableau 3 : Liste de quelques équipements prévus par la carte nationale hospitalière, selon leur présence/absence dans les hôpitaux du Mali en 2006 et 2007
Tableau 4 : Parc automobile des hôpitaux en 2007
Tableau 5 : Matériel informatique/ Communication des hôpitaux en 2007
Tableau 6 : Eau, Electricité, Elimination des déchets des hôpitaux en 2007
Tableau 7 : Recettes : Réalisations 2007
Tableau 8 : Dépenses : Exécution 2007 Données hospitalières 2007
Tableau 9 : Ensemble des consultations externes déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007 et proportion de consultants référés parmi l’ensemble des consultants externes déclarés
Tableau 10 : Comparaison des consultations externes déclarées par les hôpitaux du Mali pour les années 2005, 2006 et 2007
Tableau 11 : Taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati), et taux national derecours aux hôpitaux, année 2007, Mali
Tableau 12 : Evolution des taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati) et du taux national de recours aux hôpitaux, pour les années 2005, 2006 et 2007, Mali
Tableau 13 : Origine des consultants reçus dans les hôpitaux de deuxième référence et dans les cinq établissements de troisième référence (Gabriel Touré, Point G, IOTA, CHUOS) du Mali
en 2007
Tableau 14 : répartition des consultations externes selon les principaux domaines dans les hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 15 : Consultations externes d’urgence déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 16 : Admissions déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007 et proportion d’admissions
référées parmi l’ensemble des admissions déclarées
Tableau 17 : Origine des hospitalisés admis dans les hôpitaux de 2nd et 3e référence du Mali en 2007
Tableau 18 : Hospitalisations dans les hôpitaux du Mali en 2007 (nombre de lits, nombre d’admissions,
durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits)
Tableau 19 : Capacité d’hébergement et taux d’admission des hôpitaux de deuxième référence et de
l’ensemble des hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 20 : Hospitalisations de court séjour dans les hôpitaux du Mali en 2007 : nombre de lits,
nombre d’admissions, durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits, pour
chaque hôpital et par secteur
Tableau 21.1 : Principales activités du CHUOS au cours de l’année 2007
Tableau 21.2 : Principales activités l’IOTA au cours de l’année 2007
Tableau 22 : Activités de maternité dans les hôpitaux du Mali en 2007 : accouchements,accouchements dystociques, naissances vivantes, enfants de poids inférieur à 2 500 g,
césarienne, décès maternels
Tableau 23 : Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de l’année 2007
Tableau 24 : Activités de laboratoire, par type d’analyses, dans les hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 25 : Activités d’imagerie, par type d’examens, dans les hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 26 : Disponibilité des médicaments essentiels, nombre d’ordonnances traitées et totalement servies, nombre moyen de médicaments par ordonnance dans 6 hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 27 : Mortalité dans les hôpitaux du Mali en 2007
Tableau 28 : Nombre de Consultations, d’Admissions, d’Admis référés et de Décès par Unités de Sins des hôpitaux de 2nd et 3e référence en 2007
Liste des graphiques et cartes
Graphique 1a : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements CHUOS,Gabriel Touré, IOTA, Point G pour les années 2005, 2006 et 2007
Graphique 1b : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements de Gao,Kayes, Kati, Mopti, Ségou, Sikasso, Tombouctou pour les années 2005, 2006 et 2007
Graphique 2 : Taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati), et taux national derecours aux hôpitaux, année 2007, Mali
Graphique 3 : Evolution des taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati) et du taux national de recours aux hôpitaux, de 2005 à 2007 au Mali
Graphique 4 : Répartition des consultations externes selon les domaines de court séjour dans les
hôpitaux du Mali en 2007
Graphique 5 : Comparaison des taux d’occupation des lits en 2005, 2006 et 2007 selon les trois secteurs de court séjour (médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique) dans les 12 hôpitaux du Mali
Graphique 6 : Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de l’année 2007
Graphique 7 : Evolution du volume total de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de 2007
Carte 1 : Carte thématique des taux d’occupation des lits (TOL) en 2007 en Gynécologie dans les hôpitaux de 2nd référence du Mali
Carte 2 : Carte thématique des taux d’occupation des lits (TOL) en 2007 en Gynécologie dans les hôpitaux de 3e référence du Mali
INTRODUCTION
Les données de l’annuaire statistique des hôpitaux du Mali proviennent du Système d’Information Hospitalier. Elles ont été compilées au niveau central et validées lors d’un
atelier qui a regroupé les responsables des différentes structures.
L’annuaire statistique est élaboré à partir des rapports trimestriels d’activités (RTA) de l’année 2007 et des données des fiches signalétiques annuelles des hôpitaux. Exceptées les données de l’hôpital privé Mère – Enfant le Luxembourg, les données des autres structures privées offrant des soins hospitaliers ne sont pas incluses.
Les données de population utilisées dans ce document sont celles du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998 actualisées en 2007 sur la base des taux d’accroissement annuel des régions.
Le but de l’élaboration de cet annuaire est de fournir aux décideurs, aux gestionnaires des hôpitaux des informations permettant la prise de décisions de proximité et la planification. Il s’agit d’un outil dynamique qui mérite une large diffusion.
Il comprend l’analyse portant sur:
- Les ressources
- Les activités des hôpitaux
L’analyse des principaux indicateurs d’utilisation et de performance des hôpitaux laisse apparaître une amélioration par rapport à l’année 2006.
