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Formation Régionale Africaine en Promotion de la Santé (FOPROSA)

Dans le cadre de sa stratégie régionale en Afrique, l’AMP organise la 1ère formation internationale mixte présentielle et distancielle en promotion de la santé en Afrique : FOPROSA.
La Formation internationale en promotion de la santé en Afrique (FOPROSA) est un programme de formation mixte présentielle et distancielle visant à contribuer au renforcement des capacités des professionnels des secteurs public et privé, des organisations internationales de santé et des agences de développement.
Elle s’inscrit dans un contexte d’engagement des pays à adopter la promotion de la santé comme approche en vue d’améliorer les performances des systèmes de santé. Cette initiative est soutenue fortement par l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’Agence de Médecine Préventive (AMP) est une organisation à but non lucratif, créé en 1972 par la Fondation Mérieux et l’Institut Pasteur. C’est dans le cadre de ses missions qu’elle propose de mettre à disposition des pays africains ce programme de formation innovant pour l’optimisation des politiques et actions de santé publique.

Outre l’AMP, initiateur de la formation, les partenaires impliqués dans ce programme de formation sont les suivants :

- Institut Régional de Santé - IRSP/OMS ;

- Organisation Ouest Africaine de Santé – OOAS ;

- Université Catholique de Louvain – UCL ;

- Réseau Francophone International pour la Promotion de la Santé -
REFIPS.

La session de cours présentiel aura lieu du 24 septembre au 14 octobre 2009 à l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP) à Ouidah au Bénin, et sera complétée par une session de suivi et de formation à distance jusqu’à avril 2010.

Formulaire de candidature

Depliant

Communiqué de presse de l'OMS/ Mai 2009

PRIX POUR LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DÉCERNÉ À L'OMS

Genève - Le jury du Prix du Prince des Asturies pour la coopération internationale a décerné aujourd'hui son prix pour 2009 à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

En acceptant le prix, le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, s'est déclarée "très honorée que l’Organisation ait reçu le prix prestigieux du grince des Asturies pour la coopération internationale récompensant ses efforts de lutte contre les menaces communes pour la santé internationale et son action de coordination de la santé dans un monde soumis à des mutations rapides."

Cette distinction sera une source d'inspiration et de motivation pour toute l'Organisation partout ou elle œuvre aux côtés de ses Etats Membres et de ses, partenaires pour améliorer la santé et réduire la charge de morbidité, surtout dans le cas des plus pauvres et des plus vulnérables.

"C'est aussi un très grand honneur de nous retrouver sur la même liste que les nombreux lauréats prestigieux -des années précédentes. Au nom de l'Organisation mondiale de la Santé, je remercie la Fondation du Prince des Asturies de récompenser l'action de l'Organisation et de reconnaître ainsi l'importance de la santé publique mondiale", a ajouté le Dr Chan.

L'OMS ET L'AIEA UNISSENT LEURS FORCES POUR LUTTER CONTRE LE CANCER DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

Vienne/Genève, 26 mai 2009 - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) ont annoncé aujourd'hui le lancement d'un Programme commun de lutte contre le cancer visant à renforcer et à accélérer les efforts de lutte contre cette maladie dans le monde en développement.
Cet accord novateur témoigne de la préoccupation internationale croissante que suscite le cancer, qui est l'une des principales causes de décès dans le monde, avec 7,4 millions de décès en 2004 (près de 13 % des décès).

« Dans les pays à revenu faible ou moyen, le cancer touche démesurément les pauvres. Cela a des répercussions considérables en termes de souffrances humaines, sur les systèmes de santé, sur les budgets de la santé et sur les efforts de lutte contre la pauvreté », a déclaré le Directeur général de l'OMS, Margaret Chan, qui a signé l'accord de Programme commun avec le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei.

Si l'on mettait en application les connaissances actuelles, au moins un tiers des cas de cancer pourrait être évité, un autre tiers pourrait être dépisté précocement, traité et guéri ; et les souffrances des patients atteints de cancers avancés pourraient être atténuées grâce aux soins palliatifs.

« L'AIEA fournit depuis longtemps technologie et expertise en matière de rayonnements aux pays en développement, mais la radiothérapie seule ne suffit pas à freiner le développement des cancers dans le monde », a déclaré le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei. « Le Programme d'action en faveur de la cancérothérapie a été créé pour aider à élaborer une approche plus intégrée et plus large de la lutte et des soins anticancéreux. Le Programme commun avec l'OMS témoigne de notre conviction que seuls des efforts concertés et une collaboration peuvent apporter espoir et soulagement à tous ceux dont la vie est menacée par le cancer. »

Les efforts du Programme commun sont concentrés sur six sites modèles de démonstration en Albanie, au Nicaragua, à Sri Lanka, en Tanzanie, au Viet Nam et au Yémen. Les efforts conjoints devront également répondre aux demandes d'aide pour l'évaluation de la lutte anticancéreuse et l'élaboration de programmes dans les pays à revenu faible ou moyen.

L'OMS et l'AIEA ont des mandats complémentaires lorsqu'il s'agit de lutte anticancéreuse. L'OMS est l'autorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé, des travaux entrepris dans le cadre du système des Nations Unies, tandis que l'expertise de l'AIEA en matière de radiomédecine est un élément essentiel des stratégies de diagnostic et de traitement du cancer. Le Programme commun offrira aux deux Organisations un cadre de coordination de leurs travaux, en s'appuyant sur leurs domaines de compétences respectifs pour créer une approche plus solide et plus coordonnée de la lutte contre le cancer dans les pays à revenu faible ou moyen.

Conformément aux termes de l'accord, le Programme OMS/AIEA sera chargé de « coordonner les activités et les ressources à l'appui de l'élaboration et de la mise en œuvre de programmes durables et complets de lutte anticancéreuse dans les pays à revenu faible ou moyen ». La collaboration fructueuse avec d'autres organisations internationales de lutte contre le cancer demeurera une des clés de voûte du Programme commun.

