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Réunion sous régionale de l'ONUSIDA à Abidjan

Le lundi dernier le Ministre de la santé et de l’hygiène publique a participé à la réunion sous régionale de l'ONUSIDA organisée à Abidjan dont le thème était "mettre fin au sida pédiatrique d'Ici 2020." Mme le ministre de la santé et de l'hygiène publique était accompagnée par le Coordinateur de la Cellule Sectorielle de lutte Contre le Sida du  Ministère de la Santé  et de l'Hygiène Publique Dr Bouyagui TRAORE et le Pr MARIAM SYLLA Chef du Service du Centre d'Excellence Pédiatrique de l'hôpital Gabriel Touré. La rencontre a été présidée par la première dame de la Côte d'ivoire Mme Dominique Ouattara épouse du chef de l'Etat.
La rencontre a vu la participation de plusieurs ministres de la santé de l’Afrique à savoir: l'Ethiopie, Ghana, Kenya, Lesotho, Swasiland, Namibie, Zimbabwé et l'Uganda.

A la fin de cette rencontre sous régionale plusieurs recommandations ont été prises pour en finir avec le SIDA pédiatrique.

Retrouvez les recommandations en téléchargement ci-dessous.

Voir plus d'image sur la page facebook du Ministère de la Santé et de l'Hygiène de la Santé

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Lutte contre le paludisme : UN MALI EXEMPT DE PALUDISME EST POSSIBLE

C’est possible, à condition d’appliquer des mesures concrètes et multi-sectorielles et d’allouer des ressources suffisantes à l’élimination de la maladie

« En finir pour de bon avec le paludisme » est le thème de la 9è édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme et le résultat pour lequel le gouvernement s’est engagé à l’horizon 2030. La journée a été célébrée, hier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie Madeleine Togo. Elle avait à ses côtés l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Paul A. Folmsbee, le représentant de l’OMS, Lucien Manga, et de nombreux invités.

Cette journée offre l’opportunité de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale sur les stratégies de lutte contre le paludisme. Elle vise aussi à renforcer la sensibilisation des ménages et des communautés du pays sur l’importance de la prise en charge correcte du paludisme et à intensifier la communication sur la maladie avec l’implication de tous les intervenants de la lutte contre le paludisme pour réduire la mortalité néonatale et infantile et son impact au sein de la communauté.

Pour le ministre de la Santé, c’est un nouvel espoir qui est né pour la population malienne d’aller à l’élimination du paludisme dans le cadre des objectifs pour le développement durable. Pour cela, dit-elle, nous devons engager des stratégies innovantes basées sur le développement de la recherche pour une couverture universelle des populations par des services intégrés de lutte contre le paludisme.

Le rapport de 2015 de l’OMS souligne que le paludisme constitue aujourd’hui un réel problème de santé publique dans plus de 90 pays représentant environ 3,2 milliards de personnes, soit environ 40% de la population mondiale, a indiqué Mme Togo Marie Madeleine Togo. « L’Afrique reste toujours le continent le plus touché par le paludisme, car 80% des décès dus au paludisme surviennent dans 15 pays localisés en Afrique subsaharienne », a-t-elle noté. « Au Mali, les statistiques sanitaires de 2015 font état de 2 369 245 cas de paludisme dont 686 017 graves et 1978 décès, soit un taux de létalité de 8,9% », a-t-elle précisé. Au plan économique, a chiffré le ministre Togo, le paludisme affecte la croissance économique annuelle de notre pays de 1,3% du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école. Selon une étude menée par l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP), les pertes économiques dues au paludisme s’élèvent à 72 milliards Fcfa.

Face à cette problématique très préoccupante, notre pays, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a noué des synergies pour lutter contre la maladie. « Cet important engagement financier a permis de faire d’importantes réalisations et d’obtenir des résultats forts appréciables », a confirmé Mme Togo Marie Madeleine Togo.