COMPLETUDE ET PROMPTITUDE DES DONNEES :
Le tableau ci-dessus, relatif à la promptitude et à la complétude des rapports d’activités trimestriels des Etablissements Hospitaliers, permet de constater que le taux de complétude
est de 100% et celui de la promptitude est de 18/48 soit 37,5%, demeure très faible.
Toutefois, certains rapports comportent des données manquantes.
CHAPITRE I : RESSOURCES DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS
1. Ressources humaines
Le tableau 2 donne la répartition par catégories (médecins, chirurgiens, pharmaciens,assistants médicaux, techniciens supérieurs de santé, techniciens de santé et autres) du personnel soignant des Etablissements Hospitaliers du Mali en 2007. Les détails sur le personnel figurent en annexe, à la rubrique « fiches signalétiques ».
En ajoutant au personnel soignant, le personnel administratif et le personnel d’appui, au total 2 260 personnes travaillaient dans les 12 hôpitaux du Mali en 2007 contre 1 968 en 2006, soit une augmentation de 15%.
Ce personnel est composé essentiellement de :
- Personnel soignant (médecins, chirurgiens, pharmaciens, assistants et techniciens) :
1 486 soit 66 % contre 1 240 en 2006 soit 63 %;
- Personnel d’administration : 334 (15%) contre 273 (14%) en 2006 ;
- Personnel d’appui (aides-soignants, manoeuvres, maintenance et autres) : 440 (19%)
contre 445 (23%) en 2006.
De l’analyse du tableau 2, on note :
• L’augmentation du personnel soignant et administratif dans les hôpitaux :
Le personnel soignant dans les hôpitaux a nettement augmenté en 2007 ainsi que le personneld’administration. L’augmentation est importante au niveau de l’hôpital Gabriel Touré (417 en
2007 contre seulement 265 en 2006, soit plus de 57% d’augmentation). Cela s’expliquerait par le recrutement des contractuels sur fonds propres, dans le cadre du renforcement des services d’urgence, de chirurgie et de pédiatrie.
Cependant, il faut noter la baisse du personnel dans les hôpitaux de Gao et du Point G en 2007.
• Les besoins en assistants médicaux dans certaines spécialités au niveau des
hôpitaux régionaux:
Bien que le nombre d’assistants médicaux augmente dans tous les hôpitaux (passant de 196 en 2006 à 287 en 2007), il faut cependant noter l’insuffisance d’effectif dans certaines spécialités notamment en santé publique (7 assistants en santé publique sur 286 assistants médicaux), en anesthésie réanimation, en dentisterie (Prothèse) et en psychiatrie.
- La faible évolution du nombre des techniciens supérieurs de santé :
Leur nombre est passé seulement de 296 à 299 agents entre 2006 et 2007 et leur répartition est presque uniforme entre les hôpitaux.
- La rareté du personnel de maintenance dans l’ensemble du pays :
Le personnel de maintenance est insuffisant dans les hôpitaux, notamment le personnel
biomédical (ingénieur 5 et technicien 10). En effet, ils ne sont que 53 agents pour l’ensemble des hôpitaux. Certains hôpitaux n’en disposent pas du tout; il s’agit de Sikasso et du CHUOS.
Les autres agents au nombre de 38 se répartissent comme :
- Technicien froid : Hôpital du Point G (2), Mère Enfant (1)
- Plombier : Hôpital du Point G (2), Gabriel Touré (1), Mopti (1), Ségou (1) et Mère Enfant
(1),
- Electricien : Hôpital Kayes (1), Hôpital Ségou (2), Hôpital Gao (1), Point G (5), Gabriel
Touré (2), Hôpital de Kati (1), IOTA (1), Mère Enfant (1),
- Peintre : IOTA (1),
- Maçon : Point G (2),
- Autres agents de maintenance : total hôpitaux du Mali (12).
• Le nombre de médecins travaillant dans les hôpitaux a nettement augmenté entre 2006 et 2007, (325 en 2006 contre 361 en 2007) soit une différence de 36 nouveaux médecins. Cependant, le nombre de spécialistes travaillant hors de Bamako demeure toujours faible.
L’hôpital Gabriel Touré dispose de 4 médecins-anesthésistes et de 20 assistants médicaux anesthésistes. Les hôpitaux de Point G, Kayes et Sikasso disposent chacun deux médecins
anesthésistes. Par contre les hôpitaux de Gao, de Ségou, Mère Enfant et du CHUOS ne disposent pas de médecins anesthésistes. Ces postes sont actuellement tenus par des assistants médicaux.
Tous les hôpitaux disposent d’au moins un gynéco-obstétricien et d’un pédiatre. Deux hôpitaux (Sikasso et Ségou) sur les sept au niveau des régions disposent d’un radiologue.
Seul l’hôpital du Point G dispose de psychiatres et de techniciens supérieurs spécialisés en psychiatrie. L’hôpital de Mopti est le seul qui ne dispose pas de chirurgien-dentiste. Il n’y a que 2 médecins spécialistes de santé publique (Gabriel Touré et Ségou) au niveau des 11 EPH et de l’Hôpital Mère-enfant.
2. Ressources matérielles
Tableau 3 : Liste de quelques équipements prévus par la carte nationale hospitalière, selon leur présence/absence dans les hôpitaux du Mali en 2006 et 2007
• Equipements médicaux
Une liste d’équipements prévus par la Carte Nationale Hospitalière a été validée, et la présence de ces équipements est vérifiée, en fonction des déclarations des établissements lors
du remplissage des fiches signalétiques (tableau 3). Ce tableau ne fait toutefois pas ressortir l’état de fonctionnement et la qualité de l’équipement en 2007 (voir annexe), l’hôpital Gabriel
Touré n’a pas renseigné cette rubrique.