L'OMS et l'AIEA visent à travailler de plus en plus étroitement avec leurs partenaires pour aider à élaborer lé type de programmes nationaux de lutte anticancéreuse intégrés et efficaces dont ont besoin les pays en développement. Ces programmes comprennent la prévention, la détection précoce, le dépistage, le diagnostic, le traitement, les soins palliatifs et le suivi, y compris les registres du cancer. Les programmes nationaux de lutte anticancéreuse s'inscrivent dans le cadre plus général de l'action menée par l'OMS pour renforcer les systèmes de santé, l'accent étant mis sur les soins de santé primaires.


L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ NOMMME NANCY GOODMAN BRINKER AMBASSADEUR ITINÉRANT POUR LA LUTTE ANTICANCÉREUSE

26 MAI 2009 / GENÈVE - Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Margaret Chan, a nommé Nancy Goodman Brinker, fondatrice de Susan G. Komen for the Cure®, une fondation consacrée au cancer du sein, Ambassadeur itinérant de l'OMS pour la lutte anticancéreuse.

En cette qualité, Mme Brinker devra améliorer la sensibilisation au cancer en- tant que problème de santé publique mondial. Elle s'attachera aussi à promouvoir le renforcement de l'action mondiale de prévention et de lutte dans le contexte du Plan d'action pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles approuve par l'Assemblée mondiale de la Santé en mai 2008. Ses messages souligneront la nécessité pour les pays à revenu faible et intermédiaire d'appliquer des politiques et des programmes de lutte anticancéreuse complets et fondés sur des bases scientifiques.

« C'est un grand plaisir pour moi de nommer Nancy BrinkerAmbassadeur itinérant de l'OMS », a déclaré le Directeur général. « Je compte sur elle pour mieux faire prendre conscience des, besoins en matière de politiques complètes de lutte anticancéreuse. La charge de morbidité touche désormais davantage les pays moins riches et ses efforts contribueront à mieux sensibiliser au problème la population des pays à revenu faible et intermédiaire. »

Mme Brinker a occupé le poste d'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Hongrie de 2001 à 2003 et celui de Chef du protocole de son pays de 2007 à 2009. Au long de sa carrière de femme d'affaires, de consultant, de défenseur des soins de santé et de philanthrope, elle a reçu de nombreuses distinctions. Elle a siégé dans de nombreux conseils d'administration, notamment celui de la School of Public Health de l'Université de Harvard et elle a été nommée par le Président Reagan au National Council Advisory Board du National Cancer Institute. En compagnie de Laura Bush, l'épouse de l'ancien Président, Mme Brinker a contribué au lancement du Partenariat des Etats-Unis et du Moyen-Orient pour la recherche sur le cancer du sein et une meilleure prise de conscience du problème dans les domaines de la sensibilisation, de la promotion à la base, de la recherche, de la formation, de l'action de terrain et de l'habilitation des femmes.

Après sa nomination, Mme Brinker a tenu à remercier l'OMS du grand honneur qui lui était fait et de l'occasion d'agir qui lui était donnée. « Si nous parvenons à mieux faire prendre conscience de la charge mondiale du cancer, de ses conséquences socio-économiques et psychologiques pour les patients et les familles et des mesures qu'il faut prendre », a-t-elle ajouté, « nous aurons apporté une contribution importante à la lutte contre la maladie. Je m'efforcerai de diffuser ces messages au monde entier de manière efficace. »

PLUSIEURS ORGANISMES DE SANTE INTERNATIONAUX DEMANDENT UN FINANCEMENT ACRU POUR AUGMENTER LES STOCKS DE FIEVRE JAUNE

L'OMS et l'UNICEF conviennent des difficultés des campagnes de
vaccination qui sont à l'origine de cette demande
GENÈVE/PARIS/NEW YORK, 26 mai 2009 - Le Groupe international de coordination (GIC) sur l'approvisionnement en vaccins contre la fièvre jaune prévient la communauté internationale que les stocks d'urgence mondiaux de vaccins contre la fièvre jaune pour les populations,’ les plus vulnérables du monde, en Afrique, sont en train de s'épuiser.

Les stocks actuels devraient être épuisés en 2010 et il n'y a pas de fonds pour financer les campagnes une fois qu'on aura écoulé les réserves actuelles. La plupart des enfants et des adultes dans 5 des 12 pays les plus vulnérables d'Afrique sont maintenant protégés contre cette maladie grâce à de récentes campagnes de vaccination.
Mais faute d'un financement additionnel, des millions de personnes restent menacées par la maladie, affirment les spécialistes de la santé publique.
« Nous devons finir le travail que nous avons entamé ou alors tout ce que nous avons accompli de positif sera anéanti », a dit le Dr Edward Hoekstra, Spécialiste principal de la santé à l'UNICEF, à New York. « Si on laisse s'épuiser les stocks de vaccins contre la fièvre jaune, les pays qui n'ont pas encore bénéficié de campagnes de vaccination seront injustement accablés par la maladie ».

Le Dr William Perea, coordinateur de l'OMS pour la préparation aux épidémies et les interventions, a dit que l'initiative contre la fièvre jaune subissait les effets de la crise financière mondiale.

« Quand on regarde au-delà de 2009, on voit déjà de graves limitations financières. Bien que la production de vaccins contre la fièvre jaune ait triplé depuis 2001, la mise en œuvre du programme est limitée par un approvisionnement en vaccin insuffisant », a dit le Dr Perea.

Les cinq pays qui ont achevé leurs campagnes de vaccination jusqu'à présent sont le Togo, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Cameroun, qui ont reçu des fonds de la Facilité internationale de financement pour la vaccination, par le biais de l'Alliance GAVI. Il n'y a eu aucune flambée dans ces pays depuis la fin de ces campagnes de vaccination.

