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SITREP DU 10 AVRIL 2014 : PREPARATION ET LA RIPOSTE A L’EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE AVIRUS D’EBOLA AU MALI, 10 AVRIL 2014.

A la date du 10 avril, 2014,  6 cas suspects sont en observation au Mali :
-    Bamako : 3 dont
o    2 au CNAM (Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie)
o    Hôpital Gabriel Toure : 1
-    Kourémalé : 2
-    Bankoumana : 1.
Aucun nouveau cas suspect n’a été signalé la journée du 9 avril 2014.

COMMUNIQUE SUR LA NOTION DE CAS SUSPECT

En matière d’épidémie, la réaction diligente à la suspicion apparait comme une des mesures efficientes de prévention.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on peut suspecter une fièvre hémorragique devant l’apparition de signes sévères évocateurs ou en l’absence d’amélioration après traitement de maladies courantes (paludisme, fièvre typhoïde, dysenterie). En général, plusieurs cas suspects surviennent au même moment sous forme d’épidémie.

COMMUNIQUE SUR LA SITUATION DE L’EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS D’EBOLA

Le gouvernement du Mali porte à la connaissance du public qu’à ce jour mardi 8 avril 2014, le Mali ne déclare aucun cas confirmé de fièvre hémorragique à virus Ebola. En attestent les résultats des prélèvements analysés par le laboratoire CDC d’Atlanta parvenus hier au Département de la Santé et de l’Hygiène Publique. Sur la base de ces résultats, deux des trois cas suspects ont été déclarés non porteurs de virus Ebola. Les résultats des analyses du troisième cas suspect sont en examen.

Situation de l'épidemie de fièvre hemorragique à virus d’Ebola

Jusqu'à présent nous ne pouvons signaler aucune épidémie d'Ebola au Mali


•    Le système de surveillance en place a identifié quatre cas suspects à Bamako et 02 à Kourémalé qui sont à l'étude et dans l’isolement.
Le résultat du laboratoire CDC est négatif pour le virus Ebola et d'autres fièvres hémorragiques virales pour les 2 premiers échantillons de sang ; les échantillons restants ont été envoyés aujourd'hui à la fois au CDC et à l’IP Dakar

·
Des partenaires tels que CDC , MSF , ECHO et l'AFD rejoignent  l'OMS et l'UNICEF pour soutenir le Ministère de la santé pour répondre au risque .
•    L'équipe d'intervention rapide s'occupe toujours des cas suspects
•    Nous devons rester vigilants et d'alerte que les cas continuent de se produire en Guinée.

Situation de l'épidemie de fièvre hemorragique à virus d’Ebola

Le nombre de cas suspects à l'étude et en isolement est passé de 3 à 4: En attendant les résultats de laboratoire jusqu'à présent nous ne pouvons pas affirmer la présence du virus Ebola sur le territoire malien.
Le ministère de la Santé est en train de finaliser le plan d'urgence avec le soutien de l'OMS : les partenaires sont invités à contribuer au niveau de la DNS (tant pour les intrants et les ressources techniques)
L'UNICEF a fourni des tentes au ministère de la Santé hier afin de doter les sites dans les zones de l'isolement
L'équipe d'intervention rapide est opérationnel et prend soin des cas suspects. Pour plus d'information sur la situation télécharger le document ici

COMMUNIQUE SUR LA SITUATION DE L’EPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS D’EBOLA EN REPUBLIQUE DE GUINEE

Dans le cadre de la surveillance de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola en Guinée, le gouvernement du Mali informe la population qu’à la date d’aujourd’hui aucun cas de fièvre hémorragique à virus d’Ebola n’a été enregistré au Mali. Toutefois, les équipes socio-sanitaires déployées sur le terrain ont permis de déceler 3 cas suspects.

Fièvre hémorragique à virus Ébola

Les principaux points à savoir sur l'Ébola
• Le virus Ébola provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme.
• Ces flambées ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%.
• Les flambées de fièvre hémorragique à virus Ébola surviennent principalement dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales.
• Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
• On pense que les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ébola.
• On ne dispose d’aucun traitement ni vaccin, que ce soit pour l’homme ou pour l’animal. Pour plus savoir sur l'Ébola télécharger le document ici

Technologies de l’information et de la communication (TIC) : des solutions innovantes pour la santé en Afrique

VENDREDI 11 AVRIL 2014 DE 8H30 À 19H00
À L'AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT,
5 RUE ROLAND BARTHES, PARIS 12ÈME  
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Accéder au programme

Mortalité maternelle et infantile toujours élevée, persistance des grandes endémies infectieuses que sont le VIH, la tuberculose et le paludisme, progression rapide de maladies chroniques ; tels sont les immenses défis auxquels est confrontée aujourd’hui la santé mondiale et pour lesquels les technologies de l’information et de la communication (TIC) apportent des solutions performantes. Ces nouvelles technologies permettent, par exemple, de réduire les délais d’accès aux soins grâce aux consultations à distance,

Épidémie de la fièvre d’Ebola : Le Mali affronte le virus aux frontières

Depuis la déclaration d’une épidémie de fièvre hémorragique d’Ebola en Guinée Conakry, ces derniers jours, les autorités du Mali sanitaires sont à pied d’œuvre. Après l’adoption d’une stratégie de lutte collégialement adoptée avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le cap est désormais mis sur l’étape du terrain. Depuis trois jours, des équipes techniques sont déployées dans les villes frontalières du Mali avec la Guinée et à l’aéroport international de Bamako pour empêcher le virus de la fièvre Ebola de franchir les frontières.

EPIDEMIE EBOLA Les stratégies de riposte mises en places

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a organisé, hier jeudi 27 mars, un point de presse, focalisé sur les dispositions prises par le gouvernement, depuis l’éclosion d’un foyer d’épidémie. Les animateurs du point de presse étaient le Dr Massambou SACKO, le Dr Lamine Diarra, conseiller technique et le Dr Nouhoum Koné, directeur national adjoint de la Santé. D’entrée de jeu, les conférenciers ont tenu à préciser qu’aucun cas suspect d’épidémie à fièvre Ebola n’a été détecté au Mali. Mais, ont-ils précisé, des dispositions pratiques ont été prises et continuent d’être prises pour éviter l’introduction du virus dans notre pays.