On constate à la lecture de ce tableau que :
- l’hôpital de Tombouctou est le seul établissement qui ne dispose pas d’aspirateur autonome ;
- l’hôpital de Ségou ne dispose pas de respirateur d’anesthésie et d’échographe abdominal ;
- l’hôpital de Mopti ne dispose pas de négatoscope et de table fixe os/poumon pour la radiographie ;
- les hôpitaux de Kati et de Tombouctou ne disposent pas d’aspirateurs sous vide central ;
- l’hôpital de Mopti est le seul à disposer d’une salle équipée pour la réanimation néonatale (avec un incubateur nourrisson) ;
- les hôpitaux de Ségou et Mopti n’ont pas d’électrocardiogramme
• Parc automobile
Sur un total de 52 véhicules fonctionnels, nous comptons 16 ambulances (tableau 4). On constate que les hôpitaux de Mopti et l’IOTA n’ont pas d’ambulances fonctionnelles. . Les véhicules de liaisons sont insuffisants.
Tableau 4 : La disponibilité des ambulances, véhicules de liaisons et de fonction dans les hôpitaux du Mali en 2007 VEHICULES FONCTIONNELS
ND = Non Déterminé
• Matériel informatique/ Communication
Le Schéma Directeur du Système National d’Information Sanitaire et Social prévoyait l’équipement en matériel informatique (ordinateur et accessoires avec connexion internet) des chargés du Système d’Information Hospitalier (SIH) des hôpitaux.
Le micro-ordinateur est utilisé dans tous les hôpitaux. Au total, 370 micro-ordinateurs et 235 imprimantes fonctionnels ont été recensés pour l’ensemble des hôpitaux. L’absence de l’outil informatique (ordinateur et imprimante) au niveau du bureau des entrées de certains hôpitaux (Sikasso, Mopti, Ségou), malgré le nombre important d’ordinateurs fonctionnels, constitue une préoccupation pour l’amélioration du SIH.
Le SIH de l’hôpital Mère Enfant ne dispose pas d’outil informatique. Le CHUOS n’a pas donné la situation de son parc informatique pour 2007. Il faut signaler également l’absence d’une imprimante au niveau du bureau SIH de certains hôpitaux (Point G, Kayes et Mopti).
L’outil informatique étant indispensable à la gestion efficace du SIH, son insuffisance constitue une entrave à l’évaluation de la performance de la structure.
Il existe au moins une ligne téléphonique et/ou fax au niveau de tous les hôpitaux (voir tableau 5). Quant à la connexion internet, les hôpitaux de Mopti, Kati et Gabriel Touré n’ont pas fourni d’adresses email.
Tableau 5: La Situation du matériel informatique/ communication dans les hôpitaux du Mali en 2007
• Energie et hygiène hospitalière
Tous les hôpitaux sont raccordés au réseau eau et électricité de l’Energie du Mali (EDM), et quatre (4) d’entre eux (Kayes, Sikasso, Point G et Gabriel Touré) disposent également d’un ou plusieurs groupes électrogènes de secours.
Hygiène hospitalière L’élimination des déchets biomédicaux se fait par incinération dans la plupart des hôpitaux.
Les déchets assimilables aux ordures ménagères sont éliminés par les Groupement D’Intérêt Economique (GIE) de ramassage d’ordures.
Le tableau ci-dessous donne la situation par hôpitaux
Tableau 6 : Existence de l’adduction d’eau, d’électricité et l’élimination des déchets dans les hôpitaux du Mali en 2007
3. Ressources financières
Selon les informations fournies par les établissements hospitaliers à travers les fiches signalétiques 2007 (tableau 7), les recettes réalisées la même année s’élèvent à plus de 16milliards de F CFA contre 14 milliards en 2006, soit une augmentation de 14%. Ces recettes se répartissent comme suit :
- Dotation et subvention de l’Etat : 11 979 311 000 F CFA soit 73% du total des recettes contre 75% en 2006,
- Produit des activités hospitalières : 2 269 890 000 F CFA soit 14% contre 13% en 2006,
- Vente ou cession de médicaments : 1 333 319 000 F CFA soit 8% contre 9% en 2006,
- Autres (aides extérieures subventions …) : 731 343 000 F CFA soit 5% contre 3% en 2006.
Les hôpitaux de Ségou et Tombouctou n’ont reçu aucune subvention ou aide extérieure, autre que la subvention de l’Etat.
Ce sont les hôpitaux de Gabriel Touré et du Point G qui font plus de recettes sur les activités hospitalières (cession de médicaments et produits des activités) avec respectivement
960 288 000 F CFA et 571 866 000 F CFA.
Les ressources propres des hôpitaux qui sont les produits des activités (prestations de service : consultations, hospitalisations, examens paramédicaux, etc.) et la vente ou cession
de médicaments ne représentent qu’environ 22 % de l’ensemble des recettes hospitalières, soit 3 603 209 000 F CFA.
En 2007, les dépenses totales des hôpitaux se sont élevées à 15 598 818 000 F CFA dont notamment :
- Les dépenses d’investissement : 4 489 747 000 F CFA soit 29 % ;
- Les dépenses de fonctionnement : 11 109 071 000 F CFA soit 71% de l’ensemble des dépenses totales.