Dr Hoekstra a dit qu'il était nécessaire de prolonger le programme pour protéger les quelque 150 millions d'enfants et d'adultes de la région qui risquent encore de contracter la maladie et il a ajouté que l'étroite coopération entre tous les partenaires avait permis de soutenir efficacement les gouvernements nationaux pour réussir l'exécution des campagnes de vaccination.


« Si nous ne continuons pas ce programme, des flambées de fièvre jaune continueront d'affecter les populations les plus démunies, a affirmé le Dr Fenella Avokey, du Bureau régional africain de l'OMS, c'est un problème que nous espérions avoir résolu d'ici à 2015 ».

La fièvre jaune est causée par un virus transmis par des moustiques. La maladie est endémique dans les zones de forêts et c'est à la fin de la saison des pluies que les risques sont les plus élevés. L'OMS estime qu'il y a chaque année 206 000 cas et 52 000 décès.

Les récentes campagnes au Burkina Faso et au Cameroun ont bénéficié à plus de 95 % des populations vulnérables ciblées. Le Burkina Faso a vacciné 7,6 millions de personnes dans 33 districts et le Cameroun a terminé une campagne de vaccination pour 7,5 millions de personnes dans 62 districts. Le risque de fièvre jaune est particulièrement élevé dans sept autres pays africains, le Bénin, la Sierra Leone, le Nigéria, le Libéria, la Guinée, le Ghana et la Côte d'Ivoire.

Les membres du Groupe international de coordination, dont l'Organisation mondiale de la Santé, (OMS), Médecins Sans Frontières (MSF), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), se sont réunis les 12-13 mai pour évaluer les récentes campagnes de vaccination contre la fièvre jaune et débattre d'actions futures.


CLOTURE DE LA SOIXANTE-DEUXIEME ASSEMBLEE MONDIALE DE LA SANTE APRES L'ADOPTION DE RESOLUTIONS

22 mai 2009, Genève - La Soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé, qui rassemblait les ministres de la santé et de hauts responsables des Etats Membres de l'OMS, a terminé ses travaux aujourd'hui après avoir adopté des résolutions sur diverses questions sanitaires mondiales, notamment les soins de santé primaires, la lutte contre la tuberculose multirésistante et ultrarésistante, la santé publique, l'innovation et I.3~ propriété intellectuelle, et la préparation en cas de grippe pandémique. L'Assemblée a également adopté le budget programme pour 2010-2011.    a,

Les Etats Membres de l'OMS avaient précédemment convenu de ramener la durée de l'Assemblée de neuf à cinq jours pour permettre aux hauts responsables de rentrer dans leurs pays superviser la préparation en cas d'une éventuelle pandémie de grippe.

Le Président de l'Assemblée, M. Nimal S. De Silva, Ministre des Soins de Santé et de la Nutrition de Sri Lanka, a fait observer que les délégués pouvaient être fiers d'avoir délibéré et de s'être mis d'accord sur des questions urgentes au programme de l'action sanitaire mondiale malgré le fait que l'Assemblée de la Santé ait été ramenée à cinq jours. « II faut se féliciter de la coopération et de la souplesse dont les délégations ont fait preuve en se mettant d'accord sur des questions controversées » a-t-il déclaré.

Dans ses observations, le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a expliqué qu'il lui avait été demandé, au cours de la consultation de haut niveau sur le nouveau virus grippal A(H1N1), d'envisager des critères autres que la propagation géographique pour évaluer les phases d'alerte pandémique. Elle a précisé que la décision de déclarer une pandémie de grippe était une responsabilité qu'elle prenait extrêmement au sérieux. Elle a en outre indiqué qu'elle prendrait sa décision sur la base des informations scientifiques disponibles et s'appuierait sur l'avis du Comité d'urgence, un organe composé d'experts internationaux, créé en application du Règlement sanitaire international.

Le Directeur général a expliqué ce à quoi l'on pouvait s'attendre, compte tenu des connaissances actuelles, à mesure que le virus continuera de se propager au cours des semaines et des mois à venir. Le Dr Chan a appelé à surveiller de façon très étroite le virus à mesure que des cas apparaîtront dans l'hémisphère Sud, où il aura la possibilité de rencontrer d'autres virus grippaux qui circulent actuellement avec le début de la saison grippale.
Le Directeur général a fait observer que, lorsque le virus H1 N1 est largement répandu et circule dans la communauté, les pays doivent s'attendre à voir davantage de cas d'infections graves ou mortelles, même si l'on ne s'attend pas pour l'instant à une évolution soudaine et spectaculaire. Elle a rappelé à nouveau à la communauté internationale la vulnérabilité particulière des populations des pays en développement.

Comme elle l'a fait observer, la détection du virus et le suivi de sa propagation exigent des tests de laboratoire approfondis, car le virus ne donne pas pour l'instant de signaux très visibles, comme un grand nombre de personnes hospitalisées ou ayant besoin de soins médicaux. Les tests de laboratoire, la recherche des contacts et l'investigation des cas sont des mesures qui provoquent des perturbations et qui consomment des ressources, ce qui soulève des questions quant à leur pérennisation. Parlant de dilemme, elle a fait observer que ces efforts avaient déjà permis des avancées importantes aux niveaux scientifique, clinique et épidémiologique, même s'il reste beaucoup à apprendre.

L'Assemblée a adopté 16 résolutions, parmi lesquelles :

La tuberculose multirésistante et ultrarésistante : prévention et lutte
Une résolution a entériné des normes de qualité strictes pour la fourniture de médicaments antituberculeux et approuvé les efforts visant à en limiter la mauvaise utilisation. Il a également été convenu de renforcer les mesures devant permettre d'instaurer l'accès universel au diagnostic de la tuberculose multirésistante, et ultrarésistante et à un traitement de qualité. La recherche de nouveaux produits diagnostiques, médicaments et vaccins contre la tuberculose, y est considérée comme prioritaire et comme devant bénéficier d'un financement supplémentaire. Dans le même temps, l'OMS collaborera également avec les Etats Membres afin d'élaborer des plans nationaux de riposte pour prévenir la propagation de la tuberculose pharmacorésistante et diagnostiquer et traiter les personnes néanmoins atteintes.