ENVIRON 15 MILLIARDS FCFA. En livrant le message de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Lucien Manga a noté que le thème de cette année souligne la nécessité d’accélérer et de maintenir les efforts visant à vaincre ce fléau. Au cours de la décennie écoulée, a-t-il expliqué, la solidarité mondiale et les mesures concrètes prises pour éliminer le paludisme ont permis d’en réduire l’incidence. Entre 2000 et 2015, la morbidité et la mortalité liées au paludisme ont ainsi reculé, respectivement, dans notre région de 42% et 66%. Ce succès est imputable à l’engagement exceptionnel des individus et des ménages, des familles et des collectivités, des personnes soignants, des autorités nationales et des partenaires. « Malgré les progrès remarquables accomplis, le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement en Afrique, un continent qui enregistre 80% de la morbidité et 90% de la mortalité mondiale liées au paludisme en 2015. De plus, l’Afrique abrite 13 des 15 pays qui supportaient environ 80% de la charge de morbidité mondiale due au paludisme », a averti Lucien Manga.

Beaucoup reste donc à faire pour concrétiser notre vision d’une région exempte de paludisme, a-t-il souligné. Mais la solidarité mondiale agissante qui œuvre pour un monde sans paludisme a été confirmée dans les objectifs de développement durable, l’ambition étant d’éliminer le paludisme à l’horizon 2030. Le représentant de l’OMS a assuré qu’une Afrique exempte de paludisme était possible, à condition d’assurer une coordination solide et la mise en œuvre de stratégies et d’initiatives appropriées, tout comme l’application de dispositifs de financement efficaces, ainsi que l’élaboration de processus garantissant le suivi des progrès réalisés. Cela permettra de renforcer et d’exploiter la solidarité mondiale et régionale existante et de transformer l’élimination du paludisme en un mouvement social continental. Le représentant de l’OMS a, dans ce sens, lancé un appel aux pays pour qu’ils appliquent des mesures concrètes et multisectorielles et qu’ils allouent des ressources suffisantes à l’élimination du paludisme. « Nous devons nous appuyer sur les succès du passé et redoubler d’efforts dans la lutte contre cette maladie », a-t-il préconisé.

L’ambassadeur des États-Unis juge, pour sa part, qu’il reste beaucoup à faire pour bouter le paludisme hors de nos foyers. Cependant, dit-il, nous devons faire plus pour mieux protéger les femmes enceintes et les nouveaux nés du paludisme. Pour lui, accroitre l’accès aux services de santé pour les couches défavorisées est un investissement sûr et durable. Paul A. Folmsbee a rappelé que son pays, à travers l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI), investit environ 15 milliards Fcfa dans la lutte contre le paludisme au Mali.

F. NAPHO (L'Essor)

 

 

 

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NEP Mali : Atelier LiST sur les projections sous-nationales à Dakar

LiST, de Lives Saved Tool est un logiciel qui modélise l’impact potentiel d’une ou plusieurs interventions sur la santé de la population. Il est également utilisé dans la planification stratégique, dans l'évaluation et le suivi à moyen termes ainsi que dans la prévision des vies sauvées.
C'est cet outil qui a permis au Groupe Technique de Travail de la Plateforme Nationale d'Evaluation (GTT NEP) de répondre aux questions prioritaires de santé du Mali durant le cycle 1.

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NEP Mali : Dissemination des résultats du cycle 1

La Plateforme Nationale d’Évaluation est une nouvelle approche rigoureuse de compilation et d’analyse de données de Santé et de Nutrition de diverses sources, afin que les pays obtiennent  des réponses basées les preuves aux questions les plus pressantes sur leurs politiques et leurs programmes. Le Mali à l'instar du Mozambique, du Malawi et la Tanzanie  met en  œuvre pour la première fois. La NEP est financée par le Canada (DFATD) et est mis en œuvre sur 3 ans.
La plateforme Nationale d’Évaluation se veut aider les gouvernements et leurs partenaires à suivre et à évaluer la mise en œuvre simultanée des divers programmes en santé maternelle, néonatale, infantile et de la nutrition (SMNI&N) tout en améliorant la redevabilité par rapport à la santé de ces cibles. La NEP est axée sur le renforcement des capacités des pays pour l'utilisation des données de haute qualité comme base pour prendre des décisions éclairées sur les programmes.
Après une année d'activité, La NEP Mali a présenté les résultats du cycle 1 au cours d'un atelier de dissémination tenu le 23 juillet dernier au Grand Hôtel de Bamako sous la présidence du ministre de la santé et de l'hygiène publique.
La cérémonie a vu la participation de nombreuses institutions et partenaires intervenant dans le domaine de la SMNI&N.