L’analyse descriptive des tableaux 7 et 8 met en exergue la différence entre les recettes et les dépenses, qui est de 715 045 000 F CFA. Cependant, il faut rappeler que 78% des recettes proviennent des subventions de l’Etat, dotations, dons et autres aides extérieures.
Nous constatons que les recettes propres des hôpitaux ne peuvent pas supporter leurs dépenses de fonctionnement. Il se dégage un gap de 7 505 862 000 F CFA pour l’ensemble des hôpitaux. Ce gap étant plus ou moins important selon les hôpitaux, reste cependant, supérieur à celui de 2006 qui était de l’ordre de 6 195 292 843 F CFA.
CHAPITRE II : ACTIVITES DES HÔPITAUX EN 2007
ACTIVITES DECLAREES DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS
1. Consultations externes
En 2007, 65% des consultations déclarées par les hôpitaux ont eu lieu dans les cinq établissements situés dans la capitale ou à proximité immédiate : Gabriel Touré, IOTA,
Kati, CHUOS et Point G.
Au total, 673 431 consultations externes ont été enregistrées dans les hôpitaux en 2007 (tableau 9), contre 606 905 en 2006 et 560 172 en 2005, soit une augmentation de 11% entre 2006 et 2007. On note une amélioration dans l’enregistrement des malades vus en consultation externe.
En 2007, une consultation externe sur cinq (20%) a été effectuée à l’hôpital Gabriel Touré contre une sur quatre (25%) en 2006. Ce qui montre que Gabriel Touré reste encore sollicité pour les activités de premier contact.
Les consultations externes dans les établissements spécialisés de 3e référence IOTA et CHUOS représentent respectivement 11% et 21% en 2007 des consultations externes effectuées par l’ensemble des hôpitaux (contre 15% pour les deux hôpitaux en 2006).
Les huit hôpitaux de deuxième référence ont enregistré 273 616 consultations, soit 41% (contre 34% en 2006) de toutes les consultations externes. Cette hausse du niveau de consultation est due à la prise en compte des données de l’hôpital Mère-enfant dans le SIH et le déclassement de l’hôpital de Kati de la 3ième à la 2ième référence conformément à l’arrêté No. 07-1369 du 31 mai 2007 déterminant le classement des hôpitaux.
Le nombre de consultants référés aux hôpitaux de 2ième et 3ième référence est disponible sauf pour le CHUOS, l’IOTA et Le Luxemburg. L’hôpital du Point G a reçu le plus grand nombre de références (39,5% en 2007 contre 28,2% en 2006). Quant aux hôpitaux de 2ième référence,la proportion de référence reçue varie de 1% (Gao, Ségou) à 16,38% à Tombouctou. La proportion moyenne est de 5,8% en 2007 contre 6,7% en 2006 pour les hôpitaux 2ième référence.
Tableau 9: Ensemble des consultations externes déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007 et proportion de consultants référés parmi l’ensemble des consultants externes déclarés
Il a été inclus l’ensemble des consultants dont nous avons ou pas le niveau de référence (si nous ne considérons que les hôpitaux qui ont donné le niveau de référence parmi les consultants, ce taux serait supérieur)
Le nombre de consultations externes représente l’ensemble des contacts entre les patients et l’établissement de soins. Il est différent du nombre de consultants, qui représente le nombre d’individus qui se sont adressés à l’établissement pour le premier contact durant une année donnée. En 2007, tous les hôpitaux (12) ont fourni des données permettant de distinguer consultations externes (anciens et nouveaux cas) et consultants (nouveaux cas).
Sur les huit hôpitaux de 2ième référence, quatre ont vu leur activité, en termes de consultations enregistrées, progresser entre 2006 et 2007. Il s’agit respectivement des hôpitaux de Kati (+24,9%), Sikasso (+ 14%), de Tombouctou (+ 8,5%) et de Ségou (+ 1%). Pour les hôpitaux de 3ième référence, situés à Bamako, la progression des activités de consultations externes est la suivante : le CHUOS (ex-CNOS) avec + 57,9% et le Point G avec + 2,9%. Par contre, l’IOTA et le Gabriel Touré ont vu leur nombre de consultations externes baisser, surtout à l’IOTA
avec -16,8%. (Voir tableau 10).
Globalement en 2007, il y a une progression par rapport à 2006 des consultations enregistrées au niveau des hôpitaux de 3ième référence (+ 10,2%) et de 2ième référence (+ 12,5%).
Tableau 10 : Comparaison des consultations externes déclarées par les hôpitaux du Mali pour les années
Le taux national de recours aux hôpitaux est passé de 4,8 à 5,5 entre 2005 et 2007 Le taux de recours ou taux de fréquentation, se calcule pour un établissement à partir des nouveaux cas vus en consultation au cours de l’année, rapporté à la population cible de l’établissement.
Le taux de recours est de 5,5 consultations pour 100 habitants en 2007 sur l’ensemble du pays, légèrement supérieur au taux de 2006 qui est de 5 et de 4,8 en 2005. Cette progression serait due à un meilleur rapportage du nombre de consultations externes enregistrées dans les hôpitaux. Le taux de recours aux hôpitaux dans les régions est resté stable entre 2005 et 2007 (≈2,2 pour 100 habitants). Le taux de recours le plus élevé est celui de la région de Gao (7,5 consultations pour 100 habitants) en 2005 et 2006.