Santé publique, innovation et propriété intellectuelle : Stratégie et plans d'action mondiaux
Après un débat animé, les Etats Membres ont adopté un plan d'action final sur la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle comportant une liste agréée de partenaires qui participeront au processus, ainsi qu'un calendrier et des indicateurs permettant de suivre les progrès. Le plan d'action vise notamment à favoriser l'innovation et à améliorer l'accès aux médicaments pour les maladies qui touchent davantage les pauvres.

Préparation en cas de grippe pandémique : échange des virus grippaux et accès aux vaccins et autres avantages
Le Directeur général a été prié d'aller de l'avant sur la base des parties du cadre de préparation en cas de grippe pandémique qui ont fait l'objet d'un accord, et de faciliter un processus pour finaliser les éléments restants, y compris l'accord type sur le transfert de matériels, et de faire rapport au Conseil exécutif à sa cent vingt-sixième session en janvier 2010.

Prévention de la cécité évitable et des déficiences visuelles


Une résolution a été approuvée entérinant un plan d'action visant à élargir les efforts pour éliminer la cécité évitable en renforçant les programmes nationaux de santé oculaire. Le plan contient des mesures à prendre par les Etats Membres, les partenaires internationaux et le Secrétariat de l'OMS afin de renforcer l'engagement aux niveaux mondial et national pour éliminer la cécité évitable. Des mesures visent également à renforcer les politiques et plans nationaux de santé oculaire, en développant la recherche pour prévenir la cécité, en améliorant la coordination entre les partenaires afin d'intensifier les efforts, et en suivant les progrès accomplis en vue d'éliminer la cécité évitable aux niveaux national, régional et mondial.

Changement climatique et santé
La résolution comporte un plan de travail visant à renforcer l'assistance technique de l'OMS aux pays pour les aider à évaluer les répercussions du changement climatique sur la santé et les systèmes de santé et à y faire face. Le plan de travail comporte quatre objectifs :
1.    action de plaidoyer et de sensibilisation ;
2. engagement dans des partenariats avec d'autres organisations des Nations Unies et secteurs autres que le secteur de la santé aux niveaux national, régional et international ;
3.    encouragement de la production de données scientifiques ; et
4. renforcement des systèmes de santé pour faire face à la menace que représente le changement climatique, et notamment aux situations d'urgence liées à des événements climatiques extrêmes et à l'augmentation du niveau des océans.    `
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Parmi les autres résolutions adoptées, on citera les suivantes : Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et dans le Golan syrien occupé ; Soins de santé primaires, renforcement des systèmes de santé compris ; Médecine traditionnelle ; Réduire les inégalités en matière de santé par une action sur les déterminants sociaux de la santé ; et plan stratégique à moyen terme 2008-2013.

L'Assemblée a également été saisie de rapports de situation sur diverses questions de santé telles que l'éradication de la poliomyélite, au sujet de laquelle les délégués se sont dits très préoccupés par la poursuite de la transmission de la maladie dans les pays d'endémie, mais ont réaffirmé leur engagement résolu en faveur de l'éradication mondiale de la poliomyélite.


L'OMS LANCE UN APPEL EN FAVEUR DE MISES EN GARDESANITAIRES PLUS EFFICACES SUR LES PAQUETS DE PRODUITS DU TABAC

29 mai 2009, Genève - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a instamment invité les gouvernements aujourd'hui à exiger que tous les paquets de produits du tabac comportent des avertissements illustrant les maladies et les souffrances causées par le tabagisme.

L'appel de l'OMS est lancé à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac qui est célébrée le 31 mai. Cette année, la campagne vise à réduire la consommation de tabac en améliorant la sensibilisation aux dangers qu'elle comporte.    e ,

Les études révèlent que même chez les gens qui croient à la nocivité du tabac, rares sont ceux qui comprennent les risques spécifiques pour la santé. Malgré cela, les mises en garde figurant sur les paquets dans la plupart des pays ne comportent pas d'informations rendant lie consommateur attentif aux risques encourus.

Ainsi, il ressort d'une enquête effectuée en Chine en 2009 que respectivement 37 % et 17 % seulement des fumeurs savent que le tabac provoque des cardiopathies coronariennes et des accidents vasculaires cérébraux. Une enquête de 2003 en Syrie constate que seule une petite minorité des étudiants universitaires reconnaît les maladies cardio-vasculaires comme un risque lié à la cigarette ou au narguilé. Les recherches effectuées dans d'autres pays aboutissent à des résultats semblables.

Principale cause évitable de décès, le tabac est chaque année à l'origine de cinq millions de morts. Il s'agit du seul produit légalement en vente qui entraîne la mort lorsqu'il est utilisé exactement comme le prévoit le fabricant.

Il a été démontré que des mises en garde efficaces, surtout celles qui comprennent des illustrations, peuvent amener le consommateur à cesser de fumer et réduire l'attrait du tabac auprès de ceux qui ne sont pas encore dépendants. Les études effectuées après l'introduction de mises en garde illustrées (utilisant à la fois des images et un texte) au Brésil, au Canada, à Singapour et en Thaïlande font apparaître des résultats très semblables d'un pays à l'autre quant aux effets positifs des mises en garde.