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NEP : Atelier de formation sur la cartographie et l'evaluation de la qualité des données de routine

Le groupe technique de travail de la plateforme nationale d’évaluation (NEP) a vu leurs capacités se renforcés sur l’évaluation et la cartographie des données de routine. C’était au cours d’un atelier de formation tenu du 7 au 11 Septembre au Centre de Recherche, d’Études et de Documentation pour la Survie de l’enfant (CREDOS).

Cet atelier de formation a permis aux participants de s’approprier des approches d’évaluation de la qualité des données de routine comme le « front page test », la désagrégation des données, l’analyse des tendances séculaires, la triangulation des données et l’audit de la qualité des données de bas en haut qui s’est concrétisé par un exercice de terrain au centre de santé de santé de Banconi (ASACOBA).

Les facilitateurs de « Health Alliance International » (HAI) n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette formation. Étaient représentés à cette formation les services de l’ANTIM, la DFATD, la CPS, le CREDOS, la DNS, l’INRSP, l’INSTAT.

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NEP Mali: Dissemination des résultats du cycle 1

La Plateforme Nationale d’Évaluation est une nouvelle approche rigoureuse de compilation et d’analyse de données de Santé et de Nutrition de diverses sources, afin que les pays obtiennent  des réponses basées les preuves aux questions les plus pressantes sur leurs politiques et leurs programmes. Le Mali à l'instar du Mozambique, du Malawi et la Tanzanie  met en  œuvre pour la première fois. La NEP est financée par le Canada (DFATD) et est mis en œuvre sur 3 ans.
La plateforme Nationale d’Évaluation se veut aider les gouvernements et leurs partenaires à suivre et à évaluer la mise en œuvre simultanée des divers programmes en santé maternelle, néonatale, infantile et de la nutrition (SMNI&N) tout en améliorant la redevabilité par rapport à la santé de ces cibles. La NEP est axée sur le renforcement des capacités des pays pour l'utilisation des données de haute qualité comme base pour prendre des décisions éclairées sur les programmes.
Après une année d'activité, La NEP Mali a présenté les résultats du cycle 1 au cours d'un atelier de dissémination tenu le 23 juillet dernier au Grand Hôtel de Bamako sous la présidence du ministre de la santé et de l'hygiène publique.
La cérémonie a vu la participation de nombreuses institutions et partenaires intervenant dans le domaine de la SMNI&N.

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Plan stratégique du système national d’information sanitaire et sociale 2015-2019 (ps-sniss 2015-2019)

Le Plan Stratégique du Système d'Information Sanitaire et Sociale (PS-SNISS) répond à un besoin crucial de disposer d'un outil approprié de production d'informations fiables pour, non seulement, la planification et le suivi-évaluation des actions de développement sanitaire et social, mais aussi, la gestion et la prise de décision basées sur des données factuelles.

Dans ce cadre, le Mali dispose d'un Schéma Directeur (SD-SNISS) depuis 1998 qui a permis de renseigner le pilotage du PDDSS (1998-2007) dont la mise en oeuvre en tranches quinquennales a été assurée par le PRODESS I de 1998 à 2004 et le PRODESS II de 2005 à 2009 qui fut prolongé jusqu'en 2011 (PRODESS II prolongé 2009-2011) pour harmoniser le cycle de programmation sanitaire avec celui du Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2007-2011).

 Télécharger le document ci dessous

 

 

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Formation de Technicien Superieur de Laboratoire:Bachelor en Biologie Médicale Appliquée (BAMS)

Cette formation vise à renforcer les compétences théoriques et pratiques des techniciens de laboratoire de biologie, en insistant sur les bonnes pratiques de laboratoire et les aspects logistiques.
La formation compte pour 60 crédits européens (ECTS : European Credit Transfer System) et comprend deux semestres de 5 modules au premier semestre et 4 modules au second. Chaque module comprend 3 semaines d’enseignement et une semaine d’évaluation et de validation des compétences acquises. Le dernier module du second semestre sera une étude de cas pratique conduite en management de projet et qui fera appel aux connaissances scientifiques et organisationnelles des stagiaires tout en tenant compte des règles d’assurances qualités.

Date limite du dépôt des dossier le 18 AVRIL 2015

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