Le plus faible taux est noté dans la région de Sikasso qui est de 1,5 consultation pour 100 habitants (graphique 2 et 3, tableaux 11 et 12).
Graphique 2 : taux de recours aux hôpitaux (en %) de deuxième référence (hors Kati), et taux national de recours aux hôpitaux, année 2007, Mali
Tableau 11: taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati), et taux national de recours aux hôpitaux, année 2007, Mali
Tableau 12: Evolution des taux de recours aux hôpitaux de deuxième référence (hors Kati) et du taux national de recours aux hôpitaux, pour les années 2005, 2006 et 2007, Mali
Les consultants des hôpitaux résident de façon majoritaire (70,4%) dans la commune d’implantation de la structure à l’exception du CHUOS et du Point G, où c’est
respectivement 7,7 % et 35,7 % des consultants qui vivent dans la commune d’implantation.
Pour l’ensemble des douze hôpitaux, la proportion de consultants venant de la commune d’implantation de l’hôpital est de 70,4% (tableau 13).
Les hôpitaux paraissent majoritairement être utilisés par la population comme des structures de soins de proximité sans tenir compte de l’architecture de la pyramide sanitaire. Seul l’hôpital de Tombouctou se distingue avec près d’un consultant sur deux venants hors de la commune d’implantation.
établissement de proximité pour la population de la Commune III, et celle du District, en effet, près de 97% des consultants sont en effet originaires de la commune d’implantation.
L’hôpital du Point G et le CHUOS affichent en 2007 un recrutement plus large qui dépasse la commune pour s’étendre au cercle avec respectivement 48% et 83,9% des consultants provenant du cercle; aucun des deux (Point G, CHUOS), néanmoins ne dépasse les 10% de consultants régionaux hors cercle.
Tableau 13: Origine des consultants (NC) reçus dans les hôpitaux de deuxième référence et dans les quatre hôpitaux de troisième référence (Gabriel Touré, Point G, IOTA, CHUOS) en 2007
* le nombre de consultants du 3e et 4e trimestre n’ont pas été fournis Les consultations de médecine et de chirurgie sont les plus nombreuses dans les hôpitaux :
elles représentent près de 94,5% des consultations externes.
En 2007, les consultations de médecine ont représenté 37,9% de l’ensemble des consultations externes réalisées dans les hôpitaux, les consultations de chirurgie 56,6%, et celles de gynéco obstétrique 5,5% (tableau 14 et graphique 4).
Tableau 14: Répartition des consultations selon les domaines de court séjour dans les hôpitaux en 2007
La somme des consultations en médecine, chirurgie, gynéco obstétrique, peut être inférieure au total des consultations externes, puisque l’établissement peut également déclarer des consultations externes d’urgence,ou de moyen ou long séjour (psychiatrie par exemple).
Graphique 4 : répartition des consultations externes selon les domaines de court séjour dans les hôpitaux du Mali en 2007
En 2007, huit hôpitaux ont déclaré assurer des consultations d’urgences (contre sept en 2006).
Huit hôpitaux (Gabriel Touré, Point G, Kati, Gao, Kayes, Mopti, Ségou, Sikasso) ont déclaré assurer des consultations d’urgences. Au total, 50 349 consultations d’urgences ont été réalisées par ces établissements en 2007, soit 12,2% des consultations externes de ces 8 hôpitaux (tableau 15), et 7,5% de l’ensemble des consultations externes déclarées en 2007.
Tableau 15 : Consultations externes d’urgence déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007
2. Hospitalisations
La proportion d’admissions référées (22,2%) est bien supérieure à celle des consultants référés (7,53%).
L’origine (référée ou non) des admissions a été renseignée en 2007 par tous les hôpitaux du Mali à l’exception de l’IOTA et de l’Hôpital Mère Enfant. Toutefois, les hospitalisés de ces deux hôpitaux ont été classés dans leurs communes d’implantation.
Pour l’ensemble, la proportion d’admissions référées est en moyenne de 22,2% (tableau 16),bien supérieure à la proportion de consultations référées (7,5%) présentées dans le tableau 9.
Les hôpitaux paraissent ainsi jouer davantage le rôle d’établissement de référence pour l’activité d’hospitalisation par rapport à l’activité de consultation.
La proportion d’admissions référées atteint son sommet à l’hôpital du Point G avec 58,1%, en adéquation avec son statut d’établissement de 3ième référence. Quant aux hôpitaux de 2ième référence, c’est Tombouctou qui affiche la proportion la plus élevé avec 43,1% d’admissions référées, suivi de l’hôpital de Kayes avec 32,1% et de Sikasso avec 31,2%.
Tableau 16: Admissions déclarées par les hôpitaux du Mali en 2007 et proportion d’admissions référées parmi l’ensemble des admissions déclarées
Globalement, la majorité des hospitalisés sont originaires de la commune d’implantation de l’hôpital (60,2%), exception faite de trois établissements : Tombouctou, Point G et Kati.
L’origine des hospitalisés reçus est disponible en 2007 pour 10 hôpitaux sur 12 (tableau 17).
Pour l’ensemble des établissements, la proportion d’hospitalisés venant de la commune d’implantation de l’hôpital est de 60,2%.
Bien que jouant davantage le rôle d’établissement de référence pour l’activité hospitalisation par rapport à l’activité consultation, les hôpitaux de 2ième référence restent majoritairement utilisés par la population comme des structures de soins de proximité. Tombouctou se distingue cependant, avec 23,1% d’hospitalisés venant de la région hors cercle.