Comme l'a souligné le Sous-Directeur général de l'OMS, le Dr Ala Alwan, « les mises en garde sur les paquets constituent une stratégie simple, peu coûteuse et efficace qui
permet de réduire considérablement le tabagisme et de sauver des vies. Mais elles ne sont utiles que si le risque est bien communiqué par le message. Les mises en garde comportant des illustrations des préjudices causés par le tabac sont particulièrement efficaces à cet égard et contribuent à des modifications de comportement, par exemple au sevrage tabagique ou à une réduction de la consommation. »

Pourtant 10 % seulement de la population mondiale vit dans des pays où les mises en garde illustrées sur les paquets de produits du tabac sont obligatoires.

Pour le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l'Initiative pour un monde sans tabac de l'OMS, « pour survivre, l'industrie du tabac doit détourner l'attention des effets mortels de ses produits. Elle utilise des campagnes de promotion à coup de millions de dollars et notamment un conditionnement savamment conçu pour piéger de nouveaux consommateurs et éviter qu'ils n'arrêtent de fumer. »

« Les mises en garde sanitaires sur les paquets peuvent être un moyen très utile pour bien faire passer le message des méfaits réels du tabagisme », a ajouté le Dr Bettcher.


Pour plus de renseignements, s'adresser à: Tim Ryan (29 mai seulement)
Communication
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539
Portable : +41 79 516 5601
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Timothy A. O'Leary
Communication
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539 portable : +41 79 516 5601 courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Meindert Van Hilten
Communication
Maladies non transmissibles et santé mentale OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 2675 portable : +41 79 516 5601 courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Barbara Zolty
Administrateur technique
Initiative pour un monde sans tabac OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 3982 portable : +41 79 330 1682 courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et autres documents de l’OMS peuvent être consultés sur le site : www.who.int

Pose de la première pièrre de l’hôpital de Mopti

Le Président de la République, SEM Amadou Toumani Touré procédera à la pose de la 1ère pierre de l’hôpital de Mopti, le jeudi 4 juin 2009. La construction d’un hôpital ultramoderne à Mopti est prévue dans le cadre de la mise en œuvre du PDES et du Programme d’Appui au Développement Sanitaire et Social (PADSS) de la 5ème région. L’hôpital de Mopti sera implanté  sur une surface de 6555 m2 avec un montant total de 5 696 086 790 FCFA. Le complexe hospitalier d’une capacité de 122 lits nécessitera un délai d’exécution de 14 mois.

62è Assemblée Mondiale de la Santé

La grippe A/H1N1 plane sur les travaux !
Le lundi 18 mai 2009, s'est ouverte à Genève la 62è Assemblée Mondiale de la Santé. La délégation du Mali, conduite par le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré, comprend Son Excellence M. Sidiki Lamine SOW Ambassadeur du Mali auprès des Nations Unies à Genève, M. Alhacoum H. Maïga deuxième Conseiller à la Mission Permanente du Mali, Dr Mountaga Bouaré Conseiller Technique, Professeur Toumani Sidibé Directeur National de la santé et Dr Salif Samaké Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique.

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La fièvre du football au service de la lutte contre le paludisme

Les Ministres de la santé s’engagent dans une nouvelle campagne de lutte contre le paludisme.
Le 14 Mai 2009 à Genève,à l’issu de la rencontre de Roll Back Malaria plus de 20 Ministres de la santé ont initié une campagne de lutte contre le paludisme en se servant  du Football. Le Ministre de la Santé malien et son homologue ghanéen ont lancé le défi d’amener leurs équipes nationales aux jeux de qualification de la CAN 2010  prévu le 6 Juin prochain et affirment leur engagement à la campagne « adversaires sur le terrain : tous unis contre le Paludisme ».

Seringue rétractable

Le mardi 5 mai 2009 au centre Aoua Keita, l’Union National des Travailleurs du Mali (UNTM), l’International des services publics (ISP) et la Fédération des syndicats du secteur public ont organisé, l’atelier de sensibilisation des professionnels de la santé sur l’utilisation de la seringue rétractable. Si l’histoire nous édifie sur les seringues à usage multiples, pour notre époque la seringue rétractable révolutionnerait la qualité des soins dans un monde ou la pandémie du VIH/SIDA n’est plus à démontrer.

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Reglement Interieur du Centre de Recherche d'Etudes et de Documentation pour la Survie de l'Enfant

Reglement Interieur du Centre de Recherche d'Etudes et de Documentation pour la Survie de l'Enfant ( CREDOS)

Il est institué au Centre de Recherche d’Etudes et de Documentation
Pour la Survie de l’Enfant, un règlement intérieur dont la teneur suit :

CHAPITRE 1 : DES DISPOSITIONS GENERALES

SECTION 1 : DE LA DEFINITION

Article 1er : Le règlement intérieur est l’ensemble des règles et principes, adoptés par les membres d’une communauté afin de compléter les dispositions législatives et réglementaires. Il vise à instituer un code de conduite favorable à l’épanouissement de la personne humaine, dans un cadre de vie dénué de tout risque de conflit, en vue de l’accomplissement d’un objectif commun.  
SECTION 2 : DU CHAMPS D’APPLICATION

Article 2 : Les dispositions du règlement intérieur s’appliquent dans les locaux du CREDOS  et ceux de ses démembrements régionaux et locaux s’il y a lieu, ainsi que dans ses véhicules, installations temporaires et mobiles.

Article 3: Le règlement intérieur s’applique aux travailleurs réguliers (fonctionnaires, conventionnaires) et aux  stagiaires ainsi que toute personne ayant une activité professionnelle dans les locaux et installations du CREDOS.
CHAPITRE 2 : DE L’HYGIENE ET DE LA SECURITE
SECTION 1 : DANS LES LOCAUX

Article 4 : Les consignes de sécurité et d’hygiène affichées dans les lieux doivent être strictement respectées par tous en tout état de cause et particulièrement en cas d’alerte réelle ou simulée.

Article 5: Les inscriptions sur les murs sont formellement interdites.
    