A l’hôpital Gabriel Touré, 78,4% des hospitalisés sont originaires de la commune d’implantation, proportion quasi-égale à celle de 2006, qui était de l’ordre de 78,1%.
Les établissements de 3ième référence tels que le CHUOS et le Point G affichent une couverture plus large qui dépasse la commune pour s’étendre à tout le pays.
Tableau 17 : Origine des hospitalisés admis dans les hôpitaux de 2e et 3e référence du Mali en 2007
* L’origine des hospitalisés n’est parfois pas mentionnée ; ils peuvent également être originaires, dans une faible proportion, d’autres régions ou pays. A défaut ils ont été classés dans la commune.
Le nombre d’admissions (ou d’hospitalisations) représente l’ensemble des séjours de patients comptabilisés par l’établissement de soins. Il est différent du nombre d’admis (ou d’hospitalisés), qui représente le nombre d’individus qui ont séjourné dans l’établissement pendant une année donnée.
On constate que la capacité d’hospitalisation est encore faible.
Les 12 hôpitaux du Mali totalisent une capacité d’hospitalisation de 1 667 lits au 4e trimestre de l’an 2007 (tableau 18), soit 0,13 lits pour 1 000 habitants (0,14 en 2006), et ont réalisé 53 522 admissions (55 085 en 2006), soit 4,3 admissions pour 1 000 habitants (4,6 en 2006 et 2005).
Toutefois il faut noter que les 11 EPH et l’hôpital Mère Enfant le Luxembourg ne sont pas les seules structures hospitalisation au Mali, les Centres de Santé de Référence (CSRef) et les structures privées de soins disposent également de lits, dont la prise en compte dans les statistiques sanitaires améliorerait certainement le ratio lit par habitant.
La durée moyenne de séjour varie bien évidemment selon les orientations de la structure considérée, de même que le taux d’occupation des lits (tableau 18).
Tableau 18 : Hospitalisations dans les hôpitaux du Mali en 2007 (nombre de lits, nombre d’admissions,durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits)
* c’est le nombre de lits comptabilisé au 4e trimestre 2007.
Définitions de calcul de quelques indicateurs hospitaliers
Taux d’occupation des lits (annuel) = nombre de journées d’hospitalisation effectives au cours de l’année x 100 divisé par le nombre de journées d’hospitalisation potentielles au cours de la même année Ou Taux d’occupation des lits (annuel) = somme des séjours des sortants sur l’année x 100 divisé par le nombre de
journées d’hospitalisation potentielles au cours de la même année Durée moyenne de séjour (annuelle) = somme des séjours des sortants sur l’année divisé par le nombre de sortants total de l’année (ou nombre total d’hospitalisés de l’année) Journées d’hospitalisation effectives = somme, pour tous les jours de l’année, du nombre de lits occupés
Journées d’hospitalisation potentielles = nombre de lits x nombre de jours dans l’année (365j) Le nombre de lits pour 1 000 habitants des hôpitaux de deuxième référence (0,06 p 1000 habitants) reste stable par rapport à 2005 et 2006; il est systématiquement inférieur à la valeur moyenne nationale (0,13 pour 1000 habitants), exception faite des régions de Gao et de Tombouctou qui apparaissent relativement bien dotées (0,26 et 0,14 pour 1000 habitants),compte tenu de leur faible effectif de population (tableau 19).
Le taux d’admission (pour 1000 habitants) des hôpitaux de 2ième référence dans les régions (2,2) en 2007 est légèrement inférieur à celui de 2006 (2,3). Il est inférieur au taux d’admission national (4,3).
Tableau 19 : Capacité d’hébergement et taux d’admission des hôpitaux de 2e référence et de l’ensemble des hôpitaux du Mali en 2007
Le taux d’occupation des lits en 2007 reste encore faible, mais est en progression par rapport à 2006 (59,6 contre 54,7) pour le service de Médecine ; tandis qu’on note une baisse pour les services de Gynéco-Obstétrique (55,5 contre 69,7) et de Chirurgie (44,6 contre 47,4).
Afin de pouvoir procéder à des comparaisons entre établissements, les principaux indices d’activité des services de court séjour (médecine, chirurgie, obstétrique) sont présentés dans le tableau 20. Pour cette présentation, les lits d’hébergement de l’IOTA et du CHUOS ont été considérés comme des lits de chirurgie.
Les 12 hôpitaux du Mali ont déclaré, en 2007, 886 lits de médecine (625 en 2005 et 883 en 2006), 615 lits de chirurgie (647 en 2005 et 639 en 2006) et 166 lits d’obstétrique (160 en 2005 et 153 en 2006). Le nombre d’admissions enregistrées est de 26 223 pour la médecine (24 629 en 2005 et 26 443 en 2006), 20 066 pour la chirurgie (17 749 en 2005 et 20 394 en 2006), et 7 233 pour l’obstétrique (7 644 en 2005 et 8 200 en 2006).
Les taux d’occupation moyens ont régressé pour les secteurs de chirurgie et obstétrique (44,6% en chirurgie contre 47,2% en 2006 ; 55,9% en obstétrique contre 69,7% en 2006). Le secteur médecine, quant à lui, a connu une légère hausse (59,6% contre 55,1% en 2006) (voir le graphique 5). Par ailleurs, les différences entre établissements demeurent importantes. C’est ainsi que par rapport au taux optimum de 80%* d’occupation des lits fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé, on note une saturation du service de médecine de Kati (93,7%), ainsi que du service de gynécologie de Sikasso (81,1%) pour l’année 2007. Le taux d’occupation des lits du service gynécologie du Gabriel Touré est à 48% car il n’y a pas eu de rapport de ce service pour les 3e et 4e trimestres de 2007.
*Selon l’OMS, le taux d’occupation optimal des lits d’un établissement hospitalier devrait se situer autour de 80% ; un taux supérieur traduit une saturation des services ne permettant pas à l’hôpital de faire face à un afflux imprévu de patients ; un taux inférieur témoigne d’une sous utilisation des services d’hospitalisation.
Graphique 5 : Comparaison des taux d’occupation des lits en 2005, 2006 et 2007 selon les trois secteurs de court séjour (médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique) dans les 12 hôpitaux du Mali
Tableau 20: Hospitalisations de court séjour dans les hôpitaux du Mali en 2007 : nombre de lits, nombre d’admissions, durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits, pour chaque hôpital et par secteur
3. Etablissements de soins spécialisés
Les deux établissements spécialisés que sont le CHUOS (ex-CNOS) et l’IOTA, à cause de leur spécificité, ont des activités particulières détaillées dans les tableaux ci-dessous.
Tableau 21.1: Principales activités du Centre Hospitalier Universitaire d’Odontostomatologie
La baisse du nombre de poses de prothèses est due à «un arrêt momentané» des activités de l’unité de pose de prothèses
Tableau 21.2: Principales activités de l’Institut d’Ophtalmologie Tropicale pour l’Afrique (IOTA)
Cette augmentation s’explique par un renforcement des ressources humaines et matérielles
4. Activités de maternité
Le nombre de césariennes réalisées a légèrement progressé en 2007 (3 768) par rapport à 2006 (3 559).
La plus grande part des accouchements effectués dans les 9 hôpitaux assurant des activités de maternité ne donne pas lieu à une hospitalisation, ce qui explique le fait les activités de maternité font l’objet d’une présentation à part (tableau 22). En 2007, 15 835 accouchements ont été déclarés par les hôpitaux du Mali (15 495 en 2006 et 14 027 en 2005). Parmi lesquels on dénombre 4 621 accouchements dystociques (par voie haute ou voie basse), soit 29,7% des accouchements. Par ailleurs, 15 992 naissances, dont 14 465 naissances vivantes, ont également été enregistrées la même année (contre 14 182 naissances vivantes en 2006 et 12 869 naissances vivantes en 2005). Ce chiffre (15 992) représente environ 2,9% de l’ensemble des naissances vivantes attendues la même année1.
La proportion de nouveau-nés de petit poids de naissance (moins de 2 500 grammes) a sensiblement baissé en passant à environ 12,0% en 2007 contre 15,5% en 2006 et 14% en 2005.
La gratuité de la césarienne se traduit par une légère augmentation des cas de césariennes réalisées en 2007 (3 768 contre 3 559 en 2006), soit 23,8% des accouchements contre 23% en 2006 et 20% en 2005. Cette augmentation du nombre de césariennes a été progressive tout au long de l’année 2007 pour les hôpitaux de Ségou et Tombouctou. En outre, il faut noter un maximum pour tous les hôpitaux au 3ième trimestre de 2007 à l’exception des hôpitaux précités (Tableaux 22 et 23, graphiques 6 et 7).
En 2007, 255 décès maternels (280 en 2006) ont été notifiés dans les hôpitaux. Ce chiffre correspond à 1,6% des accouchements de l’année contre 1,8% en 2006 et 2,0% en 2005. Il y a donc une légère tendance à la baisse de la proportion de décès maternels dans les hôpitaux.
Tableau 22 : Activités de maternité dans les hôpitaux du Mali en 2007 : accouchements, accouchements dystociques, naissances vivantes, enfants de poids inférieur à 2 500 g, césarienne, décès maternels
Tableau 23: Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de l’année 2007
Graphique 6 : Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de l’année 2007
Graphique 7 : Evolution du volume total de césariennes réalisées dans les hôpitaux du Mali au cours des quatre trimestres de 2007
5. Activités de laboratoire et d’imagerie médicale
Les activités de laboratoire et d’imagerie ont représenté respectivement 308 019 et 82 204 actes en 2007.
Le volume des activités de laboratoire en 2007 s’élève à 308 019 actes contre 248 411 en 2006 et 238 783 actes en 2005, avec de grandes variations selon les établissements. Dans ces activités de laboratoire les analyses hématologiques restent dominantes, avec 38% des actes.
Tableau 24 : Activités de laboratoire, par principaux types d’analyses, dans les hôpitaux du Mali en 2007
** le chiffre des actes en hématologie inclut ceux de l’immunologie.
Les activités d’imagerie ont représentées 82 204 actes en 2007, contre 80 321 en 2006 et 71 798 en 2005. Près de la moitié de ces actes a été réalisée par les deux établissements de Gabriel Touré et du Point G (tableau 25) et 70% sont des examens de type radio.
Tableau 25: Activités d’imagerie, par type d’examens, dans les hôpitaux du Mali en 2007
6. Pharmacie hospitalière
Sept (7) hôpitaux ont fourni des informations sur leur pharmacie hospitalière pour la totalité des quatre trimestres de l’année 2007 ; parmi ceux-ci, 5 sont des établissements de deuxième référence. Pour ces 5 établissements, la disponibilité en médicaments essentiels se situe entre 72,8% et 98,9%. Par ailleurs, le nombre moyen de produits par ordonnance est de 3,86. Les informations disponibles sont résumées dans le tableau 26 ci-dessous.