Article 6: Toute dégradation intentionnelle et constatée des locaux et installations expose le ou les auteurs à des sanctions conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Article7 : Afin de préserver la qualité du cadre de travail, les agents, stagiaires, élèves et étudiants sont tenus collectivement et individuellement responsables de faire bon usage et de veiller à l’entretien des locaux et installations mis à leur disposition.

Article 8 : Les propriétaires d’engins, agents et visiteurs, sont tenus au respect des indications des plaques des parkings qui leur sont réservés et à l’observation des règles de stationnement.

Article 9 : Il est interdit de marcher dans les parterres de fleurs et de gazon, de laisser des animaux s’y rouler ou brouter, d’y jeter des ordures de quelque nature que ce soit, de s’y reposer, à moins que des allées et bancs n’y soient installés à cet effet.

Article 10 : L’entretien des locaux par les agents chargés du nettoyage doit se faire en dehors des heures de service.
SECTION 2 : DES MATERIELS, EQUIPEMENTS ET INSTALLATIONS

Article 11 : Tout agent est responsable des matériels et équipements qui lui sont affectés et par conséquent, doivent être soigneusement utilisés.

Article 12 : L’utilisation des matériels, équipements par les stagiaires, élèves et étudiants ou toute personne extérieure doit faire l’objet d’une autorisation préalable.

Article 13 : Le téléphone et  le fax du service ne sont  utilisés que pour des raisons de service
 
Article 14 : Les appareils, les lampes,  les climatiseurs, les ventilateurs et tout autre matériel, installation et équipement fonctionnant à l’électricité y compris les ordinateurs doivent être arrêtés en fin de travail ou après utilisation et débranchés selon le cas.

Article 15 : Après utilisation, les utilisateurs doivent s’assurer de la fermeture des robinets, chasses eau et douches.

Article 16 : L’utilisation sans  permission d’un ordinateur par un stagiaire, un élève  ou étudiant ne peut donner lieu, en aucun cas, au droit de stocker ses données sur l’appareil utilisé ou un autre appareil du CREDOS  sans le consentement du responsable du poste de travail concerné sous peine d’être supprimées par le personnel en cas de besoin. Après de telles utilisations, les données doivent être sauvegardées sur un support et aux frais du stagiaire.

Article 17: L’utilisateur des périphériques informatiques doit s’assurer que ces derniers ne seraient pas une source de dégradation potentielle du matériel informatique du CREDOS.

Article 18 : Le matériel de sécurité doit faire l’objet d’une attention particulière de la part de tous les agents du service.

Article 19 : Les matériels et installations du service ne sauraient être utilisés à des fins personnelles.

CHAPITRE 3 : DES DROITS ET DES OBLIGATIONS
SECTION 1 : DES DROITS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS

Article 20 : Tout travailleur du CREDOS a droit à un salaire mensuel dû à sa fonction conformément aux  grilles  salariales  en vigueur.

Article 21 : Le salaire doit être payé soit par virement bancaire, soit par chèque ou par billetage au plus  tard 05 jours après la fin du mois.

Article 22 : Les agents permanents et temporaires du CREDOS sont tenus au respect des droits et libertés reconnus par la constitution et les lois nationales.

Article 23 : Le droit d’association est reconnu à l’ensemble des agents. Ils peuvent créer des associations en rapport avec les missions du CREDOS  conformément aux textes en vigueur et demander leur domiciliation au CREDOS.

Article 24 : Le droit d’expression est reconnu à tout agent du CREDOS. Ce droit peut s’exercer personnellement ou collectivement par l’intermédiaire d’un délégué élu en assemblée générale pour trois ans. Il est le représentant des travailleurs  au Conseil d’Administration et peut déléguer un représentant en cas d’empêchement.  

Article 25 : Le droit de réunion est reconnu à toute association d’agents. Pour cela, les délégués des associations doivent faire la demande auprès du Directeur Général au moins 07 jours  avant la réunion. Toute réunion doit faire l’objet de compte rendu dont une copie sera   adressée au Directeur Général.

Article 26: La liberté d’expression est un droit reconnu à tout agent ou association d’agents au CREDOS. Toutefois, elle ne doit pas être injurieuse, ni diffamatoire, ou porter atteinte au respect de la vie privée.
SECTION 2 : DES OBLIGATIONS

Article 27 : Les obligations dans le service  exigent  le respect des règles de fonctionnement. A cet effet, il est instauré au CREDOS un cadre organique qui définit les différents postes ainsi que les tâches  y afférentes.

Article 28 : Dans leur propre intérêt, les agents ont l’obligation d’accomplir avec assiduité les tâches inhérentes à leur travail ; condition essentielle pour que l’agent mène à bien son projet personnel d’établissement. L’assiduité est définie par référence aux horaires et aux programmes d’activités inscrits dans le plan opérationnel.  Elle est exigée pour les staffs, les séances d’information, les réunions de travail, les départs en missions, les ateliers et séminaires etc.

Article 29: Le respect du travail de service impose une ponctualité stricte. Le travail est organisé selon les horaires suivants :

Le travail débute à 07 heures 30 minutes du lundi au vendredi (sauf dérogation)
La descente est fixée à 16 heures 30 minutes du lundi au jeudi, et à 12 heures 30 minutes les vendredi.

Article 30 : Sauf cas de force majeure dûment justifiés et hormis les agents bénéficiant d’indemnités de responsabilité, toute sollicitation d’un agent à travailler au-delà de ces horaires donne lieu au payement de rémunération d’heures supplémentaires conformément aux textes en vigueur.

Article 31: Pendant les heures ouvrables, l’agent doit entièrement consacrer son temps de présence au service à l’exercice exclusif de ses activités professionnelles et exécuter les tâches confiées avec le maximum de soin possible. Les sorties hors du service doivent faire l’objet de demande de permission auprès du responsable hiérarchique ; et les proches collaborateurs doivent en être informés afin que l’agent puisse être joignable à tout moment en cas de besoin.