Tableau 26 : Disponibilité des médicaments essentiels, nombre d’ordonnances traitées et totalement servies, nombre moyen de médicaments par ordonnance dans 7 hôpitaux du Mali en 2007
7. Mortalité hospitalière
La mortalité hospitalière en 2007 est de l’ordre de 12,4% de l’ensemble des admissions, en hausse par rapport à 2006 (10,6%).
La mortalité dans les hôpitaux a été calculée sur le nombre d’admissions, en l’absence de distinction actuelle entre les admissions (c'est-à-dire le nombre de séjours hospitaliers enregistrés) et les admis (les individus hospitalisés).
Le taux de mortalité moyen est de 12,4%, supérieur aux taux de 2006 (10,6%) et de 2005 (10,0%). Ceci souligne vraisemblablement le caractère tardif du recours aux hôpitaux (ou une amélioration de l’enregistrement), hypothèse tout à fait compatible avec le faible recours aux soins hospitaliers relevé par ailleurs. Spécifiquement, cette mortalité atteint son sommet dans les hôpitaux du Point G et de Gabriel Touré, avec respectivement 20,4% et 19,2%. Ceci,comme nous l’avons souligné, peut être sujet à plusieurs commentaires, qui pourront être étayés par des enquêtes spécifiques et des analyses secondaires des données et des pratiques hospitalières.
Tableau 27: Mortalité dans les hôpitaux du Mali en 2007
Nous avons mis en annexe (1 et 2) les tableaux qui ventilent l’utilisation des hôpitaux du Mali par les usagers, en fonction des unités de soins en ambulatoire et en hospitalier et aussi selon la référence et les cas de décès dans ces établissements en 2007.
CONCLUSION
L’annuaire statistique des hôpitaux du Mali pour 2007 constitue un outil de gestion crucial pour le Ministère de la Santé. En effet, l’importance de disposer d’une information sanitaire de qualité et actualisée est actuellement reconnue tant par les gouvernements nationaux que par les partenaires techniques et financiers.
Dans ce contexte d’intérêt accru pour les systèmes d’information et dans la perspective de prendre des décisions éclairées sur la base d’informations fiables et promptes, les planificateurs, les responsables des services de soins, les décideurs, les politiciens et les partenaires techniques et financiers conditionnent la réussite des objectifs sectoriels au renforcement des systèmes d’information sanitaire.
Nous observons une amélioration dans toutes les étapes d’élaboration de l’annuaire des hôpitaux. Cette amélioration est tributaire de l’expérience qui s’accumule avec la masse critique sur le SIH qui s’accroît de plus en plus, mais aussi et surtout à la bonne collaboration avec les hôpitaux.
Pour assurer la réactivité du système, en intégrant les priorités émergentes, en renforçant les acquis et en corrigeant les lacunes, il faut que les acteurs fassent davantage l’effort de
consolider notre système d’information en corrigeant les lacunes persistantes, malgré l’amélioration constatée des annuaires.
Ces déficiences sont entre autres :
- Le faible intérêt des partenaires techniques et financiers par rapport aux soins hospitaliers, contrairement aux soins primaires ;
- L’absence de promptitude du SIH dans la collecte et l’analyse des données
hospitalières ;
- L’incomplétude des rapports et des fiches signalétiques reçus ;
- L’indisponibilité de certaines données des hôpitaux, particulièrement les données sur les causes de morbidité et de mortalité.
Pour faire face à ces déficiences, plusieurs mesures ont été proposées :
- La révision du schéma directeur du système national d’information sanitaire ;
- La révision des supports de collecte ;
- La formation des agents impliqués et ou chargés du SIH ;
- L’institutionnalisation des journées de statistiques hospitalières dans les hôpitaux ;
- La création des services de SIH dans tous les hôpitaux, leur dotation en ressources humaines qualifiées et en logistiques ;
- L’équipement des bureaux des entrées des hôpitaux en matériels informatiques ;
- La motivation des agents impliqués et ou chargés du SIH ;
- L’implication active des directions et des conseils d’administration des hôpitaux dans la fonctionnalité de leur SIH ;
- La sensibilisation pour la mobilisation des ressources pour le SIH ;
- Enfin, le plaidoyer pour le renforcement du SIH, notamment par l’intégration des données du secteur privé.
ANNEXES
RECOMMANDATIONS DE L’ATELIER DE VALIDATION DU SIH AUX HOPITAUX
1. Créer un service de SIH dans les hôpitaux
2. Mettre un accent sur les activités SIH A LA CPS
1. Réviser les supports SIH
2. Mettre à la disposition des Directeurs d’hôpitaux le calendrier d’envoi des Rapports Trimestriels d’Activités (RTA)
3. Organiser une rencontre trimestrielle des chargés SIH pour la compilation des RTA
4. Former tous les acteurs impliqués dans le SIH
5. Rendre disponible l’annuaire statistique courant le premier trimestre de l’année suivante.
6. Assurer le suivi régulier des SIH au niveau des structures (CPS)
Annexe 1: Nombre de Consultations externes, d’Admissions, de Référés-Admis et de Décès par hôpital en 2007
Annexe 2 : Personnel par catégorie d’agents
ANNEXE 3 SERVICES D'HOSPITALISATION