Article 32: Les retards au service, aux staffs, aux réunions, aux ateliers et séminaires, aux départs en mission doivent être dûment justifiés. La constatation répétée de retards donne lieu à l’application des sanctions prévues par les textes en vigueur régissant le droit de travail.

Article 33 : L’écoute des postes radio, des baladeurs et des lecteurs de CD est interdite dans les bureaux, salles de réunion dès lors que l’utilisateur n’est pas seul à travailler sur lesdits lieux et qu’ils ne sont pas utilisés dans un but en rapport avec le travail. Il en est de même de la visualisation des DVD. Dans tous les cas, leur usage en bureau individuel ne peut être admis que si l’on est seul et le volume réduit au strict minimum.

Article 34 : Les téléphones portables doivent rester silencieux pendant toute la durée des réunions, staffs, ateliers et séminaires.

Article 35: Afin que l’atmosphère du lieu de travail soit agréable, les agents doivent parler à voix basse pour ne pas déranger les autres, surtout quand ce lieu est partagé avec d’autres personnes ou donne sur un bureau contigu non séparé par un mur.
Les manifestations bruyantes de joie et de colère sont formellement interdites dans les locaux, installations temporaires ou mobiles.  

Article  36 : Tout agent a l’obligation de rendre, dans les délais impartis et raisonnables, tout travail qui lui a été confié et qui n’est pas au-dessus de ses capacités intellectuelles et physiques. Cependant, aucune rigueur ne saurait être tenue à un agent de faire un travail qui est incompatible avec son état de santé.
CHAPITRE 4 : DE LA DISCIPLINE ET DES SANCTIONS

SECTION 1 : DE LA DISCIPLINE

Article 37 : Les règles disciplinaires sont élaborées en conformité avec les principes généraux garantissant les droits de la défense et le débat contradictoire.
Tout manquement au règlement intérieur est de nature à justifier à l’encontre du contrevenant, l’engagement d’une procédure disciplinaire.
Par manquement il faut entendre le non-respect des limites attachées à l’exercice des libertés, le non-respect des règles de vie au CREDOS  et la méconnaissance des devoirs et obligations telles qu’énoncées précédemment. Sauf exception, la sanction est inscrite dans le dossier de l’agent.

SECTION 2 : DES SANCTIONS

Article 38: Tout agent ayant enfreint aux règles administratives et professionnelles dans l’exercice de ses fonctions s’expose aux mesures disciplinaires suivantes, classées par ordre croissant de gravité, à l’exclusion, de toute amende ou autre pénalité :
    - Avertissement (verbal, écrit) ;
    - Blâme ;
    - Mise à pied (n’excédant pas 8 jours) ;
    - suspension  temporaire ;
    - Rétrogradation ;
    - Licenciement ou pour le fonctionnaire détaché, la remise à la disposition de son administration d’origine sans préjudice, en ce cas, des sanctions administratives applicables.

Article 39: Les quatre premières sanctions sont prononcées par le Directeur Général sur la base des rapports qui lui sont adressés par les chefs de service, après un complément d’enquête au cours duquel l’agent en cause est entendu en présence des représentants des travailleurs au  Conseil de Discipline.

Article 40 : L’agent peut fournir des explications écrites qui seront jointes à son dossier. Tout agent qui aura reçu, au cours d’une période de douze mois, deux blâmes et une mise à  pied n’excédant pas 5 jours ou une mise à pied de 8 jours et un blâme, sera traduit devant le Conseil de Discipline.

Article 41 : En cas de faute lourde, le Directeur Général pourra suspendre l’agent concerné en attendant la décision du  Conseil de Discipline.
Article 42 : Tout travailleur contractuel  qui abandonne son poste sans motif valable est, après 15 jours ouvrables,  considéré comme démissionnaire et rayé des effectifs du CREDOS, sauf cas de force majeur dûment constaté.
Quant au fonctionnaire, il s’expose aux sanctions prévues à  l’article 38 du règlement intérieur.

SECTION 3 : LE CONSEIL DE DISCIPLINE

Article 43 : Le conseil de discipline se réunit sur convocation du Directeur Général du CREDOS dans un délai de 08 jours suivant la réception de la demande.

Article 44 : Le dossier de l’agent mis en cause est soumis au conseil de discipline par le Directeur Général ou son représentant en présence de l’intéressé et du ou des défenseurs de son choix. Ce dossier pourra être consulté par celui-ci et ses défenseurs.

Article 45 : Lorsque le conseil de discipline est suffisamment éclairé, il délibère en dehors des intéressés et prend sa décision dont il fixe la date d’effet. Cette décision est signifiée verbalement puis par écrit à l’agent en cause.

Article 46 : Chaque séance du Conseil de discipline doit faire l’objet d’un procès verbal.

CHAPITRE 5 :   DES INTERDICTIONS

SECTION 1: DES VOLS

Article 47: Il est recommandé de ne pas apporter des biens précieux ni d’importantes sommes d’argent au service. En cas de vol, la Direction décline toute responsabilité.
SECTION 2 : AUTRES PRATIQUES DELOYALES

Article 48 : Par autres pratiques déloyales il faut entendre tous les actes répréhensibles.
Il est interdit à tout agent du CREDOS  d’avoir des pratiques déloyales comme :
o    Le détournement des usagers et partenaires du CREDOS à son profit ou au profit d’une structure dans laquelle l’auteur a ses intérêts ;
o    La désinformation sur le  CREDOS ;
o    La non communication d’informations sur l’imminence d’un dégât pouvant porter préjudices au service.

CHAPITRE 6 : DES VISITES ET REUNIONS AVEC PERSONNES EXTERIEURES AU SERVICE

SECTION 1 : DES VISITES

Article 49: Les personnes extérieures au service désirant visiter le CREDOS  doivent avoir l’autorisation préalable de la Direction.

SECTION 2 : REUNIONS AVEC DES PERSONNES EXTERIEURES

Article 50 : Aucune réunion avec des personnes extérieures dans les locaux du Service ne saurait se tenir sans autorisation préalable de la Direction du CREDOS.

CHAPITRE 7 : DES CONDITIONS DE MISE EN STAGE, DES DROITS ET OBLIGATIONS DES STAGIAIRES

Article 51: Nul ne peut être admis en stage sans autorisation préalable de la Direction du CREDOS
La mise en stage exige une demande timbrée adressée au Directeur en précisant le cadre.
Toutes les dispositions du règlement intérieur s’appliquent au stagiaire ainsi que celles contenues dans le guide du stagiaire.


CHAPITRE 8 : DISPOSITIONS FINALES

Article 52  Le présent règlement intérieur qui entre en vigueur à partir de sa date de signature ferra l’objet d’une large diffusion par voie d’affichage et de notification individuelle auprès de tous les agents du CREDOS.            


Fait à Bamako, le 27  Décembre 2008
  Lu et approuvé        

Le Président du CA
                                                    Le Directeur Général du CREDOS        
                                                                         


Dr Lasseni Konaté                                                 Dr Hamadoun Sangho
Chevalier de l’ordre national

 





Le représentant des Travailleurs                      L’Inspecteur du Travail
        Mr Kassoum Koné

Discours du Président de L’UNTM

Discours du Président de L’UNTM à l’ouverture de l’atelier sur «  le rôle de la mutualité malienne dans l’extension de la couverture maladie au plan grand nombre ».

- Excellence Monsieur le Ministre du Développement Social de la Solidarité et des personnes
Agées, représentant son Excellence le Premier Ministre, chef du Gouvernement ;

- Excellence monsieur le représentant du Ministre de la Santé,

- Monsieur le Secrétaire Général de la Fédération Nationale de la Mutualité

- Français, représentant Monsieur le Président, Jean-Pierre DAVANT,

- Madame la représentant de l’ANMC de Belgique,

- Mesdames et Monsieur les membres du Cabinet,

- Mesdames et Messieurs les représentants des différents groupements mutualistes partenaires

- Mesdames et Messieurs,

- Honorables invités.

- Permettrez – moi d’abord de remercier l’ensemble des participants pour avoir répondu positivement à l’invitation de la mutualité malienne et par la même occasion leur souhaiter la bienvenue. Bienvenue aux mutualistes du Mali Bienvenue nos amis français et belges !

 

 

 

 

 

 


Depuis la création de l’Union Technique de la Mutualité Malienne en 1998 et le démarrage de

La mutuelle des cotonniers de Nongon, le mouvement mutualité a connu  un essor important.

IL est à rappeler que la création de l’UTM est intervenue dans la foulée de la riche

Coopération entre le Mali et la France. Il est aussi important de signaler que la naissance de la

Mutuelle des cotonniers de Nongon  avait une signification toute particulière du fait qu’elle
 
regroupe essentiellement des paysans, l’échantillon la plus importante de la population

Malienne. La présente rencontre vient à point nommé car elle offrira aux différents acteurs
mutualistes, autorités de la tutelle, structures d’appui technique et partenaire au

développement de faire un bilan du chemin parcouru d’une part et de dégager des

Perspectives de développement du d’autre part.


Excellence Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs,

Le mouvement mutualiste observe avec intérêt les évolutions au niveau mondial dans la

Problématique de la protection sociale qui mettent en relief une demande pressante de plus

De solidarité et de justice sociale.

Nous nous rendons compte sur tous les continents que l’économie sociale doit  occuper

D’avantage de place dans l’amélioration des conditions des conditions de vie de l’ensemble

de la population.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Mali le mouvement mutualiste est la croisée des chemins, à une époque marquée par la

mise en place prochaine de l’Assurance- Maladie Obligatoire et Régime d’Assistance Médical

Après avoir été le précurseur de la couverture maladie à travers l’Assurance Maladie

Volontaire et de mutuelles avec prestations à la carte, le mouvement mutualiste malien se

Trouve plus jamais interpellé pour offrir une solution à l’accès aux soins à près de 80% des

Maliens. Le Mali est un pays économiquement pauvre. La tâche devient plus difficile avec

Les plus démunis se trouvant dans les 80% de la population non couverts.

L’atteinte de ces objectifs est du domaine du possible, si les moyens nécessaires sont

Mobilisés. Or tel n’a pas été toujours le cas pendant les dix années passées. Malgré

Cette situation, on ne peut pas occulter les efforts accomplis durant cette période par

L’Etat et les partenaires qui ont accepté d’accompagner l’UTM dans cette phase.

En organisant ces séminaires en partenariat avec la fédération Nationale de la Mutualité

Français, l’UTM cherche à dégager une vision commune avec l’ensemble des acteurs pour le

Développement de la mutualité dans les années à venir. Depuis 2007, l’Union technique de la

Mutualité s’est dotée d’un plan de développement stratégique dont la mise en mise œuvre

Passe par l’implication de tous les acteurs.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

En lançant récemment sa représentation régionale de Gao, cinquième du genre, l’UTM

Marquait sa volonté de couvrir l’ensemble du pays . L’accompagnement des populations

Pour la création et la viabilisation des mutuelles est un processus qui doit s’inscrire dans la

Durée et nécessaire des moyens importants. C’est pourquoi depuis quelque année l’UTM

A travaillé dans l’établissement de convention de partenariat régional entre les différentes

régions du Mali et les groupements mutualistes français et belge Cette nouvelle façon de

travailler, nous l’espérons, sera un catalyseur pour le développement des mutuelles,
Je ne saurai terminer sans remercier une fois de plus touts les partenaires mutualistes, l’Etat

Et les différents partenaires techniques et financiers du PRODESS pour leur accompagnement

Du mouvement mutualiste malien.


Je souhaite plein succès à nos travaux.

 

Je vous remercie.